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Corse Cote Est - partie Sud  -  par Gayel

Nous repassons par Piana, ile plate appartenant à l’archipel des Lavezzi, située en face de la plage de Piantarella (connue  pour  ses sports nautiques, kayak, paddle, planche  à foil et spot de windsurfing).  Un joli mouillage, assez venté et fréquenté se situe entre ces 2 endroits.  La plage n’est pas très large mais plutôt longue et elle est reliée à l’ile par une bande de sable bordée, comme un chemin marin ou l’eau ne  monte pas  plus haut que les genoux posé au  milieu des eaux chaudes et turquoises.

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La cote sud Est est vraiment magnifique. On y trouve les plus belles plages de Corse dont la fameuse plage Santa Giulia, véritable lagon niché dans un golf protégé de granit, porphyre et calcaire, avec vue sur les iles Cerbicales.  Impossible de passer sans y faire un stop. Le mouillage y est règlementé avec location de bouées mais nous pouvons y jeter l’ancre juste devant le chenal, histoire de se baigner sur ce site splendide. Des eaux transparentes, émergent quelques roches, invitations aux sauts mais aussi au bain de soleil (en période moins fréquentée !) Apres midi baignade pour changer..

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Nous délaisserons l’autre plage très réputée de Palombaggia pour sa voisine Acciaghju (50 points au scrabble !) moins fréquentée.  Nous y testerons le restaurant « le dune » : les plates sont bons, le cadre enchanteur, les pieds dans le sable mais le tarif est salé !

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C’est derrière l’ile de Farina, en dessous de Porto Vecchio que nous nous abriterons la nuit suivante. Occasion pour Titouan de faire sa première chasse marine au fusil = 1 beau mulet au repas !

Nous arrivons ensuite à Porto Vecchio, aussi appelée la « cité du sel », en raison de son exploitation de salines entre 1795 et 1815. Le port est situé en bas de la vieille ville qui le domine, du haut de son promontoire rocheux, dont les fortifications ont été réalisées par les Génois au XVI -ème siècle.  L’histoire de la ville, fondée en 1539, ne fut pas simple : la présence de fleuves à proximité apporta de nombreuses maladies et la ville servait à l’époque de refuge pour les pirates ! Les premiers colons génois de Porto-Vecchio furent emportés par la malaria. On repeupla alors la citadelle avec des corses, emmenés de force à Porto-Vecchio. Mais petit à petit, l’insalubrité et l’insécurité de la ville les emporta également, et la citadelle se retrouva à nouveau déserte.

Plusieurs fois, Porto-Vecchio va être détruite et rebâtie après différentes invasions et batailles.
La ville fut prise par Sampiero Corso en 1564, qui avait la volonté de défendre l’île et de combattre les envahisseurs. Il provoqua de multiples révoltes en Corse sans jamais vraiment réussir à vaincre l’ennemi. Cependant, Porto-Vecchio deviendra un point redoutable pour les génois. En 1769, la Corse devenant française, la citadelle retrouve son importance militaire et prend son nom actuel : le Bastion de France. Porto-Vecchio restait une ville peu active et peuplée en majorité par des petits commerçants, pasteurs et bergers qui descendaient l’hiver des montagnes avant d’y repartir l’été pour la transhumance. Ce n’est qu’à la fin du XVIIIème siècle que la ville commence son essor et laisse son caractère urbain apparaître.

Au début du XXème siècle, la route va s’étendre vers Bastia et Bonifacio, des industries vont apparaître, le port va être amélioré et va bénéficier d’infrastructures lui permettant de remplir ses fonctions du mieux possible. Les marais à l’origine de maladies vont être asséchés pour rendre la ville plus saine.

C’est en particulier dans les années 30 et les années d’après-guerre que Porto-Vecchio va connaître sa véritable expansion avec l’aménagement de son port de commerce et le développement touristique et économique qui va avec.

Coté pratique, une navette gratuite permet de sillonner dans la ville et sa zone commerciale excentrée. La vieille ville est très animée le soir et les boutiques, ouvertes jusqu’à minuit, nombreuses.

Nous louerons une voiture via « oui car »  pour faire un tour dans les terres,  ou plutôt les montagnes et l’Alta Rocca : direction Zonza, Quenza et le plateau du Cuscionu. L’occasion également de faire une petite randonnée de 2h ( 5km, difficulté moyenne) pour voir la cascade di Gjhaddu.

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Non loin du lac de l’Ospedale, au milieu d’un chaos de roche baigné de pins laricciu, se trouve cette chute d’eau de 60m de haut.  Les Tafonis, roches creusées par l’érosion qu’entrainent la pluie et le vent, sont nombreux. Certaines servaient parfois d’abris aux bergers et sont appelées Orii. A 5 minutes de la cascade se trouve le rocher « sentinelle », A spara, en équilibre sur deux autres blocs, il domine la falaise. Impossible cependant de descende à la cascade ou de s’y baigner, mais il y a d’autres accès au lit de la rivière qui permettent, après une descente pentue, de se rafraichir, bien que cela soit déconseillé.

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Le village de Quenza est un charmant village situé, à 800m d’altitude,, aux pieds des aiguilles de Bavella. Construit au 17ème siècle, le village de Zonza, quant à lui a toujours concentré son économie sur la polyculture, l’élevage ovin et caprin et les activités forestières. Il compte aujourd’hui 3000 habitants et a sû rester pittores​que.

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Situé à 1500m d’altitude, nous arrivons au plateau de Coscione, via une petite route très endommagée, qui confère à notre périple une allure de trail en 4*4.  Rencontre fortuite avec quelques cochons sauvages…avant de découvrir les étendues verdoyantes, les pozzines, sortes de pelouses spongieuses, entrelacées de petits ruisseaux (plutôt asséchés en cette saison, vu qu’il n’a pas plu en corse depuis Avril cette année). Le plateau, qui s’étend sur 7000 hectares, était un ancien lac de fonte de l’ère glaciaire, qui s’est comblé peu à peu avec de la tourbe. Cela donne un paysage où l’on a l’impression de voir des îlots herbeux flotter sur l’eau : on se croirait presque à la comté, dans un des films du seigneur des anneaux ! On y croise également des chevaux et vaches sauvages.

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Retour en mer avec un mouillage de quelques heures à Canella, plage paradisiaque entre Porto Vecchio et Solenzara. Réveil magique au mouillage de Pinarellu avec levé de soleil pastel, et dauphins. Luxe, calme et volupté au pied d’une tour génoise, îlot dont nous ferons le tour en kayak et palme/masque/tuba.

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Nous découvrons ensuite Solenzara, petite ville au cœur de la cote des nacres assez paisible en ce mois de Juillet, mais en évitant le port qui était en travaux d’après les commentaires de navily. Mouillage en face du camping de Solaro et nouvelle location de voiture pour explorer les alentours (2 jours cette fois).  Il manque du canyoning à notre programme et la région est idéale pour ce genre d’activité : Polischellu nous voilà ! 3h en plein nature, entre tobogans naturels (dont le dernier éjectable !), sauts de plusieurs mètres dans une eau fraiche à 12 degrés,  et  rappels  en tous genres.  Nous passons ensuite par le col de Bavella, et prenons une crêpe au pic de Bavella histoire de se remettre de nos émotions.

 

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Publié le 28/08/2022 18:58  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Sardaigne  -  par Gayel

Nous y étions allés en 2021, pendant 2 semaines en camper Van et avions visité une grande partie Nord de l’ile qui compte près de 2000km de côtes. Revenir par la mer était donc incontournable.

Nous commençons par l’archipel de la Madalena, et le mouillage de Cavalieri, proche de Budelli.  Cet archipel est constitué de 62 îles et îlots bordés par 200 km de côtes, offrant de nombreux abris pour la plaisance.

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Nous plantons l’ancre  par 2m de fond, au pied de roches dorées aux reflets roses, sur lesquels foisonnent aneth sauvage, helichryses et autres herbes du maquis. Nous sommes juste derrière la plage rose de Budelli.  Une vraie piscine sur laquelle nous irons faire  un tour de kayak au coucher du soleil. Les cris si particuliers des puffins nous accompagnent encore pendant la nuit.

La prochaine halte, toujours dans l’archipel, est le mouillage de Giardinelli, situé entre l’ile éponyme très préservée, sans infrastructure touristique et l’ile de la Madalena, où débarquent les ferries. Les 2 îles sont reliées par un pont. Le mouillage s’avère très pratique: pontons privées  du coté de  l’ile de la madeleine,  où il est  possible d’accoster, avitaillement à 10 min  à pied et, par  un tour de magie, nous troquerons  nous poubelles contre de délicieuses pizzas.

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 Notre visite du nord de la Sardaigne continue avec  un stop à Santa Teresa di Gallura, juste en face de la plage, la cala Sambuco. Malheureusement les habitudes Italiennes font que la plupart des plages sont bondées de transats/parasols loués à la journée, ne laissant que peu de grains de sable sauvage où fouler les pieds ! Il faut avouer que cela gâche beaucoup le charme du littoral Italien ! La navigation entre les îles et Santa Teresa est brillamment gérée  par « Captain sous peu Ewenn » (bien contente de restituer la barre au bout de 2h wink).  De ce village perché de la province d’Olbia, on aperçoit la Corse, notamment les bouches de Bonifacio. Á Santa Teresa di Gallura se trouvent des témoignages du passé, comme les caves romaines de Capo Testa, le site archéologique de « Lu Brandali », un nuraghe avec plusieurs huttes, les Tombes des Géants que nous avions visité lors de notre précédente visite. On y trouve également la Tour Aragonaise de Longosardo, édifiée au XVIe siècle,   qui abrite à l’est la belle crique de la Rena Bianca au sable fin et très blanc.

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Avec la corse en fond..

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Nuit au mouillage dans  la baie toute proche de Santa Reparata avant  une grande journée au portant vers le port d’Isola Rossa, petit village de pêcheurs de la Costa Rossa, qui depuis  l’antiquité a toujours eu  une position stratégique, point d’amarrage et de surveillance sur le golf d’Asinara. Le soir, la rue centrale s’anime et se transforme en passeo où se côtoient vendeurs de babioles et marchands de glace.  Petit restaurant de fruit de mer, spritz et coucher de soleil au programme.

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Nous entamons ensuite notre retour : et  oui nous avons ainsi atteint le  point  le  plus sud est de notre périple de 3 mois.  Un dernier stop dans la crique de « cala Sarraina »  avant de revenir sur le versant est de la Corse. Cette  fois, la chance est avec nous et nous apercevons quelques dauphins lors de la navigation. Toutefois, ils restent plus éloignés et timides que leurs cousins d’Atlantique !

Publié le 25/08/2022 15:34  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bonifacio et Archipel des Lavezzi  -  par Gayel

Toujours sous le soleil (en fait pas 1 jour de pluie depuis notre départ…) nous longeons plusieurs criques dont « Agulia » (qui signifie Orphie dont nous verrons quelques spécimens pendants nos randonnées immergées), « Conca » au sable légèrement rose, le Cap de Senetosa, et nous arrêtons à « Tivella » (02/07). Cette crique prend son nom du rocher central de plage en forme de « tortue ». Nous y verrons surtout une forme de rat ou souris avec même 2 rochers pointus dans le maquis  pouvant évoquer un chat  à l’affut caché dans les broussailles, prêt à bondir. L’eau est claire et les oblades nombreuses. 2 barracudas chassent sous le bateau, narguant le capitaine pirate qui ne peut s’empêcher de sortir le fusil harpon, cible harponnée, mais elle se détache….

Départ le lendemain après une petite baignade matinale et un tour sur la plage, pour l’abri de « Paragnanu », après avoir fait un stop en milieu de journée à « Roccapina », dominée par  son célèbre Lion (Taffoni évoquant un lion couché, dont la couronne est formée des ruines d’une enceinte moyenâgeuse, et sous la gorge duquel, les bergers trouvaient abri, et qui a peut être également servi de grenier  à blé) et une tour génoise. La Cala di Roccapina est très réputée pour sa plage de sable fin et (encore !) ses eaux turquoises. Nous y ferons donc un après-midi pour en profiter sans toutefois, y rester le soir car elle est très fréquentée !

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Commencent ensuite la réserve des bouches de Bonifacio, au décor plutôt aride parsemé de roches calcaires claires, de blocs de granite, de maquis odorants à la végétation basse. L’arrivée à Bonifacio marque une césure minérale avec sa falaise calcaire haute de 80m et longue de 1600m.

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Nous passons la nuit au mouillage de « Paragnanu », sous un coucher de soleil magnifique sur les falaises de Bonifacio, en vue d’arriver tôt au port le lendemain.

Cette cité, dont le nom vient du marquis de Toscane Boniface II , domine la mer des 2 cotés et le lieu a toujours constitué un abri naturel.

Coté informations portuaires pour les marins : 57€, pas de Wifi, Sanitaires en très mauvais état (pré fabriqués, où les douches Ecossaises sont conditionnées par un jeton de 6 min) et l’environnement la nuit est extrêmement bruyant : nous serons d’ailleurs arrimés sur le ponton en face du B52, bar aux puissants décibels animé jusqu’ à 2h du mat. Mais le hasard fait bien les choses. Nous retrouverons Sawadee pour la fin de soirée et profiterons ensemble de la musique, pendant que les filles danseront sur le pont.

Bonifacio s’est aussi l’occasion d’aller faire un coucou à Catherine, Tchitchi, la maman de Géraldine, dont la maison familiale trône sur le port avec une vue imprenable sur le paseo et la succession des bars/ restaurants.  Merci encore, dame Catherine, pour ce petit déjeuner de roi, lors duquel nous découvrons le pain des maures (un pain rond légèrement sucré contenant noix et raisins), la confiture de myrte et le miel corse sans oublier ce fabuleux couscous cabri du soir !

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La visite de la ville nous amène naturellement à la citadelle (ville haute) à l’ambiance parfois moyenâgeuse, qui était si bien protégée, entourée de remparts et de 7 tours rondes. Nous y pénétrons par la porte de Gênes, qui offre de magnifiques panoramas sur le port, la route du col et la mer et le fameux grain de sable, un rocher isolé, posé au milieu du bleu de la méditerranée.  Cette porte était l’unique entrée de la ville et il fallait passer 8 autres portes successives ainsi qu’un pont levis pour parvenir à la place d’armes. La ville haute était équipée de citernes (à défaut de source) et on y trouvait des silos à grain ainsi qu’un moulin à vent juste à côté. Les rues y sont étroites, pavées, surmontées d’arcs-boutants et d’arcades reliant les hautes maisons entre elles, et servant de gouttières pour récupérer les eaux de pluie vers les citernes privées ou la réserve communale. Les entrées de ces dernières sont constituées pour la plupart d’escaliers abruptes qui ont parfois remplacé les échelles amovibles dont se servaient les habitants pour se protéger en les retirant pour la nuit ou lors d’attaque ; difficile donc pour l’assaillant de pénétrer dans ces maisons, qui avaient alors tout le confort nécessaire pour résister en autarcie, possédant chacune son four, sa citerne, son cellier. 

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Nous passons devant l’escalier du roi d’Aragon, 188 marches irrégulières taillées dans la roche calcaire de la falaise, qui, selon la légende, auraient été creusées en 1 nuit, lors du siège de la ville par le roi Alphonse V d’Aragon en 1420. Il aurait fait fermer le port par une chaine de fer et posté 5 navires à son entrée pour éviter tout ravitaillement de la ville. Une flotte génoise serait arrivée pour libérer Bonifacio. En réalité, les moines du couvent Sainte Marie auraient aménagé cet escalier pour accéder à la source d’eau potable Saint Barthélemy située tout en bas et accéder à la mer.

Nous continuons la visite vers le bosco, plateau couvert jusqu’ à la fin du 18eme, d’oliviers, genévriers, lentisques pistachiers au bout de la ville où se situent restes des moulins à vent, jusqu’au cimetière marin, nommé également cimetière Saint François. Construit en 1823, il englobe une partie d’anciens jardins d’un couvent franciscain et est certainement le plus beau de Corse, et le plus méridional. On y trouve un vieux puit de 1398, et les tombes sont de petites chapelles ou mausolées familiaux accolés les uns aux autres, créant une sorte de mini ville.

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Au bout de ce promontoire se situe le gouvernail. Il s’agit d’n passage et de tunnels creusés sous la falaise vers 1880 par le génie militaire français, qui permet d’accéder via 168 marches humides à une salle « belvédère » dans la roche. Située à 10m au-dessus de la mer cette cavité, offre un panorama format 16/9eme, et un excellent poste de défense.

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Nous proposons le lendemain à Catherine, ainsi que Thomas et Raphaëlle (des cousins de passage dans la maison familiale) de faire un tour dans les fameuses îles Lavezzi, archipel le plus au sud de la France, constitué d’ilots et d’écueils au milieu d’eaux cristallines, offrant criques au milieu de rochers aux formes arrondies… souvenirs de jeunesse pour Tchitchi (et Geraldine) qui y a tenu une paillotte sur la plage Arinella, menant une vie de robinson. C’est sous 25 nœuds que nous reviendrons, (cette partie de Corse est d’ailleurs souvent très ventée) en version sportive (Solent + 1 ris) après une belle journée piquenique mouillage à la cala di Ugrecu. Paysage surprenant de rochers ronds dans des eaux translucides. Le spectacle est aussi beau dans le fond et les effets de la réserve naturelle des bouches de Bonifacio se font ressentir : dentis, daurades royales de belle taille, ormeaux, innombrables castagnoles qui s’ébattent au milieu des posidonies.  Titouan amène Catherine en balade kayak entre les rochers. Seul le vent empêche d’en profiter au maximum et de prendre les photos idylliques des brochures à touristes.

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Après avoir laissé nos passagers de la journée entre les mains des sauveteurs des mers, qui ont gentiment accepter de nous aider pour les déposer à terre, vu que nous n’avions pas accès aux pontons du port pour cause d’embouteillage à l’entrée, nous partons pour un mouillage à Piana. 

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Il s’agit d’une ile plate au nord de l’ile privée de Cavallo (résidence de Roberto Benigni, Jean castel, Clotilde Courau, Bill Gates…) presque reliée à la corse par un passage de sable où la profondeur de l’eau n’excède pas 70 cm.  Paradis des kite surfeurs et autres sportifs du vent de de l’eau, c’est un endroit assez venté bien que relativement protégé. Réussite d’ancrage au bout de la 3 -ème tentative… le vent n’a pas diminué.  

Cette partie de la corse abrite certaines des plus belles plages. Rondinara, notre destination suivante, en est un exemple : une baie toute ronde bordée de sable fin (encore !!! on s’en lasserait presque wink) et aux eaux aussi chaudes que transparentes.  Elle est encadrée par un grand lac offrant un paysage improbable. Nous aurons même droit à un concert le soir au restaurant surplombant la plage.

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Un dernier passage par les lavezzi via un mouillage Cala Lazarina, pour   faire un tour en kayak au milieu des rochers arrondis, et dormir devant la pyramide de granite construite en hommage aux victimes de la « sémillante ».  Ce navire militaire, quitte le port de Toulon le 14 Février 1855 à destination de la Crimée, avec à son bord, 750 hommes et du matériel de guerre pour venir renforcer le front du siège de Sébastopol. Pris dans une violente tempête et de brouillard, le bateau heurtera les écueils à grande vitesse et coulera de nuit sur l’ilot rocheux, ne laissant aucun survivant.

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Nuit au milieu des puffins et de leur cris si particuliers…

Prochaine étape : la Sardaigne !

Publié le 09/08/2022 19:23  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Golfe de Valinco et Propriano  -  par Gayel

C’est donc sous un grain léger que nous quittons donc le Golfe d’Ajaccio pour nous diriger vers le modeste port de Propriano (dont le tarif défie toute concurrence avec 50 € pour 2 jours, douche, elec et wifi hasardeux compris). Propriano, niché au fond du golfe de Valinco, est une ville chargée d’histoire. Habitée dès l’âge de bronze, elle y accueilli successivement des communautés grecque, romane, pisane et turque. Ce fut d’abord un petit port de pêche jusqu’au début du XXIème siècle, dépendant de la commune de Fozzano, avant de connaitre un réel essor en 1906 et d’être de  nos jours une des principales stations balnéaire corse. Nous y retrouvons Turquoises et Sawadee pour une petit resto.

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 Nous profitons de cette escale pour louer une magnifique ford fiesta tunning afin de découvrir les terres ; Direction Filitosa, site préhistorique important, remontant au néolithique (6000-2000 av JC), où d’étranges monolithes anthropomorphes occupent une vaste vallée flanquée sur un escarpement rocheux. Le site abrite également un olivier millénaire classé.  Ces vestiges prouvent que la Corse fut occupée très tôt, offrant des conditions favorables de développement humain.

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Nous continuons avec la visite d’une productrice d’huile d’olive, avant de nous diriger dans la vallée du Rizzanése et Santa Lucia de tallano pour passer le reste de l’après-midi dans les piscines naturelles de ZOZA. Baignade, sauts des rochers, drone… un régal ultra rafraichissant !

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La journée se termine par Sartène. Nous arrivons 10min avant que ne commence un concert polyphonique des chœurs de Sartène, dans l’église Santa Maria Assunta, sur la place de la libération au centre du village. Il reste de places, ce qui réjouit les enfants dont les habitudes musicales s’éloignent fortement de ces chants traditionnels.  La place se révèle ombragée et animée avec ses cafés où l’on aime échanger les nouvelles locales.

Le coucher du soleil nous offre un magnifique spectacle en partant. La ville, batie tout en hauteur, en amphithéâtre, se nimbe de lumière à cette heure.

La suite de nos aventures nous amène à Campomoro, large baie ouverte au nord, où nous resterons 3 jours afin que les enfants passent leur niveau 1 de plongée afin de pouvoir ensuite expolrer nos escales en famille. Le mouillage abrite de temps en temps les dauphins qui ne s’approchent  que timidement des bateaux.  Au Rdv snorkeling : barracudas, girelles paon, castagnoles et oblades.  Nous ferons la dernière plongée avec eux à 20m. {nudibranches, spirographes, corail, corb…}.

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La baie est dominée par une tour génoise massive, fortifiée d’un mur d’enceinte en étoile. Un petit air d’ailleurs ici aussi avec le bourg tranquille, les maisons cachées entre les eucalyptus et la myrte, et la splendide plage de sable fin.

Publié le 02/08/2022 14:49  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Golfe d'Ajaccio  -  par Gayel

La navigation suivante nous amène à Ajaccio, en passant par les îles sanguinaires, dont le nom n’est pas le résultat d’une sanglante bataille de corsaires, mais celui de la couleur de la roche le soir au coucher du soleil.  

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Mouillage au niveau de la plage Trottel, devant le quartier des étrangers. Nous y retrouvons par hasard, Turquoises et Millésime, occasion d’un nouvel « apéro bateau » si sympathique ! Nous profitons du dimanche pour faire un tour dans la cité natale de Napoléon (le 15/08/1769), capitale de la Corse avec ses 83 000 habitants… Un peu d’histoire s’impose et il nous faut cultiver nos enfants qui profitent allègrement de ces mois de villégiature : direction la Maison Bonaparte datant de 1682 (nous pensions y trouver une exposition des batailles de l’empereur, reconstituées en Playmobil mais c’est dans un autre endroit fermé ce jour…dommage !). C’est quand même l’occasion de réviser un peu notre histoire et la vie de Napoléon qui vécu 9 ans dans cette demeure avant de partir sur le continent faire ses études et devenir si célèbre.

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Nous ferons un détour par le marché pour y sentir une nouvelle fois les flaveurs des charcuteries corses, lonzo, coppa, figatelli et fitonis, des fromages aux herbes du maquis, du miel et de la nepita (menthe sauvage bien rafraichissante en boisson ou en glace). Comme nous sommes dimanche, pas mal de sites sont fermés (palais Fesch notamment mais, en revanche, il y a  un vide grenier qui nous permettra de trouver des bouquins pour les enfants. wink

Nous traversons le Golfe d’Ajaccio pour aller au mouillage à la plage de mare e Sol (nommée également plage d’argent à cause de son sable blanc très fin) où nous retrouvons des eaux cristallines, bordées de rochers émoussés par les vents rappelant les Seychelles. Elle se trouve à coté de l’ancien port de Chiavari, où on débarquait les bagnards destinés au pénitencier un peu situé non loin. Snorkeling pour tous + chasse pour le capitaine qui, retrouvant son instinct primitif, revient fièrement au bateau avec  2 rougets de belle taille, un Sard et  un poulpe en guise de trophée !

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 C’est avec la baie de Cacalu que nous terminerons notre escale dans ce golfe : au pied  d’une des nombreuses tours génoises, pas trop de bateaux, un petit côté sauvage plutôt sympa. Un léger grain nous donne des lumières splendides, occasion de les croquer en aquarelle.

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Publié le 02/08/2022 13:12  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
CALANQUES DE PIANA / GOLF PORTO ET CARGESE  -  par Gayel

Il nous faut quitter ce petit lieu paradisiaque pour un autre, un peu plus bas : les mythiques calanques de Piana du Golfe de Porto ! Petite navigation toujours sous le soleil, en longeant les cotes et la réserve de scandola, histoire de faire plusieurs haltes découvertes : l’anse de Grattaghia pour un peu de snorkeling au milieu des castagnolles et des oblades (pas mal de méduses en revanche !), l’effet « reserve » est clairement perceptible, les dorades, Sars et Dantys sont vraiment gros et non peureux, nous pouvons vraiment profiter de leurs ballets. Seconde escale à Girolata pour une visite. (sur les conseils de mister Romano wink. Scandola est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, pour ses paysages minéraux à couper le souffle, où se les ocres se mêlent au rouge et noir pour donner des décors creusés par les vents et marées qui laissent libre cours à l’imaginaire. On y devine moults personnages et bestiaires fantastiques en fonction des lumières accrochant ses murailles. Un régal ! On y trouve également des orgues basaltiques horizontaux.

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Girolata :  Un air des Antilles pour ce micro-village aux tendances hippies, accessible uniquement par la mer ou par un sentier pittoresque.  Dominé par un fort génois, nous y trouverons la plus petite capitainerie que nous ayons vu jusqu’ici, quelques vaches sauvages sur la plage, au pied des 3 échoppes, genre « cases » où on trouve de tout (même du gaz et du champagne !) 

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Nous plongeons l’ancre pour le soir à la plage de Ficajhola et avons la chance d’être le seul bateau pour la soirée. Du coup ancre parfaitement mise dans le sable et plage flanquée de 2 montagnes, abritant quelques cabanes de pêcheurs juste pour nous !  Ce sera l’occasion de visiter en kayak le lendemain le reste des calanques, à la recherche de la grotte des amoureux.  Selon la légende, les couples qui s’embrassent sous sa voute restent liés toute leur vie… bon, on a trouvé de belles grottes mais pas celle-ci.   Les faucons pèlerins, Milans royaux et Goélands d’Audouin (au bec jour, endémiques de la région) au-dessus de nos têtes nous offrent des ballets aériens spectaculaires ;

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Nous partons ensuite, via une navigation plus sportive, sous 20 nœuds avec rafales ‘6 à 7 beaufort + houle de 1.5m) pour rejoindre le port de Cargèse.  (66pour Krysfil avec douches elec et wifi moyen + gasoil juste au bout pour que nous refassions les pleins). L’arrivée des bateaux est plutôt folklorique : un catamaran de location renoncera après plusieurs tentatives, laissant un Dufour 412 nommé Turquoises à nos coté. Cela nous permettra de rencontrer Francine et Daniel que nous recroiserons plus tard. Nous prendrons l’apéro le soir même avec nos autres voisins, Yvon, Hervé et Richard qui remontent leur bateau vers Marseille, depuis la Grèce. Visite de Cargèse (pour info = 66€ le port pour  Krysfil de 10.85m/ facile  pour l’avitaillement au village +  laverie) dont l’accès du port se fait par une rude montée le long du cimetière sous 40° ! Nous y trouverons également une magnifique nasse à muréne artisanale en bois de myrthe.

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Publié le 14/07/2022 13:17  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Balagne  -  par Gayel

Dimanche 12/06, on lève l’ancre du magnifique mouillage de Porquerolles : direction l’île de beauté. Peu de vent pour ce début de traversée, moteur sur la première partie. Vers 16h45, le Krysfil croise de près, un rorqual, très reconnaissable à sa petite nageoire dorsale, comparée à la longueur de ce mammifère pouvant atteindre 22m. Nous sommes en effet dans la zone du sanctuaire pelagos créée afin de protéger les mammifères marins et leurs habitats des perturbations trop fréquentes de l’homme.

Les enfants sont enthousiastes à l’idée de faire les quarts de nuit avec nous. Au final, Titouan assure le 1er jusqu’à minuit avec Saskia, et Ewenn doit prendre le suivant avec Gael. Bon… autant le grand a bien apprécié le coucher de soleil, puis l’observation des constellations, autant la petite a préféré regarder le fond de sa couchette ! Conditions idéales même si le vent forcit et tourne en fin de nuit mais reste grand largue / travers. 

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Nous arrivons sur L’ile Rousse dans la région Corse de Balagne vers 7h30 soit (22h de traversée pour 125 MN), où nous resterons 2 jours au port (enfin ponton derrière les ferries, ne pouvant abriter que 6 voiliers). Excellent accueil de JC et Sylvain (détails sur tarifs, modalités etc. notifiées sur navily pour ceux qui veulent). Le port se situe juste avant la presqu’il de la Pietra, ou nous irons observer un magnifique coucher de soleil !

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Excursion dans le terres pour aller faire la route des villages de Balagne, qui offrent  des points de vue à couper le souffle et des balades  escarpées (Corbara, Pigna, San Antonino,  Aregno, Lumio, Monticello…). Visite du musée du trésor de Corbara, un des plus vieux village de la région (fondé en 816 par le prince Guido de Sabellis). Lors de la visite de l’église A Nunziata, nous découvrons un important patrimoine religieux, une collection de 152 pièces de vêtements sacerdotaux dont certains classés, 2 chasubliers magnifiques, et une bonne dose d’histoire pour comprendre les enjeux des différentes époques et occupations Corses. Bref, un bon début pour commencer à comprendre l’ile et son passé. 

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Nous allons jusqu’ au cirque de Bonifato, afin de faire la boucle randonnée de Ficaghjola qui allie sur 4 km pont de singe, virages à travers la foret et baignade dans la rivière Melaghja. Nous ne ferons d’ailleurs pas la rando en entier… trop envie de profiter des cascades et piscines naturelles du site.  Un vrai moment de fraîcheur !! 

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Retour par la plage  pour  une dernière baignade avant de rentrer au port. Nous y rencontrons l’équipage du « Sawadee », bavaria 42 ressemblant fortement à Kiran quant à son équipement, son âge et sa provenance. Apéro avec  Hervé, Laetitia et leurs enfant  Maxence et Eva, qui a l’âge d’Ewenn). Ils font également un trip de  plusieurs  mois et  nous espérons être amenés à le recroiser !

 Départ le 15/06 vers le désert des Agriates, où nous plantons la pioche dans l’anse de Trave. Site splendide : eaux cristalline, plage de sable fin, montagne derrière et…. Personne ! Petite session de ramassage d’œil de ste Lucie et rando dans le désert.

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Nous en repartons le 17 pour Calvi pour balade et achat d’un téléphone pour Gaël car il n’a pas apprécié la session chasse sous marine…. Quelques dauphins au loin lors de la navigation. Mouillage sur sable le soir dans la baie d’Algajo, en face de Calvi pour une nuit calme après kayak et snorkeling.

Calvi : Bon accueil avec aide à l’amarrage (idem : infos sur navily quant au tarif, commodités etc…). Nous en profitons pour deguster quelques spécialités locales, lonzo, coppa, et Cap Corse dans sa version spritz....sympa très frais. !!

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Nous n’y restons qu’1 soir car la nuit se révèle bruyante à cause des bars qui longent le port. A 5h du mat, réveil très violent de notre voisin de ponton, propriétaire d’un bateau à moteur TOP MOTOR bruyant et  polluant, qui nous accusait à tort d’avoir débranché sa prise de quai, et qui vraisemblablement n’aimait ni les femmes («  je ne parle pas aux femmes ») ni les bateaux en escale. Ces braillements ont réveillé une bonne partie du port et fini d’achever une nuit déjà courte…

Pour le plaisir de vous emmener glisser avec nous, une petite vidéo de durs instants à bord en route vers Nichiareto le 19/06...

Nous y trouvons un mouillage sur sable calme et stable. Nous avons eu la surprise de découvrir que la tache sombre soigneusement évité lors de notre mouillage, s’avère être non pas un banc de posidonies mais l’épave d’un Dufour 425 qui avait du bruler quelques jours pus tôt.. Coque gisant avec mat, plus aucun pont ni aménagement…impressionnant. #decruvreursdepaves 

Réveillés tôt par des experts/plongeurs venant inspecter l’épave nous sommes sommés de nous écarter et donc filons vers Galeria, mouillage à côté de la plage de petits galets noirs de Riciniccia (empennelage quand même car le vent forcit en arrivant). Situé en face de Galéria, juste à côté du delta du Fango. Nous décidons d’aller avec nos kayak explorer ce delta, mais il s’agit d’une BAM (réserve de biosphère classée, abritant tortues cistudes, hérons, amphibiens, poules d’eau avec leurs petits à cette période, libellules rouge etc…). L’accès est donc très règlementé et nous parcourons les 4 bras du Fango dans  un calme absolu, les sens en alerte pour observer cette faune et flore si riche.

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Nous profiterons également de cette escale pour aller manger au restaurant « la cabane du pécheur » en bout de plage. Pas donné mais pittoresque : les pieds presque dans le sable, face aux vaches sauvages vaquant sur la rive, à déguster filets de mostelle, de chapon et autres poissons.

Prochain Article : Ouest Cosrsica !

Publié le 01/07/2022 13:22  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Figaro Nautisme  -  par Gayel

Coucou les amis ! Grâce à Karl on parle de nous dans un article du Figaro Nautisme... Bref on parle bouffe et bateau donc bizarrement notre gourmandise ressort ...

https://figaronautisme.meteoconsult.fr/actus-nautisme-lifestyle/2022-06-09/63566-en-mer-il-faut-savoir-se-mettre-a-table

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Publié le 15/06/2022 09:46  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Porquerolles  -  par Gayel

Après une belle journée très (trop) calme au moteur et au portant ciseau tangonné, nous voici à Porquerolles en face de la plage d'argent. Joli spot, malgré la température de l'eau (17° ?)  bien refroidie par le mistral des 3 derniers jours et pas mal de méduses..

Bisous

Publié le 10/06/2022 19:39  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Découverte de Krysfill  -  par Gayel

Une semaine que nous sommes partis des marais vendéens. Le programme a été bien chargé depuis (comme la voiture). Après 8h de route sans encombre jeudi, Chrystel et Renan nous ont récupérés bien fatigués mais suffisamment en forme pour une petite soirée avec Nicolas, Chris et bébé Ulysse qui venaient de passer quelques temps sur Krysfil.

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Vendredi : 1ere journée d’avitaillement, prise en main du bateau clôturée par un tour en remorqueur, nommé « Vacheron » avec Renan. Excellent cadeau d’anniversaire que cette expérience : l’impression de voler plus que de naviguer, et quelle puissance dans ces remorqueurs !

Une petite Vidéo pour découvrir...

Samedi : avitaillement suite et vu qu’il fait 30°, petit tour l’après-midi dans les calanques, avec baignade dans la calanque des tamaris, vers Sausset les pins. C’est l’occasion de faire connaissance de plus près avec les méduses locales…Titouan et Gael pourront confirmer qu’elles sont plus agressives et urticantes que chez nous ! (Beau gosse le Titou !) (on mettra pas la photo de Gael... eek)

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Nous terminons la journée par un petit restau avec Krysfil sur Aix en Provence, histoire de gouter quelques spécialités genre pieds paquets, alouettes sans tête ou daube de joue de bœuf.

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Dimanche, anniversaire du mouss’ Ewenn fêté dignement par une sortie idyllique avec Chrystel, Renan, Lison et Renée (correspondant allemande de Lison qui nous aura régalé de son gâteau à la crème au beurre…pas très léger mais excellent !).  Mer belle, calme 10 nœuds établis, et plage du verdon à l’arrivée.  Merci encore les z’amis de nous permettre de réaliser cette belle parenthèse sur la méditerranée à bord de votre vaisseau !

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Départ lundi matin pour la calanque de Sormiou. Si elle se révèle d’un calme olympien à notre arrivée à 16h, elle nous réserve vents catabatiques et grain pour la nuit, qui fut du coup très agitée avec 3 dérapages. Nous qui avions tenté de viser un trou avec du sable et sans posidonies… En tout cas bon test pour la manœuvre et l’alarme de mouillage !

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Nous partons mardi matin vers la Ciotat. Navigation au portant mais plutôt sportive avec 20 nœuds et rafales allant jusqu’à 35 nœuds. Arrivée vers 12h au port avec 1ere prise de pendille brillamment réussie par le captain, malgré son dos bloqué, et son équipage.  Un BMS est annoncé pour jeudi, donc nous restons au moins 2 jours dans ce port, histoire de visiter la ville, reposer le dos après l’osthéo, profiter des magnifiques plages aux eaux cristallines, avant de viser Porquerolles fin de semaine puis LA CORSE !

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Ps : Les pièges disséminés dans le port nous laissaient présager la présence de petits rongeurs pas toujours sympathiques. Suspicion confirmée par une visite surprise nocturne . Chasse au rat à 3h du mat !

Publié le 08/06/2022 21:11  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Reload !!! Boucle Méditerranéenne  -  par Gayel

Bonjour chers lecteurs,

Nous vous avons un peu abandonnés depuis 2016…. Le retour à la vie de terriens a trop vite repris ses droits et ses contraintes. La vente trop rapide de Tsaëlou cry, la déprime… bref nous n’étions pas très motivés pour vous narrer notre vie…

Heureusement le virus de la mer et des voyages ne nous a pas quitté ! On ne se refait pas !

Durant ces années hors blog, nous avons voyagés par des voies plus aériennes rapides et chronométrés… vers Grenade, Rome, Séville, Dubrovnik, Crête, Londres, Sardaigne en multivan…..

Sur un plan plus marin, malgré un très gros saudade de notre cher Tsaëlou, nous avons tenté le trimaran, via Tribule un Tricat 22 Sport… en effet c’est fun et sport… mais ne correspondant pas à notre programme nous ne l’avons conservé qu’un an. Après un intermède immobilier (Projet de rénovation en famille d’une ancienne Miellerie), nous avons investit dans notre nouveau navire Amiral, Altaïr un Sun Rise 34 ! Il trône fièrement dans le bassin des Yachts de la Rochelle. Il convient parfaitement à nos ronds dans les pertuis et à son rôle de garçonnière pour Titouan et Ewenn scolarisés sur LR. (Vous verrez ils ont un peu grandis…)

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C’est donc ce virus de la mer qui nous fait reprendre le clavier et surtout nos manivelles de winch ! Cette fois ci nous prévoyons de vous emmener dans nos valises pour vous faire découvrir les eaux turquoise et bleu profond de la méditerranée, un projet de balade en famille de 3 mois, au grés des vents, courants et envies vers les perles de méditerranée : Corse, Sardaigne, Sicile…
Le leitmotiv est : Pas de programme … Pas de Programme, Carpe Diem !!

Vous l’aurez compris distance et timing font qu’Altaïr ne sera pas de la partie. C’est donc à bord de Krysfil un Sun Fizz 41 que nous embarquerons dès demain à Port de Bouc ! Ceci grâce à la confiance et à la générosité de nos amis Cristel et Renan !! Vous vous rappelez ? Nous nous sommes rencontrés autour d’un WC bouché à St Pierre en Martinique ! Ça scelle des liens !! Nous avons surtout quelques miles, belles histoires et ti punch’ en commun ! MERCI MERCI Cristel et Renan !!

Ça vous tente ? Alors on vous embarque avec nous ! Vous trouverez ici notre position.. en attendant les premières photos…

Les 4 ragondins des mers...

Publié le 01/06/2022 13:16  - 5 commentaires 5 commentaires - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Articles de Juin et Juillet  -  par Gayel

Coucou les z'amis lecteurs, 

Dans la spirale de la reprise nous prenons  enfin le temps de publier les derniers articles de journaux relatant notre  épopée.

Merci à notre reporter local, Pierrick Carteron.

Bientôt l'article épilogue...

Publié le 03/08/2016 20:52  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Du nouveau, du tout beau  -  par saskia

Le rythme de la vie en métropole reprend vite (trop vite!) le dessus... Nous avons internet depuis vendredi dernier et je profite de quelques instants sans les enfants (récupérés par les mamies) pour mettre un peu le site à jour.

Au menu, des photos, des images et du soleil. Donc vous trouverez enfin sur les liens ci-contres,  nos clichés des Bermudes et des Açores... 

Bonne lecture 

Ps : A venir.. les derniers articles de la presse. et quelques films (mais  là.. le montage prend du temps!).cheeky

Publié le 11/07/2016 16:47  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bravo!  -  par Daniele

quelle aventure!!Même de loin j'en frissonne et vous félicite pour ce challenge Maman que je suis j'imagine la tension et le soulagement d une maman et d'une mamie de vous voir arriver aCharron.  Vraiment une grande admiration et je vous enlace tous les quatre  

Publié le 25/06/2016 23:43  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
18/6 Acores - Charron J7-J8 - Sacrée île !  -  par Gayel

Ce matin, nouveau rail, mais celui-ci sans possibilité d'éviter les routes de collision, aucune réponse à la VHF, au début ils sont 3 puis 5, puis 10, 15, 20, il en sort de partout et foncent vers nos étraves ! Les dauphins viennent nous saluer pour ce dernier lever de soleil en mer, un de ces instant magique qui fait oublier bien des traumas maritimes. Qu'ils sont beaux avec leur ventre blanc qui scintille dans ce jeune soleil. Merci Neptune.

Dans quelques miles et quelques heures, nous allons recroiser notre sillage à l'entrée de la baie de l'Aiguillon. Nous avons emprunté la passe descendante du pont le 12 juillet dernier, les yeux et le cœur encore chargés d'émotions de vos accolades et derniers baisers.  En cette nuit du 18 au 19 juin, nous embouquerons le pertuis breton par sa porte Nord, épuisés, mais ravis de cet accomplissement, et prêts à vous enlacer chaleureusement.

De Chauveau au phare des Baleines, en passant par ses plages de sable fin, ces oasis verdoyantes, ses marais salants, ces bancs de sables, ses colères et ses courants,  il nous aura fallut quasiment un an pour faire le tour de cette île blanche, cet Everest du marin.  Un an pour boucler le tour de .... l'île de Ré. Et tout ça sans même y poser un orteil !! Même avec un super rating, je ne pense pas qu'on finisse sur le podium de cette édition 2015-2016 du tour SRR.

Bon certes on a un peu trainé en chemin. Mais que c'était bon. Pas tous les jours drôles bien sûr, mais que de merveilles avons nous vu, quelles expériences avons nous vécues, que de rencontres avons nous fait., gravées dans nos mémoires et  dans nos cœurs, certains que les horizons de nos enfants s'en trouveront agrandis.

18 pays,  77 îles accostées,  environ 11 000 Miles nautiques parcourues (plus de 20 000km) soit un demi périmètre terrestre, les enfants disent un demi tour du monde, mais là ça devient présomptueux. Par cet aspect comptable ça peu paraitre énorme, mais finalement ce n'est qu'un an de vacances et de bonheur en famille mis bout à bout et le tout dans un shaker en bois qui a su entretenir le lien, notre fidèle Tsaëlou.

Je ne vous souhaite qu'une chose, ayez comme nous la folie de suivre vos rêves et de les vivres jusqu'au bout. Ce sera dur, mais ne renoncez pas, le bonheur est souvent à ce prix. Et surtout continuez à faire de nouveaux projets. De notre coté, on va murir nos prochaines aventures et on reviendra vous les conter, si bien sûr nous ne vous avons pas trop ennuyés avec la dernière....

Bises des 4 ragondins des mers, de retour dans les eaux françaises.
Le 18/06 à 6h30 TU : 45 42N 4 29W distance parcourue : 1175 MN distance au but (Charron) 148 MN.
Arrivée prévue entre 3h et 7h à Charron, puis back home et douche chaude !!

Publié le 19/06/2016 03:34  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
17/6 Acores - Charron J6-J7 - Nuit sous rail de C....  -  par Gayel

A la tombé de la nuit nous sommes à 90 miles au Nord Ouest de La Corogne. Un petit run plein vent AR et on y serait pour le petit déjeuner demain matin. Alors Tapas ou on se casse ? Trop tôt pour tapas et cervevas, certes mais de bons churros dans un chocolat chaud qui tiens plus de la crème dessert que d'une so cute cup of tea c'est super tentant. Non ce n'est pas raisonnable, on a envie de rentrer, on nous attend et en plus ça nous ferai traverser ce rail de cargo que l'on a pris soin d'éviter en face du cap Finistère espagnol, du coup allez on continue notre route. Adieu tapas et churros....

Eviter le rail, oh la bonne blague ! Certes nous sommes à 100 miles au nord de ce dernier, on ne passe pas dans le "chemin balisé" sur la carte, mais les cargos eux une fois sortis du rail, ils ne disparaissent pas !! Ils visent ou sortent du rail de l'autre Finistère; le breton; tout en prenant un peu plus d'espace entre eux mais à peine. Et puis ce n'est pas comme si on traversait les routes commerciales entre le nord de l'Europe; où sont situés les plus gros ports de commerce du monde;  et le reste de la planète maritime !

Pour la sérénité d'un équipage en pleine forme comme nous pas de soucis !! A 21h passe encore. Mais de 2h à 5h ils ont raison de la partie de "candy crush" de doudou, rendez vous compte elle a à peine passé un niveau !! Bon c'est vrai qu'il y a plus reposant que de voir défiler pendant 6h des cargos en tous sens surtout quand il y en à plus de  20 à l'écran qui se doublent et s'évitent comme ils peuvent, dont 4 simultanément en route de collision avec nous ou de toute façon trop proche. Pas très stressant non plus nos appels VHF, sans réponse, tant que le cargo n'est pas dans notre viseur ou plutôt l'inverse et qu'il arrive à 16 nœuds ... "Pas de problème je vous ai vu !" Euh, certes mais si vous pouviez vous écarter un poil afin d'être sûr de ne pas mettre en péril nos crash box, et de seulement subir vos vagues d'étrave se serait sympathique...

Enfin c'est passé, ça c'est fait. Dans 115 miles ce sera les eaux de la zone économique française. On doit être sur la bonne voie.

Coté météo, j'ai bien l'impression qu'on arrive sous votre gros nuage français, et que même si on a attrapé le soleil par les bretelles, ce matin il a du mal à percer. Toujours 20 nœuds de vent 2 à 2,5m de houle hachée par le travers, avec un Tsaëlou qui a du mal à descendre en dessous de ses 8 nœuds de moyenne depuis 3 jours, ça use. Surtout ça tape fort tout le temps sous la nacelle et le pont est trempé en permanence. S'il n'y avait que lui... Hier soir on a vidé environ 100/150L d'eau sous la couchette à Titou, le bouchon de pont de la crash box doit être mal vissé, ou le joint HS et surtout il est quasiment en permanence sous l'eau. Donc on joue les Shadocks sous les planchers. Notre réserve de pattes en a un peu souffert car elle était sous le lit. Don't worry on a de quoi encore tenir le siège de La Rochelle.

Les loulous dans tout ça ? Ils sont adorables, je pense qu'ils ont perçus qu'il valait mieux la jouer discrète entre les deux zombis irritables qu'ils croisent de temps à autre. Non blagues à part ils sont super et passent leur temps à jouer aux cartes, aux légos et à dévorer des piles de livres numériques après leurs devoirs matinaux. Ils sont impatients de rentrer, de retrouver leurs grands parents, leurs copains et leur maison. Ils décomptent les miles et les jours.... comme nous. On les comprend et je les admire de supporter tout ça sans broncher, dimanche ça fera tout de même 26 jours de mer en 1 mois et demi. Pas si mal pour des marins de la Sèvre Niortaise. Hier matin les Cruising Bird étaient à 40 miles au SSW en bonne forme. Nico devrait gagner son pari d'arriver avant nous (samedi soir), heureusement qu'ils avaient 150 miles de moins à faire...

Bises des 4 Ragondins des mers.
Le 17/06 à 7h30 TU : 44 52N 08 23W distance parcourue : 999 miles (nouveau record des 1000 miles en 6 jours moins 3h, moyenne >7 kts), distance au but (Charron) 324 miles.

Publié le 19/06/2016 03:07  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
territoire espagnol  -  par mamoutine

Bon, ça y est, on en est sorti de cette dépression, maintenant il nous reste la mer en bataille et 20 nœuds de vent. Nous venons de larguer 2 des 3 ris et nous avons de nouveau un génois au complet. Tsaëlou essaye de ce frayer un chemin dans ce terrain de cross. C'est mal foutu la mer, c'est l'inverse de l'automobile, quand tu ne peux pas avancer faute de vent c'est une autoroute, quand il y a du vent pour avancer c'est un champ de bosse parsemé de troncs d'arbres couchés en travers.

Promis prochain bateau de croisière, il y aura des essuies-glace comme sur les fiftys des papys anglais !!

Instant magique que ce lever de soleil sur la France après une nuit presque reposante. Non non on ne la voit pas encore, mais je sais qu'elle est là cette côte française dans l'axe de nos étraves. Nous venons de pénétrer dans les eaux territoriales espagnoles , demain à la même heure nous devrions dépasser très au nord le si délicat cap Finistère et déboucherons dans la baie de Biscay, plus connue sous le nom, non moins redouté, de Golf de Gascogne.  Espérons que ce dernier aura lu nos mails, en aura compris qu'on a notre dose, et qu'il ne roulera pas trop des mécaniques sur notre passage. 

Hier après midi, nos amis de Cruising Bird ont croisés notre route pour commencer leur descente vers Gijon.

Ils étaient à 21 miles dans notre SSW,en bonne forme malgré une GV un peu déchirée. Même avec leur 2m30 de plus à la flottaison ils n'ont rien repris sur Tsaëlou. Satisfaction tout de même, réminiscence de mes années régates, "tu pars devant et tu creuses l'écart".... pour le moment on creuse plutôt les quarts... :).

Un petit clin d'œil à ma petite sœur Alizé et un gros "MERDE" pour son bac demain.

Nous sommes toujours dans le timing pour une arrivée dimanche avec la marée montante.

Bises des 4 ragondins des mers.
Le 16/06 à 6h00 TU : 43 59N 12 51W distance parcourue : 800 miles, distance
au but (Charron) 523 miles.

Publié le 16/06/2016 08:53  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
croisière moins cool!  -  par mamoutine

Moment de grâce lundi soir, une dizaine de dauphins offrent un magnifique spectacle aux enfants et à Saskia pendant plus de 10 min, on entend même leurs chants. On ne s'en lasse vraiment pas, c'est toujours la joie à bord  quand les dauphins nous font l'honneur de leur présence.Nuit de lundi à mardi montant crescendo de calme à agitée.

Au réveil le coulisseau de la têtière de GV est arrachée. Vu la météo pour la suite il faut se dépêcher de réparer. Je réveille Saskia, on affale la grand voile on la sort du rail de mat et du lazy bag et réparons le coulisseau.  Par 25 nœuds y a plus drôle.. Heureusement Saskia est récompensée de son réveil matinal par quelques jets de souffles de baleine  au loin, dommage, nous ne verrons guère plus cette fois ci.

Le crescendo continu, 2 ris, 3 ris, un bout de torchon devant. Les 30 nœuds annoncés sont largement atteints en début de soirée avec 35 nœuds établis. On craint pire pour la nuit. Le pire étant toujours certain, c'est avec le couteau entre les dents que nous passons la nuit avec 40 nœuds établis avec rafales à 42 (77km/h) et 4,5 à 5m de houle 3/4 Ar et particulièrement désordonnée. Croyez moi ça décoiffe, en plus j'ai des cheveux maintenant...La nuit est donc éprouvante, ça tape, et cogne de partout, Tsaëlou est plus salé qu'une vieille morue, mais il encaisse, il survole, sautille, rebondi de vague en vague. Nous sommes fier de notre bateau et de son pilote qui assurent comme des bêtes pendant que nous restons heureusement à l'abri dans la cabine à ramasser tout se qui vole et essayer nous même de ne pas tomber à chaque vague. Une nuit à 9 nœuds en permanence, des surfs à 12,13, 14, 15 nœuds interminables dans un vacarme assourdissant. Nouveau record à 17,9 nœuds et 200 miles en 24h.

Malgré tout notre doudou chef cook, pour s'occuper la tête (et nourrir nos ventres affamés) a décider de vider notre grosse bouteille de gaz US si chèrement acquise. Elle s'y atèle à coup de couscous aux kefta, lasagnes de thon, et hier soir  gratin dauphinois et petit poulet des Açores roti. Un régal pour le corps et l'esprit en ces heures difficiles, bravo et merci.Dans moins de 3h nous aurons atteint la mi-parcours, mais notre chemin de croix n'est pas terminé pour autant. Le vent ne devrait vraiment se calmer que jeudi matin. ça va être long, mais on va vers le mieux. On a quand même accroché le soleil avec nous ce qui arrange bien ce noir tableau. On essaye de vous le ramener pour dimanche à Charron.

Cbird était hier à 25 miles de nous un peu plus nord. Pas de news aujourd'hui pour le moment.

Bises des 4 ragondins des mers.Le 15/06 à 9h30 TU : 43 17N 16 14W distance parcourue : 646 miles, distance au but (Charron) 677 miles.Ps : Vous l'aurez compris puisque vous recevez de nouveau ces mails, nous recevons de nouveau la météo et vos mails qui nous font chaud au coeur.

Publié le 15/06/2016 14:19  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
SUITE LIAISON IMPROBABLE  -  par mamoutine

13/06 Açores-Charron J3Depuis 2h du matin le vent est complètement tombé comme écrasé par cettenappe de brouillard qui nous colle à la peau.  La mer malgré la petitehoule résiduelle devient glacis. Démarrage moteur pour quelques longueheures humides. Nos thons ont du mal à sécher...Petite vacation par Iridium avec Cruising Bird (CBird), ils sont à 11milesde nous plus au nord et ni nos AIS ni nos VHF ne se captent. Toutefois unpoint  rassurant dans ce brouillard leur détecteur de radar s'affolle caril captent notre radar, on est donc un peu visible...Croisement avec CBird au moteur, ils passent 1,5 mile devant, au moteur çacompte ?Comme je m'acharne depuis 2 jours sur mon téléphone Iridium pour capter unbout de météo, on demande à Cbird de nous attendre et on tente un échangeimprobable. Nico lui a réussi à capter le fichier météo. On créer donc unepasserelle wifi entre les bateaux et on échange. On pourrait presque faireune partie de jeu en réseau... Merci encore l'antenne wifi longue portée!!Nous passons encore quelques heures à essayer de configurer mon iridiumcomme le sien pour tenter une connexion satellite, en vain... Sur une idéede nico j'appelle l'opérateur, qui me confirme que depuis samedi le servicedata est hors service pour une partie des abonnés... je suis dedans, celadevrait se résoudre sous peu.Après ces échanges numériques nous tentons un échange concret de hautevoltige, le lancé de thon salé par dessus une parcelle d'océan. Rebond etenroulé sur le pataras de Cbrid, mais c'est tout bon le thon reste à bord.Ils vont pouvoir se régaler eux aussi. Merci les amis pour ce moment departage au milieu de rien.Vers 16h nous avons fait le quart de notre route théorique.Nous repartons un peu vers le nord chercher du vent. Ca y est ça glisse denouveau au travers/grand largue, Tsaëlou retrouve sa foulée et commence àdistancer CB, qui nous aurait bien semé dans les petits airs d'aujourd'huisans notre bruyant moteur de chalutier...La nuit s'annonce calme et fraîche, profitons en pour un bon repos carcelle de mardi à mercredi s'annonce plus rock & roll...Bises des 4 ragondins des mers.Le 13/06 à 21h30 TU : 41 29N 22 12W distance parcourue : 355 miles,distance au but (Charron) 965 miles.

Publié le 14/06/2016 08:35  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
un peu de liaison  -  par mamoutine

11/06 Açores-Charron J1

Hier, Saskia et les enfants ont laissés leur marque sur un monument desmarins de l'atlantique, la digue de Horta est parée d'une nouvelle œuvre,avec une petite dédicace pour CalicoJack. Soirée d'adieu en musique aumythique resto/bar des marins, le "Peter Sport Bar" autour d'un bon morceaude bœuf local et d'un verre de vin entre bateaux copains.Une fois de plus l'appel du large a été le plus fort car nous reprenons lamer aujourd'hui. L'appel du large ou plutôt l'appel des vertes prairiesvendéennes et de notre maison en sommeil ? Ce dernier aspect n'est sûrementpas le moins présent en cette fin de tour de l'atlantique. Qui l'eu cru.C'est par un matin bien gris que nous disons adieu sous un crachin breton àces îles perdues au milieu de l'océan Atlantique que sont les Açores.Saudade tout de même, car c'est le départ de la dernière escale de notrepériple, saudade car nous laissons aussi les bateaux copains qui repartenteux dans d'autres directions. Nous regrettons de ne pas avoir pu attendreSiminoé et Krisfill qui ont fait escale à Flores, et Seaview n'arrivera quedans quelques jours, la fenêtre météo est là, il faut partir. Nos amis deCruising Bird décident cette fois de partir avec nous. Même si euxs'arrêterons à Gijon, on devrait faire un petit bout de chemin ensemble.Nicolas est très motivé pour finir devant nous... Nous sommes de nouveautous les 4 pour cette dernière nav, Roch ayant choisi de débarquer àFlores.Depuis le départ nous effectuons un duel d'empannages et nous contournonspar le nord l'île de Graciosa vers 18h, dernière terre avant 1300 miles..Tsaëlou tiens la dragée haute à ce magnifique monocoque de 45 pieds qu'estCruising Bird (RM 13.60). Vent idéal entre 15 et 25 nœuds. Nous réalisons162 miles pour ces 1ères 24h.Dimanche 12 juin en fin d'après midi nous péchons 2 magnifiques thons(entre 6 et 8 kilos pour le plus gros). On va manger le 1er et saler ledeuxième pour les jours de disette sur le continent. Peu après apparaissentà l'AIS 1, 2 puis 3 et finalement 35 bateaux de pêche espagnols. On diraitque eux aussi ont repérés le banc de thons !! Une ville se dessine au loindans la nuit. Cruising Bird vient de croiser 3 miles derrière nous etremonte vers le nord à travers les pécheurs. Nous contournons la villeespagnole et le suivront vers cette route nord.Coté technique, le moteur nous pose quelques soucis de démarrage, lesolénoïde du démarreur réclame son coup de marteau à chaque fois voir mêmeun shunt au tournevis entre les deux bornes, ça fait de belles étincelles!!. Je le changerai demain. De plus depuis deux jours il m'est impossiblede me connecter via satellite pour prendre la météo et vous fournir cesnouvelles. C'est surtout gênant pour choisir la stratégie à adopter face àla petite dépression qui va nous barrer la route mardi. Nous allons nous enremettre Cruising Bird et à son routeur extérieur. Je remercie égalementValentin pour ces précieux SMS météo.Coté météo, le vent est idéal, les températures sont fraîches pour un moisde juin, mais c'est sûrement dû aux quasi 100% de couverture nuageuse quenous supportons depuis 2 jours. La nuit dernière nous a offert 2h de cielétoilé. J'en profite jusqu'au dernier éclat.Bises des 4 ragondins des mers.Le 13/06 à 00h TU : 40 36N 24 09W distance parcourue : 248 miles, distanceau but (Charron) 1072 miles

Publié le 14/06/2016 08:32  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Les Acores  -  par saskia

Les Açores :

            

Les Açores sont un groupe d’îles portugaises qui se trouvent dans l'océan Atlantique nord, à environ 1 500 km à l’ouest de Lisbonne et du nord-ouest du Maroc, et à 3 900 km de la côte est de l’Amérique du Nord. Nous n'aurons que le temps et l'occasion de nous arrêter à Flores puis  à Faial. 

A Flores, nous retrouvons l'ambiance presque familiale d'un port  (info pratique : 18€/j tout compris, avec un personnel hyper sympa!) et le bonheur d'avoir l'électricité à bord... option non négligeable, vu qu'il n'y a pas de douche chaude au port et qu'il doit faire 17° dehors.

Transition avec les caraïbes, mais on retrouve aussi du choix européen dans l'avitaillement et surtout des prix abordables!

Au depart des Bermudes, Saskia a vraiment choisi LA meilleure fenêtre météo pour rejoindre les Açores! 11 jours seulement et dans de bonnes conditions, quand on compare aux autres bateaux qui arrivent au fur  et  à mesure. 3 dépressions (avec des vents à 50 noeuds et de vagues de 7 à 10m) ont traversé l'Atlantique juste aprés notre arrivée et certains bateaux, partis plus tard,  ont même dû faire appel aux remorqueurs, n'ayant plus de moteur, plus de barre ou de pilote, plus de bimini, de panneau solaires, génois arrachés et j'en passe... Nous croiserons d'autres bateaux à Faial, dont Vaga et Sylvestre qui auront vécu les mêmes moments difficiles. 

Roch décide d'arrêter le voyage ici et de profiter de la liaison aérienne facile avec Lisbonne pour rentrer... il faut dire qu'il a été un peu malade et que le voyage en mer pour un hyper actif dans son genre est parfois assez calme. Il profite donc de la location de la voiture  pour un dernier tour de l'île, histoire de s'imprégner un peu de Flores et ses paysages splendides bien qu'un peu humides parfois. "4 saisons en 1 journée", c'est un peu le credo de l'île. Charmés par le coté sauvage de Flores, nous gardons la voiture une journée de plus, afin de faire une rando pour voir les nombreux lacs et multiples cascades de l'île. Dans le port de Lajes, nous visitons le musée de la pêche à la baleine. La diversité florale de cette île est grandiose. Les variétés de mousse, d'hortensia, de fougères et autres plantes laissent Saskia rêveuse!

Diverses images : 

  

 

 

Gaël  offre un massage à Saskia pour son anniversaire, et nous rencontrons ainsi la petite famille de Camille Farge, masseuse-kinésithérapeute. Titouan et Ewenn font ainsi la connaissance de nouveaux copains, avec Elvire et Andrea, sans oublier la petite Gaia. Ils auront aussi la chance d'aller une journée  à l'école de Lajes avec eux. On les invitera un soir, histoire de partager un bon gateau d'anniversaire ensemble et de passer un  agréable moment sur Tsaëlou. 

 

Petit tour à bord du monospace de Marco le lendemain pour revenir voir Fajazihna, que nous avons beaucoup apprecié, de découvrir la tombe d'un pirate et de jouer une dernière fois ensemble.

 

 

 

 

Navigation le dimanche 5 Juin (anniversaire d'Ewenn) de 100 miles pour rejoindre Faial où nous retrouverons Vaga, Cruising Bird et plus tard, Sylvestre, monocoque que nous avions rencontré via Vaga aux Bermudes. 

Au programme et en vrac,restaurants, randonnées autour de la caldeira (sommet d'un volcan, dont on peut faire le tour, 8km), et dans l'île, peinture sur le port (tradition oblige... et vu que saskia et les enfants avaient dejà laissé leurs traces à Porto santo, puis Flores, obligés de terminer  à Faial!), visite du musée de Scrimshaw (offrant une grande collection de dents de cachalots sculptées ou gravées), quelques magasins pour ramener des petits souvenirs aux amis et parents, et visite du Bel espoir, bateau du père Jaouen (belespoir.com). 

Nos "oeuvres" dans les marinas : 

 

  

La rando: 

 

  

Petite séance de Geocatching (sorte de chasse aux trésors à travers le monde) pour les enfants.

  

Marina de Faial et visite du Bel Espoir:

 

Comme le port est plein, nous nous mettons  à couple de Vaga, ce qui facilitera les échanges avec les enfants!

Autres en vrac: 

 

Gael en sauveteur d'hélice de Vaga (voir les extravacances.com)

Nous quittons les Açores le samedi 11/06 au petit matin en compagnie de Cruising Bird et éspèrant bien croiser quelques baleines. Nous en avions aperçu lorsque nous étions en hauteur de Faial. Arrivée prévue : 8 à 10j. Nous commençons dans le brouillard, assistés du moteur. 

Des baleines, nous ne verrons que leurs jets ou de rares ailerons mais trop loin pour une petite photo souvenir! Dommage. 

Publié le 13/06/2016 20:26  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Article Ouest France Avril 2016 - Episode 10  -  par Gayel

Toujours à l'Oeuvre, notre Pierrick , journaliste et facteur de Ste Radegonde ne nous oublie pas. Voici son dernier Article.

Les prochains ne devraient pas tarder.

Publié le 03/06/2016 03:35  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Flores, mise à jour du site et vidéo.  -  par Gayel

Comme prévu nous sommes arrivés dimanche soir 29/5 à Lajes sur l'île de Flores aux Açores, après 11 jours et 3h30 de mer. 
Juste avant une belle série de dépressions qui s'enchaînent sur zone !! On plaint nos copains en mer.

On en profite pour visiter cette magnifique petite île et faire de belles rencontres, malgré le temps plus qu'humide venté et froid. Nous sommes donc vous l'aurez compris ravis d'être à l'abri dans un port, et de profiter du 220V pour mettre un peu de chauffage et assécher un peu le bateau. Nous bénéficions également d'un superbe accès rapide et gratuit à internet, offert par le gouvernement des Açores.

Du coup comme on a réglé la facture de notre hébergeur et que notre site est de nouveau en ligne, on en profite pour faire les mises à jour qui ont un peu tardées. Comme on a publié également tous nos récits de mer que certains d'entre vous ont déjà reçu en live par satellite au cours de notre périple transatlantique, les mises à jour sont un peu loin dans les pages précédentes. Je vous indique ci dessous les liens à consulter..

- Ici vous trouverez l'article sur les Turks & Caicos mis à jour.
- Ici le nouvel article sur les Bahamas.
- Et bientôt par là quelques photos sur les Bermudes.

Cerise sur le gâteau, voici le montage vidéo réalisé par roch lors de sa croisière Bahamas, Bermudes, Açores à bord de Tsaëlou. Merci pour le coup de main, bravo l'artiste et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Publié le 03/06/2016 02:54  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bermudes - Acores J11 - La dernière séance.  -  par Gayel

Séance Nostalgie en l'honneur de feu, notre spi.

Par Gaël Mitchell

Les étoiles reviennent déjà, et le grain est terminé,
je réveille mes voisins, va falloir tout ramasser,
je m'lève de mon strapontin, j'ai une envie de chialer,
il n' a plus aucune chance, c'était sa dernière séance,
notre grand rideau est tombé...

Le tableau d'ce spi à l'eau, peux faire sourire ou pleurer,
mais je connais le destin d'un vieux spi tout déchiré,
il finira en penons, en déco d' salle à manger,
il n' a plus aucune chance, c'était sa dernière séance,
notre grand rideau est tombé...

Bye bye, les surfs déchainés, les douces allures portées, portées..
Bye bye rendez vous à minuit, ramasser les débris, débris.


La nuit claire s'était placée, la lune allait se lever,
mais ce gros nuage gris je l'avais mal observé,
Il d'vait passer à coté mais j'aurai dû affaler,
il n' a plus aucune chance, c'était sa dernière séance,
notre grand rideau est tombé...

Bye bye, les surfs déchainés, les douces allures portées, portées..
Bye bye rendez vous à minuit, ramasser les débris, débris.
 

La têtière est arrachée, le bord de fuite explosé,
un ruban descend du mat, le reste est tout chaluté,
on redescend la chaussette, j'ai une envie de gueuler,
il n' a plus aucune chance, c'était sa dernière séance,
notre grand rideau est tombé....

Position à 9h30 TU le 29/5 : 39 16N  32 25.W  Distance parcourue :  1648 MN, Distance au but : 60 MN.

Arrivée prévue dans la soirée.

ps : Pour ceux qui n'auraient pas reconnu c'est à chanter sur l'air de 'la dernière séance' d'Eddy Mitchell...

Publié le 02/06/2016 18:41  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bermudes - Acores J10 - Dernière nuit en mer avant les Açores.  -  par Gayel

La journée de vendredi s'est déroulée sous spi seul de 8h à 22h, à un rythme assez lent de 5,5 nœuds, sous un temps clair et partiellement ensoleillé.  Lecture au soleil à l'avant et défouloir sur les trampolines pour les loulous. Titouan joue à l'explorateur, tout imprégné des "Indiana Jones" qu'il vient de découvrir. Il sauve sa sœur des entrailles de la bête en la hissant à l'aide de son fouet par une plaie béante : le capot de sa chambre...

Après une nouvelle séance ciné avec les enfants, affalage en urgence et renvoi de la GV et génois. Juste à temps avant une belle douche nocturne. Le ciel se pare d'éclairs en tous sens. Assez peu de tonnerre pour autant. La nuit est encore cruelle et noire ce soir. Les lourds nuages nous masquent entièrement la lune et les étoiles.

Je me régale une fois de plus du spectacle du plancton. Ce soir c'est entre les trampolines que j'observe le croisement des deux vagues phosphorescentes générées par la puissance des étraves de Tsaëlou lancé à 8 nœuds dans la nuit. On y voie comme en plein jour entre les coques.  J'ai vraiment l'impression très nette que, plus nous allons vers l'Est,  plus le plancton est présent.  Cela ne vaut tout de même pas la baie bioluminescente de Vieques, quel souvenir ...

Nous devons avancer un peu notre montre car à force de filer vers le lever du jour, ce dernier a lieu à 3h du matin à l'heure légale de Tsaëlou.....Il y a 3h de décalage entre Bermudes (TU-3h) et Açores (TU-1h + 1 Heure été). Nous n'aurons bientôt plus que 2h d'écart avec vous en France (TU+1h + 1 Heure été).  

Nous ne décalons pas pour autant l'organisation de nos quarts car nos organismes commencent à se caller.

Notre rythme est le suivant depuis les Bahamas : Gael 21hh-24h, Roch 00h-3h, Saskia 3h-6h, et re-Gaël 6h-9h, en journée il n'y a pas de quart officiel, mais quelques siestes viennent se greffer au détours des coup de barre de chacun.

Les quelques heures de moteur du milieu de nuit pour nos batteries ont raison de notre plein d'essence... panne sèche, ah ben bravo !! Pas de panique il nous reste 40L en bidons soit environ 20h. Ce samedi ressemble à une copie de vendredi, temps ensoleillé et descente tranquillou à 6 noeuds sous spi seul. On mange sur le trampoline au soleil car le vent frais rend le cockpit ombragé trop froid. Ici la température reste fraiche à toute heure avec le vent, on retrouve vraiment la sensation des printemps de chez nous avec ce timide soleil. Finis les soleils de plombs des caraïbes. Nous avons eu la visite de trois dauphins et d'une tortue au changement de quart du matin.

Heureusement, nos lignes de traine restent vierges depuis 2 jours. On va pouvoir taper dans les réserves sinon nous allons arriver en Vendée avec plus de stock de haricots qu'au départ... un comble !

Ce soir c'est notre dernière nuit en mer. Demain le coucher de soleil aura lieu, espérons le, derrière l'ile de Flores, même si le rythme de ces derniers jours et le peu de vent prévu pour demain risquent de nous faire arriver à la nuit tombée à Vila das Lajes.

Position à 20h30 TU le 28/5: 39 13N  34 03.W  Distance parcourue :  1570 MN, Distance au but : 135 MN.

Publié le 02/06/2016 18:39  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bermudes - Acores J9 - Ronron moteur.  -  par Gayel

Nuit étrange, noire, très noire, pas d'horizon, pas de vent, le ronron du moteur et trois trainées phosphorescentes dans notre sillage.. Des milliers de micro éclairs phosphorescent éclairent ce sombre tableau, certains plus gros subsistent quelques secondes. C'est beau le planton la nuit. Ronron

Vers 22h j'aperçois pour la première fois une lumière non identifiée sur l'AIS, aucune cible. Relèvement arrière tribord à environ 5 miles. Aux jumelles un seul point lumineux blanc et visible, il semble clignoter. Je m'interroge, serait-ce un voilier enfin ? Ou alors ce clignotement, une lampe flash d'un radeau ou d'un homme à la mer ? Au radar rien non plus. Serai-je passé à coté sans l'avoir vu pendant ma séance ciné ? Je fais pourtant un tour d'horizon toutes les 20 min. La VHF grésille, j'entend quelques sons, pas de voix distincte. Non je me raisonne il s'agit forcement d'un bateau, son feu doit clignoter à cause des vagues. Ronron

Dix minutes plus tard un cargo apparait droit devant sur mon écran, je le vois au jumelles aussi, mais ma mystérieuse lumière a disparue, surement des martiens cherchant le triangle des Bermudes et effrayés par toutes les lumières du cargo. Ronron

Vers minuit une sirène....., ou était-ce plutôt un dauphin solitaire qui vient batifoler un peu dans nos étraves au clair de lune ? Dommage cette dernière trop brillante ne permet plus à la magie du plancton de s'exprimer. Ronron.

Au petit jour le vent se lève enfin un peu. Ronron. J'envoie le spi et affale la GV. Je stoppe le moteur. Mes oreilles bourdonnent encore, ronron, et puis doucement ça se clame, le doux chuintement de l'eau reprend le dessus, on glisse doucement mais enfin sans bruit vers les Açores. 36 heures de ronron vous l'aurez compris ça rend zinzin...

Il nous reste environ encore environ un golf de Gascogne (300 miles) avant l'arrivée toujours prévue dimanche normalement il y aura un peu de vent  histoire de pas devenir complètement fous....

Bises des 4 ragondins des mers et de Roch !!

Position à 12h15 TU le 27/5 : 39 11N  37 57.W  Distance parcourue :  1387 MN, Distance au but : 315 MN.

Publié le 02/06/2016 18:36  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bermudes - Acores J8 - 10 ans au milieu de l'Atlantique, avec les dauphins.  -  par Gayel

Une journée pas comme les autres en ce 26 mai, c'est les 10 ans de mon Titouan. 10 ans déjà et plus 9000 miles au compteur. Cela valait bien une valse de dauphins. Du coup  c'est même plusieurs ballets auxquels on a eu droit aujourd'hui, les premiers au réveil viennent nous saluer à 5, puis s'éloignent un peu pour vraiment faire des cabrioles dans notre sillage. Quelques heures plus tard ce sont 3 mamans et leur 3 petits qui dansent avec nos étraves. Nous parvenons bien à les filmer sous l'eau grâce à une météo plus que calme.

En effet nous sommes comme prévu sous moteur depuis hier soir 21h et espérons un peu de vent dans la soirée.

Météo clémente donc, alors maman se lâche encore en cuisine pour faire plaisir à son fiston mais pas que. Un superbe Pim's à l'orange géant, décoré d'un 10 en Mn's, trône sur la table au réveil de l'équipage. Une pizza embaume l'atmosphère pour ce soir.

Comme c'est les 10 ans du surfeur Titou on mange sur la planche de surf en guise de table, vautrés dans les trampolines. Ce sera confit de canard et pommes de terres poêlées histoire de manger léger avant d'attaquer cet énorme gâteau. Est-ce cet excès de chair, le ronronnement du moteur ou la bouteille de bordeaux qui s'est évaporée, mais la sieste du capitaine fût plus profonde que d'habitude...

Journée consacrée ensuite au montage du gros château en Légo. Sésame que Titouan a observé tous les jours depuis Puerto Rico, dernière ville civilisée ou on avait pensé à acheter les cadeaux. Autant dire que ces deux mois on parus interminables à Titou !!

Bises à vous tous et surtout BON ANNIVERSAIRE mon titou !!

Position à 21h30 TU le 26/5/16: 39 10N  39 44.W  Distance parcourue :  1302 MN, Distance au but : 400 MN.

Publié le 02/06/2016 18:33  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bermudes - Acores J7 - Cool on the road.  -  par Gayel

Bon eh bien un classique des nav de nuit sous spi, c'est super calme pendant le quart du captain, rien à toucher tout roule et ensuite quand je peux aller dormir ça commence à merder...et ça finit irrémédiablement mal... Cette fois-ci on s'en sort bien car à deux paires de bras sur la plage avant c'est plus simple. La chaussette a encore refusé d'obtempérer alors que le vent était passé au travers à 15 nœuds sans aucune autre voile pour le déventer. Donc petit combat avec Rocky mais on a rentré le spi sans trop le mettre à l'eau...

Depuis 2h du matin Tsaëlou glisse de nouveau à 7 nœuds sous GV haute et génois sur un bord direct à 80° du vent. Houle assez cool. Au réveil 2 tout petits dauphins gris tachetés viennent nous saluer. Ils sont décidément sauvages dans le coin et pas trop joueurs. Temps mitigé, alternance d'éclaircies et bruine.

On a tenté de mettre les lignes a l'eau mais en vain aujourd'hui. Cette nuit on devrait attaquer pour 24h de moteur, ce qui n'est pas très bon pour nos nerfs en général même si on dort bien. Le point positif c'est qu'on aura le plein de batteries pour la sono de l'anniv de Titou !!! Et en plus de l'eau chaude pour tenter de sentir un poil moins le vieux loup de mer mouillé !!

Activité peinture et thaumatropes, en plus des traditionnels devoirs.

Tendance ultérieure, au portant jusqu'à l'arrivée !!

Position à 20h30 TU 25/5 : 38 42N  42 10.W  Distance parcourue :  1185 MN, Distance au but : 522 MN.

Publié le 02/06/2016 18:32  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bermudes - Acores J6 - 1000 miles en 6 jours !! Pas mal pour notre bon vieux petit cata !  -  par Gayel

La nuit a débuté sur le même rythme que la journée soit 8 nœuds de moyenne sous 2 ris. A minuit le loch égalise à nouveau notre record de 193 miles/24h. Pas si mal !! Fin de nuit avec le vent qui mollissant passe au portant. Au réveil, on retire les 2 ris, puis envoi du spi. Nous passons la journée sous spi seul à plus de 6 nœuds. C'est sans doute l'allure la plus confortable de Tsaëlou d'autant qu'il n'y a plus de houle. Donc aujourd'hui c'est balade tranquille sur un lac pour franchir le cap des 1000 miles en moins de 6 jours.

Du coup la chef se lâche et ce midi c'est couscous maison, aux keftas. Un régal !! Ce soir ce sera poulet au lait de coco.

Titou repère 2 dauphins mais ces derniers nous snobent un peu. Dommage. Roch à son tour observe 3 tortues pas plus enclines à venir jouer avec nous... Nous concluons que nous devons être dans une veine de gulf-stream particulièrement nourrissante.

Il n'y a pas tout à fait assez de soleil pour nous épargner nos traditionnelles heures de moteur. C'est même un petit crachin breton qui cueille le captain au reveil de la sieste.

Nous remontons un peu vers le nord pour limiter le passage dans la pétole prévu jeudi. La grosse dépression qui monte ne semble pas accelerer, et ne devrai pas nous toucher avant que nous soyons à l'abri. Nous croisons les doigts pour nos bateaux-copains de Cruising Bird, Vaga, et Sylvestre qui sont quelques 600 miles derrière nous. Les New yorkais de Siminoé, Krysfill, et Vitavi eux, doivent être encore au chaud dans les musées, ou seront juste en route.

Position à 20h30 TU le 24/5: 38 00N  45 31W  Distance parcourue :  1020MN, Distance au but : 686 MN.

Publié le 02/06/2016 18:31  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bermudes - Acores J5 - En haut, en bas !! La mi-parcours approche !  -  par Gayel

Le vent a continué a forcir au cours de la nuit que nous avons entamé avec 1 ris sous 17 nœuds au travers avec encore peu de houle. Au réveil c'est plutôt 22/25 nœuds, toujours travers mais avec une houle grossissante assez désagréable car très serrée. Nous reprenons une moyenne de 8 nœuds, sous 2 ris et tours dans le génois.

Le ciel est dégagé. L'odeur du pain chaud réveille toute la petite famille.

La houle continue  à s'amplifier et le vent également nous avons plutôt 25 nœuds établis rafales à 28 et une houle trés courte de 2m environ. Le problème est la longueur d'onde de cette houle de travers, elle est de 2 fois la largeur du cata, ce qui fait trés vite : une coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, coque en haut, une coque en bas, bon ok j'arrête vous êtes en train de pâlir vous aussi !! :)

Ce midi c'est steak de dorade coryphène et ce soir, lasagne à la coryphène, la chef cook s'éclate aux fourneaux, elle est vraiment trop forte ! On ne s'en lasse pas. Demain on va pouvoir remettre les lignes à l'eau..

 Vers 20h UTC nous serons à mi-parcours avec une moyenne de 7 nœuds sur 5 jours, pas si mal !! Nos calculs de routage nous prédisent une arrivée à Flores (Açores) dimanche en fin d'après midi après 11 jours de mer. Nous devons nous hâter car une belle dépression est attendue pour mardi/mercredi sur zone (don't worry on la surveille du coin de l'œil, même des 2 yeux d'ailleurs).

Cette nuit nous avons dû passer pas trés loin d'un voilier, aperçu brièvement sur nos écrans à 15 miles. Par contre ce midi c'est un cargo de 180m que nous avons croisé de face à 200m. On arrivait bien à lire son nom (KMARIN) peu-être a-t-il relayé notre position sur Marine Traffic.

Merci les amis pour vos messages pour nos 17 ans de rencontre je sais que ça ne nous rajeuni pas, mais encore pire bientôt (mercredi) les 10 ans de Titou !!!

Les loulous ont appris à jouer à la belotte et bientôt Ewenn sera imbattable. Hier ils ont essayés de jouer et lire le plus tranquillement possible dans leur cabine pour se faire oublier et passer sous les écrans radars de la maîtresse, mais sans résultats, l'implacable leçon a bien eu lieu...

Position à 19h00 TU le 23/5: 37 34N  49 09W  Distance parcourue : 844 MN, Distance au but : 861 MN.

Publié le 02/06/2016 18:29  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bermudes - Acores J4 - Sunday le bien nommé !  -  par Gayel

Comme prévu la nuit a été calme, le vent est tombé tranquillement jusqu'à 5 nœuds et à tourné en face de notre route. Avec Roch nous avions réparé le chariot de GV. Vers 2h du matin, affalage général et moteur jusqu'à 14h... nous avons donc bien dormi sous le ronronnement salvateur pour nos batteries, mais à 4 noeuds seulement.

Au réveil grand ciel bleu et journée séchage du bateau, des draps, matelas et tissus en tout genres. Ecopage des fonds de cales où baignent nos bouteilles glanées au fil des îles. Le pont quand à lui ressemble à un marais salant au dernier stade, il n'y a qu'à passer le doigt n'importe où pour récupérer une bonne pincée de sel.

Malgré le soleil on sent bien qu'on remonte vers le nord, l'air est frais et on supporte de nouveau la couette. L'eau de vaisselle également est plus froide. Nous croisons des centaines de caravelles portugaises. Nous en avons péché une pour analyse, Roch qui s'est déjà fait piqué, nous montre qu'on peu la tenir par la voile sans soucis.

Nous avons vu une toute petite tortue (Ø 20cm) qui a semblée affolée par ces 2 coques qui lui fonçaient dessus.

Hier soir un cargo nous a péniblement doublé et contourné à 9 nœuds. Il nous a donc bien vu à l'AIS, rassurant car nos appels VHF restent sans retour.

C'est notre 17ième anniversaire de rencontre aujourd'hui, du coup on s'offre une petite bouteille ce midi !!

Le vent se lève enfin et nous pouvons reprendre notre route à 6 nœuds, après un essai infructueux sous spi.

Dans la nuit nous passerons sous la barre des 1000 miles restants...

Roch sort un peu la tête du seau.

Position à 21h00 TU le dimanche 22/5 : 36 36N  52 30W  Distance parcourue : 670 MN, Distance au but : 1030 MN.

Publié le 02/06/2016 18:27  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bermudes - Acores J3 - Dans le shaker !  -  par Gayel

Nuit agitée à bord, nous sommes remontés un peu nord et avons trouvé la queue de la dépression... aie, on est depuis plus de 16h au prés dans une houle hachée, avec 25/28 noeuds de vent.

Génois quasi roulé, 2 ris dans la grand voile. On a l'impression d'aller très vite et en ligne droite à travers un vrai terrain de cross, le bateau tape de partout, on distingue de temps en temps le trampoline, et le bruit des vagues sous la nacelle et impressionnant. Extérieur rincé en permanence et l'intérieur commence à ressembler au bronx. (nous aussi on a notre petit bout de NY..!!).

Rocky, un peu ko, n'arrive pas à prendre le dessus sur le mal de mer, c'est bon pour son régime lui qui voulait maigrir ...

Les loulous sont impressionnants, pas malades, et stoïques devant leurs devoirs dans ce shaker..

Les équipiers du capitaine assurent bien aussi se qui me permet de bien me reposer malgré les conditions.

En début de soirée nous dépasseront le 1er tiers du parcours, sacré chrono, Il va falloir tenir la longueur. La nuit prochaine devrait être très (trop ?) calme. Nous profiterons de cette accalmie pour réparer le boitier de latte de GV qui s'est fait la malle.

Position à 16h30 TU le 21/5 : 35 40N  55 17W  Distance parcourue : 522 MN, Distance au but : 1175 MN.

Publié le 02/06/2016 18:23  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bermudes - Acores J2 - So fast !  -  par Gayel

Premiers jours très rapides, avec ce vent à 20/25 nœuds grand largue, nous battons notre record de distance sur 24h => 193 MN/24h quasiment 8 nœuds de moyenne et 367Mn en 48h.  Petite accalmie cet après midi, car nous avons fini de contourner la dépression par le sud. Nous remontons maintenant vers le nord pour aller en chercher une autre.... malades je vous dis !!

Hier matin jeudi on a remonté une belle coryphène d'1m20. Vite débitée en tartare le midi et sushi le soir, humm ! Dommage que tous les estomacs n'y soient pas très préparés. Saskia et Roch restent nauséeux sans être complètement malades. Les loulous vont bien et tuent le temps en chamailleries..

  

 Nos stocks de nourriture sont maintenant débordants, le dernier  maï maï de cette taille là fût partagé à la Graciosa en 37 portions repas avec un grand barbecue sur la plage ....

Tsaëlou semble en pleine forme et se comporte magnifiquement bien dans cette houle, bien qu'un peu secoué, il a l'air pressé de traverser lui aussi !!

Pas un seul bateau ni à l'AIS ni en visu depuis notre départ.

Position à 19h TU le 20/5 : 34 28.8N  57 57.0W  Distance parcourue : 367 MN,Distance au but : 1350 MN.

Publié le 02/06/2016 18:21  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Les Bermudes  -  par Gayel

Les Bermudes  et leur fameux triangle.... que nous venons de traverser!

  

Un arrêt rapide de 2 jours aux Bermudes, nous permet de croiser un peu rapidement les bateaux copains de Vaga, Mimosa et Sylvestre. Nous effectuons une rapide balade sur le nord de l'ile, quelques avitaillements en gasoil, gaz et quelques légumes à des tarifs proportionnels aux revenus de l'île...c'est à dire un des plus haut revenu du monde par habitant !! Un exemple? 2 aubergines relativement petites, nous coûteront 10$!

 

La beauté et la quiétude de cette île perdue au milieu de l'océan, compense le coût prohibitif de la vie sur place... il se dégage une atmosphère paisible, de  "luxe, calme et volupté" si  chère à Beaudelaire. Coté historique, les traces du passé sont encore trés présentes. Les Anglais y établirent une colonie des 1609 à la suite d'un naufrage, et y fondèrent la capitale, St Georges en  1612.

 

 

 

Une représentation historique sur la place fortifiée de St Georges a même lieu 1  fois par semaine, pour rappeler aux touristes la façon dont les tribunaux procédaient au 17eme, notamment pour rendre leurs jugements sur les femmes bavardes et adultères...La pauvre comédienne jouant la femme accusée, se voit ainsi trempée 5 à 6  fois dans l'eau du port (pas trés chaude) pour expier ses fautes...

C'est en fait un archipel de 123 petites îles de corail, sans lac ou rivière, avec un climat doux tout au long de l'année. On y trouve des plages de sable rose, comme celle que nous avions vu à Barbuda, dont les joailliers locaux  (nombreux et prospères...) en font une specialité attractive. 

 

Vaga et Sylvestre nous apprennent qu'ils ont sympathisés avec l'équipage la goélette Etoile, navire école de l'armée française, nous tentons donc d'aller voir et visiter ce monument de la marine nationale. Nous sommes très aimablement accueillis et autorisés à une visite en dehors des heures, celle ci se terminera par un sympathique apéro. Les enfants se jetteront sur le saucissons français du bord.. Magnifique soirée terminée au resto à manger des tacos et burger de wahoo.

 

Les Bermudes où du moins le peu que nous en avons vu sont superbes, les bermudiens sont adorables, que se soit au supermarché, à la VHF pour la prévention maritime ou même le douanier qui se transforme en agent de l'office du tourisme  23h, on en digère que mieux les frais de clearance de 175$ pour 5 personnes.... et regrettons de ne pouvoir y passer plus de temps, que nous réservons pour les Açores.

Minosa partira le mardi 17/05 pour la transat avec la course croisière océanique l'ARC. La fenêtre météo semble se dessiner rapidement pour mercredi. Une petite dépression doit passer sur les Bermudes nous profitons pour surfer devant elle et partir pour 1720 miles vers Flores aux Açores mercredi 18/5 vers 15h30 heure locale. Depuis ce nouveau départ nous tenons une moyenne de quasiment 8 nœuds au travers. Les concurrents de l'ARC partis avec une journée d'avance mais au prés n'ont qu'à bien se tenir, on arrive !! La mer jusque là très calme commence à gentiment se former. Tout va bien à bord.

Pour le moment nous n'osons pas croire au timing donné par notre routage météo qui nous donne un peu plus de 9 jours pour arriver. Tablons plutôt sur 12 jours de nav.

Position à 14h TU le jeudi 19/5  : 33 00.8N  61 55.6W  Distance parcourue : 145 MN, Distance au but : 1577 MN.

Publié le 02/06/2016 18:20  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bahamas-Bermudes - News 4 - Allez, tous en Bermuda !!  -  par Gayel

ça y est on les voient presque les banquiers des Bermudes en bermuda ! Nous sommes en approche d'une île oû le revenu par habitant est des plus élevé au monde. Surprise ce soir ! On avait visé une arrivée en pirate entre chien et loup, mais on s'est déjà fait attraper au radar à plus de 35 miles des cotes... Du coup vous devriez nous voir sur le lien marine Traffic sur notre site..!!

La météo plus que calme de cette nuit et d'aujourd'hui nous contraint à un très mou 4 nœuds de moyenne et nous arriverons vers 21h heure locale (TU-3h). Il nous aura fallu un peu plus de 6 jours pour boucler les 800 miles entre Bahamas et Bermudes.

Globalement nous avons vraiment eu un temps très (trop) calme et nous avons un poil tapé dans les réserves de gasoil. Nous allons nous arrêter pour 3 à 5 jours en attendant une fenêtre météo avant d'avaler les 1700 miles vers Flores au Acores. Nous espérons une météo aussi cool !! Peut-être un peu plus de poisson..

Position à 6h TU  le 16/5/16: 32 11.7N  64 52.66W  Distance parcourue : 799 MN,

Distance au but : 20 MN.

Publié le 02/06/2016 18:16  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bahamas-Bermudes - News 3 - Pas si short cette nav vers Bermuda !  -  par Gayel

Deux journées bien humides, des gros grains nous on bien rincés.. Toutefois sans grand vent. Hier et aujourd'hui nous ont permis de bien rattraper notre retard car nous faisons de bonne moyennes journalières (170 et 150 MN). C'est un bonheur de glisser sur cette mer quasi plate, on se croirai dans le pertuis breton (en plus bleu bien sur !). Depuis cet après midi une petite houle arrière s'installe et nous permet quelques surfs à plus de 10 nœuds, voiles en ciseaux.

Nous ne voyons quasiment aucun cargo depuis 2 jours. Toutefois nous avons doublé 3 "navires à voile", des caravelles portugaises, ou Physalies, c'est assez étonnant de voir que l'évolution a conçu des méduses qui naviguent à la voile !

Toujours rien à la traîne.

Activité cadeau de fête des maman avec les loulous : découpage, ponçage et vernis d'un bracelet et boucles d'oreilles en noix de coco.

Vous l'aurez compris tout roule à bord, ça glisse, et on mange bien, je vous laisse pour reprendre une part de carrot-cake maison et son nappage à la crème...

Arrivée prévue lundi 16 mai dans l'après midi, après 6 jours de mer.

Position à 4h TU le 15/5/16 : 30 28.94N  68 23.11W  Distance parcourue : 590 MN, Distance au but : 230 MN.

Publié le 02/06/2016 18:14  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bahamas-Bermudes - News 2 - Somewhere in the triangle !!  -  par Gayel

Les deux jours précédents bien que très safe et tranquilles ont mis un peu nos nerfs à vifs, ce début de navigation fut le plus lent depuis notre départ. Nous avons tiré des bords contre vents et courant pour une lamentable moyenne de 4,8Noeuds et moins de 3 nœuds vers notre but. Depuis hier midi le vent a basculé travers, puis dans notre dos et nous avons glissé sereinement et plus vite toute l'après midi. Cette nuit qui s'annonçait très molle a vu finalement le vent revenir au prés mais de manière soutenue,  Tsaëlou a enfin retrouvé un vent favorable et glisse en route directe à plus de 7,5/8 nœuds.  C'est bon pour le moral !! La mer est relativement plate.

Nos lignes de traine restent désespérément vierges de tout poisson, mais j'ai quand même réussi a pécher une mouette, on aurait dit un cerf volant accroché derrière le bateau.... finalement elle se décroche ou lâche l'hameçon et à peine remise de ses émotions replonge dessus... sans doute une mouette fan de ski nautique !! Que les amis des bêtes se rassurent, sa deuxième séance de cerf volant la vaccine contre toute autre récidive et s'est en pleine forme qu'elle parcours l'océan de nouveau.

Mercredi soir, petit moment de galère,  sous un petit nuage, le vent monte à 25 noeuds à la tombée de la nuit, après avoir pris un ris, et virer pour éviter un cargo dont l'AIS nous indiquait une route de collision à moins de 100m, les enfants sont couchés, mais Ewenn ressort de sa cabine humide... hublot mal fermé lit trempé alors qu'on plante quelques pieux ! Doudou s'empresse de lui changer ses draps et ressort dans la cuisine dont un placard mal fermé à laissé échapper la bouteille de sirop de canne !!! Explosée ! Adieu veau, vache cochon et surtout Ti punch !!! Bref bon début de soirée qui aura raison de l'estomac de doudou. Coté estomac celui de Roch semble toujours fébrile, mais le débit de conneries augmentant on peu supposer qu'il est en bonne voie..

Les journées et nuits s'articulent entre devoirs pour les loulous, jeux divers (cartes notamment tous ensemble), lecture, cuisine et films. Les loulous vont bien, même s'il leur tarde d'ouvrir les boites de jeux sous leur lit qui sont réservées à leurs anniversaires à venir ...

Coté martiens ou méthane pour le moment 'the Triangle' semble bien ressembler à tout autre océan. Je vous laisse car le ciel se teinte de lourd nuages noirs et les éclairs et tonnerre sont déjà perceptibles dans notre dos...

Position à 12h TU le 13/05/16 : 28 05.06N  72 24.37W  Distance parcourue : 330 MN,Distance au but : 484 MN.

Publié le 02/06/2016 17:59  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bahamas-Bermudes - News 1 - Allo papa tango Charly !!  -  par Gayel

Nous voici en route pour les Bermudes et leur fameux triangle !!

De retour sur l'Océan atlantique le vrai, fini les lagons et les plages paradisiaques, les eaux chaudes et turquoises.

Cette fois ça y est nous sommes vraiment sur le chemin du retour, le soleil se lève presque en face de nous... c'est un signe qui ne trompe pas semble -t-il.

Nous partons seul cette fois, avec une grosse pensée pour nos amis de Calico qui ont fait naufrage il y a quelques semaines à Cuba. Les autres bateaux copains, ont des planning un peu différent et ne passerons pas aux Bermudes, ce qui ne devrait pas nous empêcher de faire une grosse java aux Açores avant que les chemins se séparent pour retrouver une vie de terriens.

Pour cette transat retour, notre ami Roch nous à rejoint aux Bahamas, bien qu'explorateur de première et marin émérite, c'est sa première nuit en mer depuis longtemps et son premier quart... on dira qu'il n'est pas encore totalement amariné... tout comme la skippette qui a un poil perdu son pied marin, mais vite retrouvé vu l'odeur de poulet basquaise qui mijote et de crêpes encore chaudes pour le petit dej. ce matin au réveil du captain :).

Coté météo, c'est mou.. en partant nous avions un peu d'air 15/18 nœuds mais nous obligeant à une route un peu trop nord. Ce vent, même s'il nous permet de reprendre le droit chemin, est tombé au cours de la nuit et c'est nos batteries qui apprécient (nos oreilles un peu moins)...

Coté trafic c'est assez calme, nous avons croisé à moins de 2 miles 3 cargos qui font la sourde oreille à nos appels VHF, ce qui n'est jamais très rassurant. Espérons qu'ils captent bien notre écho au transpondeur AIS.

Coté pêche, pareil assez calme, décidément ! Mais heureusement nous ne sommes pas bredouilles grâce à un gros poisson volant ! Et aussi grâce au petit stop sur la barrière de corail juste en partant, afin de faire une dernière petite chasse sous marine (Mérou, Snapper et Rouget barbé...mais pas de demoiselles à grande antennes, dont nos dernières ont été mangées 2 fois de suite par un requin !! grrrr! ).

Position à 12h TU le 11/05/16 : 26 34.05N  75 54.31W  Distance parcourue : 79 MN, Distance au but : 690 MN.

Publié le 13/05/2016 14:26  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bahamas  -  par Saskia

Les Bahamas :

Le sud a été ravagé par un cyclone en Octobre dernier, laissant des stigmates encore bien visibles! Nous arrivons par un temps assez orageux qui donne des couleurs extraordinaires. Le lagon de Mayaguana est sympathique, mais nous devons avancer un peu. Stop pour la nuit au plana cays, puis la nuit suivante à Aucklin Island.  

La seule date que nous devons respecter est celle du 27/04, arrivée de Roch à Georgetown, venant nous aider pour la traversée retour.

 

Nous cabotons donc le long de Long Island coté sud ouest, contrairement aux prévisions le vent tourne et nous contraint à trouver un abris le long de cette cote de sable. Nous nous 'cachons' derrière 2 petit cailloux isolé qui suffiront à limiter le roulis au mouillage. Ils s'avèreront un superbe spot de chasse : gros tourteau, beau red snappeur et énorme langouste, que l'on relâchera après photo car elle a des oeufs.Visite de frégates à bord, prenant d'assaut notre mat.

  

Nous tentons une traversée vers Great exumas par un "raccourcis" à Sandy cay. Nous empruntons un dedal de canaux de 8 m de large au maximum sur 3 m de fond, entouré par des banc de sable affleurant. Epoustouflant.

  

Malheureusement, le cyclone a déplacé le sable et nous n'arrivons pas trouver de sortie. Demi tour donc mais pour la bonne cause, puisque que nous recevons un sos via la Vhf. Une voix rocailleuse à l'accent (bien trop) prononcé nous appelle en Mayday.  Il s'agit d'un tout petit bateau  à moteur dont ce denier refuse de redémarré. Mr est avec sa femme (qui ne sort jamais à la pèche le dimanche d'habitude; préférant aller à la messe, dixit Mme) et ils ont un seau rempli d'une centaine de lambis déjà décortiqués! Ils ont appelé des amis  à la rescousse mais ceux ci tardent  à venir. Nous les remorquons donc, après avoir essayé de dépanner leur moteur, afin de les rapprocher de la terre.Ils nous offrent quelques lambis en remerciement.  

Nous remontons via le passage de Hog Cay, sur Little Exuma pour rejoindre Georgetown le 26/04.

On y trouve beaucoup de facilités pour les plaisanciers : de l'eau gratuite et potable au dinghy dock, une station d'essence juste à coté d'un mini supermarché (où les prix sont assommants mais où on trouve de tout : du vrai beurre, des fruits, de la viande et du fromage genre camembert, bleu etc...). Une "laundry" se situe un peu plus loin (2.5$ la machine  à laver). Nous n'avons pas vu de magasin ressemblant  à un shipchandler en revanche.

 

Quand nous arrivons, c'est la "family regata" et nous croisons sur l'eau une multitude de petits voiliers locaux magnifiques à voile latine et grande barre de rappel. Le front de mer est bien animé et la bière y coule à flot (pourtant hors de prix dans le magasin d'alcool local). Arrivée de Roch.

  

28/04 et 30/4: stocking Island. 1ere soirée chanson et feu de camp avec Roch,  à faire griller du poulet sur la plage, suivie d'une Soirée de FOLIE le lendemain pour fêter les retrouvailles avec Cruising Bird qui nous a rejoint au mouillage dans l'après midi.

  

 

 

On se sépare le 30 afin qu'ils aillent profiter de Georgetown pour faire les courses et les pleins. Les garçons se concentrent sur la réparation de la dérive qui est fissurée, grâce  à la meuleuse ramenée par Roch. Il était, en effet, impossible d'en trouver une ici en 220v compatible avec le groupe électrogène du bord..

30/04 : Great exuma Island : Mouillage non loin de Rolle ville avec Wifi ouvert (cela faisait longtemps). Session surf pour Titouan avec Roch, devenu son coach perso, pendant que nous descendons  à terre, trouver des noix de coco et un peu de frais.

1/5 On retrouve Cruising Bird à Black point ou après une belle pèche nous nous offrons une ventrée de 3 énormes langoustes grillées au barbecue sur notre plage et île privée. Les 6 enfants jouent au robinsons et s'éclatent !

 

2/05 : Rudder cut cay: snorkling pour voir le piano et la sirène +  grotte. Soirée sur Tsaëlou pour manger la coryphène que nous avons péché en venant.

  

 

  

03/05: Little major spot : Sortie chasse sous-marine pour Nico et Papa qui aurait pu mal se terminer à 2 reprises : Un requin est attiré par les poissons dans le filet que nous lâchons rapidement et filons vers l'annexe, cette dernière mouillée dans la passe est en plein courant  (~4 nœuds) et c'est épuisé et de justesse que nous parvenons à nous y accrocher. Retour sur zone pour retrouver notre filet déchiqueté par le requin, seul notre lambi lui a semblé indigeste ! Pendant ce temps, plage avec jeux pour les enfants, les mamans et Roch. Repas sur Cruising Bird.

04/05 : Warderick wells cay : il faut réserver les bouées en appelant les gardes de la réserve naturelle. Vu qu'une tempête est annoncée, toutes les bouées son réservées. Nous changeons de mouillage. Petite chasse (perroquet et big eye) pour Gael et saskia puis brève rando sur l'ile, histoire de tendre une embuscade à l'équipage de Cruising Bird, parti en avance avec Rock. Apero soupe champagne sur Tsaëlou. Tempête  à 40knts et gros orage la nuit. Nous perdons notre vivier contenant langoustes et crabes.

05/05 :. Départ en même temps que cruising bird pour Norman's island. Avarie moteur au milieu de la nav, due  à un bouchon de saletés dans le circuit de refroidissement. Démontage intégral du circuit de refroidissement (pompe eau de mer, calorstat, collecteur d'échappement bouché par de la rouille). Tout redémarre niquel mais nouvelle alarme température le soir et le lendemain. Finalement Gaël avait remonté le cache du calorstat à l'envers.... maintenant tout roule !! 8h pour faire 15 miles, les plus long de l'histoire !!

6/5 Norman's Island est un petit paradis, nous mouillons prés d'un tout petit îlot avec 1 palmier et 1 banc, l'ile de rêve de titou...le lendemain nous allons tous ensemble faire du snorkeling sur l'épave d'un avion d'un trafiquant de drogue. Les langoustes ont tout sniffé, plus rien !!!

 

Dernière soirée avec Cruising Bird, ils partent vers Nassau et nous vers Eleuthera. Du coup nouveau barbecue, guitare et chants sur la plage, au menu : gros 'Nassau grouper' fraichement péché ! Trop dur...

7 mai : Nav au prés sur un bord vers Eleuthéra, nous ne pourront rejoindre en une seule étape de jour spanish wells, du coup on fait un petit stop derrière un banc de sable à Cap Eleuthera, le temps de pécher une grosse carangue, quelques lambis et de laisser Roch et Titou se dégourdir les jambes en kite sur le banc.

8 mai Remontée tranquille vers Spannish Wells au nord Ouest d'Eleuthera, nous traversons tout le 'Eleuthera banc', un magnifique lagon avec 3 m d'eau. Arrivée dans un magnifique petit village trés cosy avec dans un mélange de caraibes & english style. Petites maisons colorées au facades en bois, décorations en coquillages dans les jardins impeccables. Tout le monde est poli et dit bonjour en passant avec leur voiturettes de golfe. Un vrai petit paradis pour retraité américains. Roch nous invite à un resto avec des énormes hamburgers !!

On retrouve nos amis canadiens de Point du jour. Ils nous apprennent avoir reçu une amende  de 17 000$ des douanes de Puerto Rico (où nous nous sommes rencontré), pour une déclaration d'entrée trop tardive (leurs 4 enfants étaient déjà dans l'avion lorsqu'il ont déclaré leur arrivée) .  Nous laissons les enfant sous la bonne garde de maîtresse Edith pour les devoirs pendant que nous allons faire les traditionnelles appros à prix bahamiens avant le grand saut vers les Bermudes et leur triangle. Apéro dinatoire sur Tsaëlou avec Point du jour.

 

Publié le 06/05/2016 22:06  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Turks and Caicos  -  par Gayel

Turks and caicos:

Des îlots paradisiaques, très peu connus du grand public, (et où les complexes hôteliers commencent juste à pointer le bout de leur nez...) Des lagunes à perte de vue, 370 km de plage, 30 petites îles, toutes proches de Cuba, de la République Dominicaine et des Bahamas, ou encore, l'un des plus impressionnants récifs de corail au monde : ce sont les îles Turques et Caïques.

Territoire britannique d'outre-mer des Caraïbes, ce petit collier d'îles est reparti en deux archipels : les îles Turques et les îles Caïques, qui, eux-mêmes, font partie des îles Lucayes. On compte 33 réserves naturelles sous-marines et terrestres disséminées dans l'archipel .

Leur flore est caractérisée par le Cactus coronatus, espèce naine, dite tête de Turc, parce qu'elle simule un crâne enveloppé d'un turban, et d'où elles tirent leur nom.

Le 07/04 : Apres une nuit irréelle, à naviguer dans les étoiles, tellement la mer était calme, c'est avec 30 noeuds de vent et trempés que nous arrivons.

 

Immense piscine turquoise. Le sondeur passe de 700m à 8 m en quelques longueurs, et cela se voit sur l'eau qui passe du bleu profond au turquoise en une ligne bien nette. Les nuages reflètent l'eau et sont couleur menthe à l'eau.  Mouillage  à Big Sand Cay, où le débarquement sera impossible le lendemain, la houle s'étant levée et le shorebreak étant devenu impraticable (même pour Titou le surfeur en herbe). Nous trouverons d'autres étendues de sable vierges et sauvages à explorer...ç n'est pas ce qui manque dans ce coin de planète. 

Nous prenons la direction de long Cay, en dessous de grand Turk Island, où un ferry est arrêté et domine de toute sa hauteur ces îles bien plates.  Mini plage déserte pour les enfants et chasse pour les parents, deux cigales en consolation de bêtes à grandes antennes.

 

Traversée entre les patates de corail le jour suivant  pour emprunter le Passage des îles turques, fréquenté par les baleines partant de Samana... Nos jumelles et nos yeux  recherchent encore les indices de la présence de ces mammifères. Nous arrivons en face de south caicos, sur Long Island, avec 1.2m de fond..;La visibilité est extraordinaire, aussi bonne qu'aux qu'à Barbuda; c'est Tobagos cays puissance 10 000 !!.

 

 

On croisera une raie léopard gigantesque, accompagnée de 2 rémoras. Au niveau des patates de corail, les barracudas sont en embuscade. Un plus enhardis que les autres essaiera même de croquer le liche qui suit la planche de surf sur laquelle Ewenn est installée; pas toujours rassurant ! Nous croiserons d'autres raies qui s'enfouiront dans le sable sous nos coques.  Les dollars caraïbes et autres oursins jonchent le sable blanc... nuit paisible entre étoiles et eaux turquoises.

Petite virée à terre le lendemain qui s'avère douloureuse niveau ravitaillement. Pour donner un ordre d'idée, le pain de mie coute entre 6 et 9$! Le port est animé et nous nous joignons à la foule rassemblée afin de lier connaissance. En fait, il ne s'agit pas vraiment d'une fête mais de la célébration du décès d'une jeune fille de 16 ans, morte d'une crise cardiaque.... les partagent en sa mémoire bières, boissons, et barbecue. Un jeune nous en propose mais nous ne nous sentons pas vraiment  à l'aise et d'autre personnes ne semblent pas apprécier notre présence. Nous n'insistons pas et prenons un verre au café (la serveuse nous taxe de 2$ supplémentaires aux prix indiqués sur la carte et la bière est à 5$). Bref retour au bateau après avoir croisé des américains en train de profiter du wifi du supermarché, tout comme nous.

Nous traversons, le lendemain le lagon de 80km de long, escortés en sortant du mouillage par les raies, qui se distinguent nettement, vu la clarté de l'eau. Apres quelques heures sous spi seul, nous jetons l'ancre au beau milieu du lagon, à 20 miles des terres habitées pour une récolte sous marine. Nous remontons notre première araignée (et autres spécimens de crustacés,  hum hum ) qui feront un excellent repas de bienvenue pour Franck et les sœurs de Gaël qui arrivent le lendemain. Nous renvoyons le spi et les enfants en profitent pour faire une séance de bouée derrière le bateau. Le vent tombe complètement et nous affalons, voyant les nuages noirs s'amonceler  à l'horizon. Un léger courant de 0.8 nœuds fait avancer Tsaëlou doucement et nous mettons nos masques, arrimés à l'échelle de bain pour nous faire tracter en observant les fonds qui défilent sous nos yeux; improbable situation.  Le temps de remonter  à bord et le vent passe  à 30 nœuds! C'est trempés mais par la pluie cette fois, que nous arrivons  à five cayes, sous Providentiale.

Repérage à terre, histoire de faire un peu d'approvisionnement (en laissant l'annexe sur la plage, en face de l'église verte) avant l'arrivée de Franck;

Semaine géniale ensuite à caboter entre rochers et corail, à parfois 70 cm de profondeur; Pêche et plongée à gogo, parfois sur des épaves bien mal nommées (l'"invinscible") entre raies et requins....

et quelques dauphins !

Sans oublier les devoirs bien sûr... d'autant que 2 nouvelles maîtresses sont  à bord! Quelques séances de gymnastique et de sport viennent même combler l'emploi du temps déjà chargé!

 

Escapades sur iguane Island, où des iguanes "pamparutes", qui ne se retrouvent nulle part ailleurs dans le monde, nous accueillent. Ils sont  parfois prêts  à en découdre et les enfants feront les frais sur une petite île en face de Providenciale, où les iguanes, bien décidés à ne pas se faire voler leurs bains de soleil, chassent nos explorateurs arrivés en Kayak sur leur île privée.

 

Bref, les images parlent d'elles même et mieux que de longs discours....

 

 

Occasion pour Franck et Gaël de se retrouver et de rafraîchir les souvenirs du voyage sur Milonga, effectué par les parents du capitaine,  20 ans auparavant. Franck n'a d'ailleurs pas perdu grand chose de ses talents de chasseur sous marin ou de navigateur.

 

C'est avec beaucoup d'émotion que nous laissons repartir la petite famille vers la France.

 

Publié le 06/05/2016 03:36  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
République Dominicaine  -  par Gayel

 

République Dominicaine

Passage éclair en République Dominicaine, où nous espérions croiser quelques baleines. 

En effet, chaque hiver, les Baleines à bosses entreprennent une migration de 3500 à 7500 kilomètres, depuis les zones d'alimentation situées sur la Côte Est des États-Unis et du Canada, au Groënland et en Islande, jusqu'aux zones de reproduction dans les eaux territoriales de la République dominicaine.

Une grande partie de la population des baleines à bosse du Nord-Ouest de l'Atlantique passe les mois de janvier, février et mars à se courtiser au Banco de la Plata et au Banco de la Navidad, ainsi que dans la Baie de samana, qui sont les zones spécifiques où se forment les couples et où les femelles mettent bas.

Les femelles enceintes mettent bas et ensuite allaitent leurs petits baleineaux, les préparant ainsi à un long voyage de retour vers le Nord. Les baleines juvéniles apprennent grâce à l'exemple des adultes, les rôles de reproduction qui garantiront le futur de l'espèce.

La saison se termine fin Mars. Vu que nous sommes déjà en Avril, peut être est ce la raison de notre absence de chance sur l'observation de ces rois des mers, et ce malgré l'envoi du Capitaine et du mouss en tête de mat...

En revanche, nous sommes accompagnés par quelques dauphins, et croisons même une tortue Luth (la 1ere du voyage) en sortant de la baie de Samana.  Pas le temps de degaîner les appareils photo cette fois...

Les plages ont par contre, un air toujours aussi paradisiaque. Nous étions déjà venus en amoureux, il y a 7  ans. 

Quelques images :

 

  

 

Publié le 18/04/2016 17:31  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Puerto Rico 4/4 - Suite San Juan et arecibo  -  par Gayel

San Juan : La suite 2/2.

  

The mall: A défaut de trouver un bus partant prés de la marina, nous prenons un taxi (12$ pour le trajet marina/the mall) afin de nous rendre non loin de Roosevelt avenue et de plonger dans la civilisation. Nous voilà arrivé à Plazza Americana, soit  un gigantesque centre commercial élevé sur 3  étages, représentant 60 000m2. Passer des iles désertes à tant de civilisation et au paradis de la consommation... ça fait un choc! Les enfants, eux sont ravis ! Magasins Disney,  burger king et autres échoppes à mal bouffe, divertissements variés au milieu des immenses galeries, clowns, magasins de confiserie digne de Charlie et sa chocolaterie (ça tombe bien, c'est pâques!!!)

  

.... bref, bain de foule, de bruits, d'odeurs. Pas mécontents de revenir sur notre petit bateau le soir, et en bus cette fois!

The old san juan : Un quartier magnifique! Ses rues étroites sont pavées d’adoquine (une pierre bleue utilisée comme ballast sur les galions espagnols) et ses forteresses du 16e siècle, particulièrement l’imprenable El Morro de six étages s’élevant à 46 m au-dessus de la mer, étonnent encore comme merveilles d’ingénierie. Ce modèle de repères protégés du Vieux Continent possède aussi des bistros tendance, des boutiques de designers, des galeries d’art, des églises et des maisons de ville coloniales avec des balcons de fer forgé fleuris.

  

Spéciale dédicace pour Phiippe C : Neptune de San Juan (promenade le long de la cote du vieux San juan):

Beaucoup de monuments et maisons conservent un style hispanique prononcé, teinté d'exotisme caraïbe. Leurs toits sont parfois couverts de tuiles vernissées faites  à la main.

Nous découvrons le quartier des chats, observation des perroquet locaux (assez rares, puisqu'on en dénombrait uniquement 13 individus en 1975). Ce perroquet, emblème de l'île reste l'un des 10 oiseaux les plus menacés au monde.

Au restaurant,  repas métisse créole /hispano. Nous laissons notre trace sur les murs..

  

 

  

Visite de la maison blanche de San Juan, au plafond magnifique, construite en 1521 par le gendre Juan de Ponce de León, premier gouverneur de l'île

    

C'est aussi l'occasion d'ecouter de la salsa dansée en plaine rue ou encore de voir des démonstrations de fabrication de cigares...Journée bien remplie et instructive! Sur le retour, petit concert de jazz en plein air et jeux pour les enfants.

 

 

Totem de la plazza del quinto centenario, qui consacre les  500 ans de la découverte de l'Amerique par Christophe Colomb. Il fut  construit en  1992 Par Jaime Soarez, et est constitué de granit et de symboles en céramiques. Il atteint 12m de haut et symbolise les racines européennes de l'histoire du continent américain. 

Après les réjouissances et visites, vient le temps des réappros, notamment de gaz, car c'est bien beau de s'enfiler des bons petits plats maisons, mais la bouteille de gaz ne se remplit pas toute seule, et c'est le moins qu'on puisse dire. Depuis le départ, le refill ou changement de bouteille de gaz est toujours un sport pour la trouver,  allié à une loterie quand à son prix. Notre bonne vieille "camping gaz" jusqu'ici à peu prés trouvable partout entre 27€ et 3,4€ (Cap Vert), est ici inconnue au bataillon depuis le cyclone Hugo (1989...) dixit un gazier local. Gaël part en mission avec une bouteille en sac à dos et l'autre dans notre trolley. Rebond de station service en usine de stockage de gaz le tout pendant 14km le long de l'autoroute car à Puerto Rico personne ne vous prend en stop, quand au bus avec 2 bouteilles de gaz, imaginez la tête du slogan local "Safety First" ... 

Arrivé dégoulinant de sueur à la station TropiGaz qui rempli des centaines de bouteilles par jour en plein milieu de la délicieuse zone portuaire, le vigil m'indique que cela ne réouvre que dans 1h, ça tombe bien un camion repas et là au rond point avec un parasol.... A l'ouverture je suis le premier, mais la tête du pompiste en voyant mes bouteilles ne laisse rien présager de bon.. il fouille partout dans tous ses tiroirs de raccords, mais aucun de marche.. Je suis sûr qu'au Sénégal ou au Cap vert cela serait réglé depuis longtemps, mais on ne badine pas avec les normes de sécurité aux US: Il faut le bon raccord approuvé... Il faut que je trouve The raccord, mais mon espagnol est à la hauteur de son anglais. Les explications pour trouver le raccord semblent un charabia incompréhensible. Et là demi miracle une voiture se gare, ouvre le coffre et sort... 4 bouteilles camping Gaz, je me sens d'un coup moins seul.

Ainsi, je fais la rencontre de Sahid Perez' surfeur professionnel Vénézuélien, exilé à Puerto Rico, qui rend service à un ami d'un bateau espagnol pour remplir ses bouteilles.

Il me prend sous son aile au passage. Son espagnol nous amènent dans tous les méandres de la caste secrète des gaziers de San Juan, mais 2h30 de voiture et 10 boutiques de raccord, bouibouis hors d'âges et usines de refill top modernes plus tard, nous nous rendons à l'évidence: il faut acheter une bouteille de propane US. Certes pas si chère 46$ pour le triple de la contenance de ma camping gaz mais aussi le triple du volume qui ne rentrera pas dans mon coffre à gaz...

Il est 4h de l'après midi mais Sahid et  moi avons bien mérités quelques bières fraiches à bord. En discutant Sahid, certes surfeur pro,  a également une boite d'excursions touristiques, et à notre demande nous propose une balade canyoning semi privée à El Yunque à 80$ /pers. Notre budget ne nous le permet pas. Sahid nous propose alors de bénéficier des ses tarifs pro pour une location de voiture. Magique le tarif passe de 90$/jour à 25$+assurance (40$ US obligatoire...), avec en prime tout le topo pour se rendre sur le bon spot. Merci pour tout Sahid, on t'attend en France cet été!

El yunque

Les Taínos pensaient que le dieu du bonheur vivait à El Yunque. Voilà qui explique sans doute qu'une randonnée à travers la forêt tropicale jusqu'à ce pic, qui culmine à 1 065 m, procure un sentiment de bien-être et de satisfaction personnelle, même si la marche est rude. Cette montagne, qui fait partie de la chaîne des Luquillo, a donné son nom à la réserve forestière environnante, aussi appelée pompeusement la "Caribbean National Forest". Les instances touristiques se plaisent à la présenter comme l'unique forêt tropicale du réseau de parcs nationaux des États-Unis.

La réserve, d'une superficie de 11 200 hectares, abrite plus de 400 espèces d'arbres et de fougères qui poussent avec frénésie dès que les nuages chargés de pluie poussés par les vents de l'Atlantique déversent leur eau sur la chaîne des Luquillo, créant des conditions de serre.

Nous cherchons le chemin menant  à Charco frio, indiqué par sahid.

Nous prenons en stop 2 jeunes filles au passage qui nous aident à trouver l'acces, assez caché. 3$ pour garer la voiture dans un terrain fermé (10$ si on va au parking du bout, qui est un terrain privé, permettant de rejoindre Charco frio plus rapidement). 

En pénétrant dans la forêt tropicale, nous sommes  accueillis par les coassements de la grenouille coquí (emblème national de Porto Rico). Les fleurs abondent ici  : orchidées miniatures, balisiers etc.  Descente en canyoning sur les fesses et sauts de cascades pendant 1h30. Sortie fraicheur!

 

Rencontre avec un escargot que nous ne connaissions pas également :

De retour à la marina. La baie de San juan est un refuge pour les lamantins des caribes. La population est estimée entre 400 et 600 individus. Les animaux fréquentent les baies et très peu les rivières. Ils se retrouvent à l'embouchure des rivières uniquement pour s'abreuver. Nous essaierons d'en voir... en vain... mais c'est quand même l'occasion de faire un mini cours sur ces mammifères aux enfants!

Le dernier jour, alors que nous nous apprêtions  à lever l'ancre, nous voyons arriver "Cruising bird" dont Krysfil nous avait parlé. Bateau français, dont l'équipage se compose de 4  garçons, Martin, 5 ans, Basile et  Felix, des jumeaux de 8 ans, Oscar, 10ans, Emmanuelle et Nicolas.  Titou est ravi de trouver autant de copains d'un coup, et la troupe s'entend super bien! Apéro à leur bord et échange d'infos. Nous pensons nous retrouver aux Bahamas, et pourquoi pas faire la traversée retour ensemble! Nous restons donc 1 journée de plus et c'est l'occasion d'aller faire un dernier tout au barrio artistico, que nous avions parcouru de nuit, au retour d'el Yunke.

Les tags sont époustouflants!!! Un petit montage pour donner une idée...

Arecibo : 

Arrivée au mouillage qui semble isolé et tranquille, en face d'une belle plage sur fond de bachata.

Nuit assez agitée avec courses de voitures ou moto dont plaisir principal semble être de faire rugir les moteurs.

Reveil matinal par les cost guards cagoulés qui demandent les papiers. Pour une fois, tout est en règle....

Petit tour à terre, le long de la mangrove. Repas sur le bord de route de  mofongo ("mixture" certainement aux bananes plantain avec crevettes  ou crabe des mangroves) + pastellitos + piragua pour les enfants ( = snowball, granités aromatisés).) et pina colada pour les parents. La dame nous amène même à Arecibo, le stop étant inconnu à Puerto rico (Gael en avait déjà fait les frais lors de sa recherche de gaz).

 

Nous apprenons que l'observatoire d'Arecibo, le plus grand radiotélescope du monde exploité par la Cornell University qui à en croire la rumeur, sert au gouvernement américain pour observer la vie extraterrestre, est fermé. Nous souhaitions le visiter et étions en quête d'un taxi ou d'une voiture pour le rejoindre. 

Pour nous consoler, visite d'Arecibo, qui regorge de tags. Un nouveau montage pour vous  et quelques images de la vill, qui a même sa statue de la liberté:

   

  

Retour à pieds, le stop n'étant vraiment pas pratiqué ici!!! Un peu long pour les enfants mais cela nous permet de longer la mangrove et de voir quelques iguanes, dont certains malchanceux qui sont restés trop pres du bord de route. Les enfants auront ainsi la confirmation que les mamans iguanes sont bien ovipares.

Atelier fabrication de leurres maison.. à la Calico, histoire de pêcher plus car pour l'instant nous sommes à la traîne.. !

 

Navigation vers Samana pour y observer les baleines. En vain, mais nous serons accompagnés par quelques dauphins. 

Les leurres donnent de suite quelques résultats...

1er avril .... reveil difficile parfois :

Publié le 18/04/2016 00:27  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Puerto rico 3/4 - Fajardo et San Juan 1/2  -  par Gayel

Puerto rico : 3/4

San Juan : 1/2

 

Porto Rico est une île où se côtoient un mode de vie à l'américaine et une culture hispano-caribéenne vieille de quatre siècles.

D'où d'étonnantes juxtapositions de parkings et de plazas, d'autoroutes et de fontaines, de gratte-ciel et de cabanes - une mosaïque culturelle qui reflète bien l'histoire hybride des Caraïbes.

FAJARDO : Quelques heures de nav en mode rase cailloux au prés épaulé du moteur pour passer les caps... puis nous mouillons en face de Fajardo, juste à l’Ouest d’une toute petite île entièrement privée: Isleta Marina. L'île est un ensemble de 2 immeubles, genre HLM (maisons secondaires des proprios),  autour de piscines grillagées, terrains de jeux et de sport grillagés... pas très glamour ! Idem pour la marina, plutôt délabrée et dont les pontons n'inspirent pas confiance. Accueil strict d'un gardien ressemblant à "Djaba de hut" de star wars, "c'est notre île c'est nos lois" ok le ton est donné et qui nous rappelle que déposer une poubelle étrangère sur un sol US est passible d'une forte amende (ben voui, nous on mange des bactéries avec nos fromages qui ont du goût!!)...

 Il nous autorise cependant  à utiliser la laverie de la marina (2$ lavage et 2$ séchage) et, dans sa grande bonté, fera une exception en nous accordant le droit de remplir 5 bidons d'eau...

Wifi à bord en revanche...

On quitte le mouillage le lendemain direction San Juan. 

San Juan:

San Juan est une place forte très particulière. Les Espagnols, premiers occupants de Puerto Rico en avaient fait une pièce maîtresse dans leur stratégie de conquête du Nouveau Monde. En effet, depuis l’Europe jusqu’en Amérique du Sud, Puerto Rico était la première île sur le trajet disposant de ressources en eau et en produits alimentaires permettant aux navires de se ravitailler et de reprendre leur longue route. San Juan en particulier, avec sa rade très abritée était une halte salutaire pour toutes ces caravelles qui partaient découvrir les richesses du Nouveau Monde (et par la même occasion les piller et en décimer les habitants…);

L’Espagne n’a donc pas lésiné sur les forteresses qui protègent ce poste avancé des conquêtes et explorations. Elles sont au nombre de 2 et protègent la ville des canons ennemis venant du large tout en bloquant tout intrus qui tenterait de trouver refuge dans le port de San Juan.

En venant de la mer, on est donc accueilli par ces forteresses et par le vieux San juan aux maison colorées.

Après une navigation assez musclée avec 30 nœuds de vent mais au portant, on tente le mouillage au pied du Morro, devant une minuscule plage, mais le chenal d'entrée de la baie est juste derrière nous et il y a beaucoup de passage et la houle nous berce un peu trop... Comme on a zéro info sur le coin (aucun guides et peu d'éléments, c'est pas bien !! ), Gaël fait un tour en annexe dans la rade afin d'aller faire les démarches auprès des autorités et de trouver un endroit pour poser l'ancre. Il revient trempé, et ayant rencontré des québécois au mouillage en face de la marina qui nous "déniaiserons" sur l'endroit mieux que les coast Guard à qui Gaël avait demandé où faire la clearance et n'a reçu qu'un "go away it's a gouvernemental dock !". Bien évidement quelques apéros s'ensuivront afin de sceller l'amitié franco-québécoise. Leur bateau s'appelle "Point du Jour" avec Edith et Gilles qui remonte vers le Québec après un tour de l'atlantique. On espère les croiser de nouveau aux Bahamas.

Dans le genre arrivée en benêts à la "frenchy arrive aux US", on continue le sketch de la Clearance. Edith et Gilles nous on dit de ne surtout pas aller directement au bureau des douanes mais de les appeler avant sous peine de 4500$ d'amende par personne... une paille ! Ok, 4 coup de fils et 1h30 plus tard en attendant que le douanier du CBP (Custom Border Protection) soit dispo (ou disposé, car la relève est arrivée entre 2..), Gaël passe 40min au tel pour tout décrire passeports, itinéraire, papiers du bateau, le tout épelés en alphabet international: belle torture... Au final tout est clair; il suffit de mettre maintenant le bateau contre un quai, pour inspection par le CBP. La marina est fermée, car vendredi saint. De plus, le système d'amarrage contre des gros poteaux bien rugueux ne conviennent pas à la peinture de Tsaëlou, et les 30kts de vent nous incitent à choisir l'endroit d'accostage le plus facile.... erreur. Nous nous sommes posé contre un gros quai, prés du Cruise ferry dock, après une barrière "restricted Area"; on pensait être derrière la zone. Ben non, en plein dedans!

 On attend 20min, pas de CBP inspector. Après coup de tel, ils arrivent (ils nous attendaient à la marina...). Mais là, coup du sort, le vigil de la restricted area leur interdit l'accès !! Duel de badge ! Ils tentent une autre percée mais en vain. Entre temps, le vigil appelle son boss; du coup arrivent : 1 voiture avec 2 vigils, 1 avec 2 policeman, et nos 2 CBP Field Operator, et là juste au milieu, un petit Gaël que tous dépassent d'une tête qui tente de s'excuser / expliquer..., Bref il faut avancer de bateau de 20m... Apologize...

Après une lamentable manœuvre, parfaitement dans le genre "je suis pas manœuvrant par 30 kts, je vous l'avais dis", nos inspecteurs demandent les passeports, tout en restant derrière la balustrade,

La fin résumée en dialogue:

-" ok tout est en règle"

-.Quoi vous ne montez pas à bord ?

- Non c'est juste au cas où!"

Toute cette mascarade pour ça!!!

....  les enfants en train d'escalader le bateau et de sauter sur les trampolines ont sans doute eu raison de leur soupçons de trafic de drogue. Un tour au bureau, 1h et 19$ plus tard, le précieux sésame en main (Cruising License valable 1 an dans tous les US), notre captain rentre au bateau un poil éreinté. Reste à reprendre un mouillage et un apéro avec Edith et Gilles !!

Mouiller en face de la marina procure quelques avantages : wifi un peu faible mais existant. Pour 5 $ par jour (en fait nous n'en règlerons que 3 alors que nous resterons 7 jours) on peut laisser le dinghy et avoir accès aux douches (grand luxe : eaux chaudes sans avoir à réamorcer par piston !). Eau pour refill = 15 cts le gallon.  Essence et diésel à 50cts le litre, on comprend pourquoi il n'y a pas de voiliers mais que des gros motor-yachts de pêche au gros.

Dommage que cette marina soit ceinturée par une 3 fois 2 voies immense peu pratique à traverser pour rejoindre les quartiers du centre!

Publié le 13/04/2016 21:43  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Puerto Rico 3/4 - Ile de Vieques  -  par Gayel

VIEQUES

Coté Histoire : Appelée "Bieque" (Petite Ile) par les Indiens Taino qui habitaient l'île lorsqu'elle fût aperçue par Christophe Colomb en 1493, et rebaptisée "Vieques" au 17e siècle par les Espagnols qui colonisaient  Puerto Rico. Deux caciques (chefs indiens), les frères Cacimar et Yaureibo de Vieques, menèrent en 1513 une attaque armée contre les Espagnols de Puerto Rico. Les caciques furent tués et les habitants déportés vers Puerto Rico. Controlée de loin par les Espagnols, l'île fût négligée car elle ne présentait que peu d'intérêt ; on n'y trouvait ni or ni argent. Il y eut quelques tentatives de colonisation par les Français, Anglais et Danois mais à chaque fois les Espagnols firent une incursion pour marquer leur autorité sur le territoire. Ce sont surtout les pirates et autres boucaniers qui profitèrent de la situation et y établirent un port franc. Lors de la signature du Traité de Paris en 1898, mettant fin à la guerre hispano-américaine, les Etats Unis reçoivent Puerto Rico avec Vieques et Culebra. 


En 1942 la US Navy débarque sur Vieques et annexe 2/3 du territoire afin d'y établir une base d'entrainement. Actuellement le domaine militaire situé à l'Ouest de l'île a été transformée en réserve naturelle. La plus grande partie du domaine militaire situé à l'Est est toujours le siège d'importants exercices de tir (bombing exercices).

Cela correspond  à notre mouillage. Snorkling donc  (sur épaves de chars d'assaut) mais pas de déambulations sur la plage pour les enfants..le terrain restant miné!

Le 21/03, en route pour Puerto Mosquito, nous stoppons à Ensenada Honda, pour un arrêt langoustes sur le récif barrant l'entrée. 4 langoustes et 1 déjeuner plus tard, nous passons l'après midi dans bahia de chiva. Vers 17h nous nous faufilons à travers la mangrove vers le lac bioluminescent de Mosquito Baie. Il n'y a pas beaucoup d'eau sous les coques à 50cm le sondeur capitule.... les joies du cata.

Mais le jeu en vaut largement la peine! Nous sommes seuls sur ce lagon d'eau saumâtre d'une sérénité absolue. La tombée de la nuit amène avec elle une cinquantaine de kayak, venus pour observer la bioluminescence de la baie (la plus brillante au monde d'après le guiness des records!). Heureusement qu'elle est grande d'ailleurs, car ils sont aux 4  coins du lac et ne nous empêchent pas d'être au calme. C'est presque la pleine lune, mais grâce à l'ombre de Tsaëlou nous profitons pleinement de ce spectacle plus que féérique. L'eau est remplie d'algues dinoflagellés, qui émettent de la lumière lorsqu'on l'agite. Les crêtes des vagues, les objets déplacés dans l'eau, sont alors nimbés d'une lueur spectrale bleu-verdâtre; Les enfants se baignent, auréolés de lumière à chacun de leur mouvement. L'eau scintille même sur la peau dés que l'on sort. On arrive à la voir passer dans les tuyaux du bateau quand nous pompons pour la cuisine et les toilettes.

Nos photos sont noires ou donnent  à peu pres cela:

Mais en realité c'est plutôt ça : (merci aux sites dont j'ai emprunté les photos..)

  

Impossible donc de prendre des photos ou vidéos, avec le matériel dont nous disposons! Moment inoubliable et certainement un des plus fort du voyage! Combien de personne auront dégusté un curry de langoustes, au milieu de ce lac magique?

Nous stoppons le lendemain à Puerto real, devant Esperanza, une des 2  villes de Vieques. Ambiance  latino familiale et chaleureuse. Visite de la petite ville, ses échoppes colorées et son musée.

 

L'ile possède 2 plages de sable noir magnétique et sensible aux aimants.  

 La baie de Puerto Real est séparée de sa voisine Ensanada Sun Bay par une minuscule langue de sable et de rochers, bordant une plage. Baignade pour les enfants pendant que les parents partent en visite.

 

Les portoricains sont venus s'installés librement avec leurs tentes et toutes leurs affaires de camping pour squatter la plage  à l'occasion de la semaine Sainte. Du coup l'ambiance est plus que chaleureuse... la bachata, le reggae et la salsa résonnent partout, sortant de grands hauts parleurs alimentés par les batteries des voitures, capots ouverts. Des jeunes montent à cru des chevaux fougueux sur la plage;

  

Nous y rencontrons Neslon Boulange, un local amoureux de son île qui nous offre une bière et nous explique plein de détails de Vieques. Nous lui proposons de venir boire un verre sur le bateau avec le copain qui l'accompagne. Ils nous indiquent où prendre une douche, et le temps de partir acheter une sorbet coco, nous rejoignent en voiture pour nous y amener! Nous rentrons par la belle plage de Sun bay, en faisant un détour pour ramener un sorbet aux enfants. Par contre, impossible de retrouver nos  2 nouveaux amis.  

Intrigués par la plage de sable noir dont nous parlons plus haut, nous partons à pied en sa direction. Elle se trouve  2 criques plus loin, mais par la route, cela nous semble plus long! Encore une fois, le jeu en vaut la chandelle. Apres une marche d'1 heure 1/4, nous trouvons le chemin discret, passant entre une végétation luxuriante, menant à la plage. Le sable y est mélangé avec de longues  zones très noires et très fines. Il est lourd et chargé de minéraux ferreux, appelés magnétite, de quoi faire quelques expériences avec les enfants.

  

Pause baignade et nous repartons, non sans avoir visité le musée d'art surplombant le petit chemin menant  à la crique. Au retour, un gentil monsieur en pick up a pitié de nous et nous raméne à l'arriére de son véhicule, pour la plus grande joie des enfants!

Gros gros coup de cœur pour Vieques! 

Publié le 31/03/2016 18:57  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Puerto Rico 1/4 - Ile de Culebra  -  par Gayel

 

Culebra (couleuvre en espagnol) et Culebrita.

Ces 2 iles font partie de Puerto Rico qui est un état libre associé aux Etats Unis. Les Portoricains ont la citoyenneté américaine mais ne participent pas aux élections au Congrès ni à la présidence des Etats Unis. 

Capitale : San Juan sur Puerto Rico.

Navigation de 20 miles pour changer de décor en laissant la civilisation américaine pour Culebrita. Plage comme sur les cartes postales...

nous y rencontrons un Américain, vivant  sur son bateau et  dans les îles Porto ricaines depuis 1 mois.  Une mine d'information pour la suie de notre périple. 

Mais même au paradis, il faut bricoler...

Krysfil nous rejoint, mais la houle s'étant levée, nous abandonnons  à contre cœur le décor de rêver pour passer la nuit à l'abri de la Punta de Arenisca.

Tradition et retrouvailles obligent, les enfants se réunissent sur le monocoque, pendant que les parents profitent de cette liberté en sirotant des ti' punchs sur le catamaran... Krysfil ayant péché des bonites, et Tsaëlou ayant (encore) une langouste, c'est un festin de roi, dans un cadre idyllique. De quoi se remettre des multiples fois où le mal de mer s'invite à bord!!!

On continue le lendemain avec plage pour les enfants et pic nique improvisé sur le dock: houmous, lambis cuisinés en mis en bocaux, et de nouveau une énorme langouste fraichement trouvée en duo masculin.

  

 

Ah...et un tel mouillage ne serait rien sans un peu de plongée entre raies et tortues!!

 

Nous nous quittons car Krysfil doit rejoindre "Vis ta vie", un autre bateau que nous avions rencontré à tarafal de San Antao, au cap vert, et qui les attend à Turk and caycos. Notre planning est moins serré pour le moment, et nous avons décidé de profiter un peu plus des îles Porto ricaines, si jolies.

Nuit tranquille  à Bahia de Almodovar, puis Bahia de Sardinas, sur Culebra, histoire de voir la ville. Ambiance Latino caliente garantie. Tarifs à nouveau digestes et musique à gogo. Petit clin d'oeil aux cousins Merlet et à Gilou au passage:

 

Krysfil, après un faux départ, nous donne RDV à Bahia Tamarindo, qui s'avère se situer au pied d'une décharge... nous proposons donc de changer de coin et d'aller voir de l'autre coté de l'île, la Bahia Flamenco, qui est la 3eme plus belle plage du monde, d'après national Géographique. Petite nav ensemble donc mais avec une arrivée décevante, car encore une fois la houle importante nous dissuade de  trouver la petite passe entre les coraux et rend le mouillage non protégé. décourage, nous faisons demi-tour pour trouver un havre de paix derrière l'îlot Cayos de luis pena.  Saskia confectionne rapidement des accras de lambis et  de langoustes pour manger ensemble sur Krysfil.

On se quitte de nouveau en espérant se recroiser aux Bahamas.

Direction  l'île de Vieques, et le mouillage de  bahia salina del sur.  Les journées sont bien fatigantes pour certains...

Publié le 31/03/2016 03:58  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
USVI  -  par Gayel

USVI :

Nous commençons par St John, au mouillage de Lenister. 

C'est une sorte mangrove  tres peu profonde, située juste en dessous d'une ancienne plantation, nommée Annaberg et tres connue ici.  Elle est assez bien conservée d'ailleurs... le four est même intact et semble pouvoir servir de suite.  

  

Nous verrons Cinnamon Bay ensuite : plage magnifique, douches, et wi-fi!! Le rêve!

Une sorte de "camping" un peu en dur est installé derrière la plage, entre les arbres. Nous y verrons même des daims évoluer en toute liberté et tranquillité!. Cinnamon bay est site paléontologique d'indiens Tainos. Un musée y célèbre leur culture et nous en montre les vestiges: Très intéressant.

Un drole de poisson, assez imposant rôde sous nos coques... vu qu'elles sont bleues et pleines d'algues peut être ce remora nous a t'il pris pour des baleines???

Nuit sur Mingo Cay, avant St thomas. Gaël pensait y trouver de belles demoiselles à antennes,  mais soit elles se cachent tres bien soit il n'y en a pas... bredouille le pêcheur! Mouillage un peu rouleur.

St Thomas : Mouillage à Charlotte Amalie... nous naviguons entre hydravions et  bateaux...

Tour dans la ville : plein de galeries dans lesquelles se côtoient des bars et des restaurants aux odeurs délicieuses.

 

Dommage que tout soit hors de prix! Nous mangerons dans un bar couvert du sol au plafond par des billets de 1 $ signés.

Coté note c'est 60$ pour 2 hot dogs, et  2 bols de chilis à emporter avec 2 boissons pour les enfants et 1 cocktail pour les parents.   Il faut dire que le reste de Main street est constitué à 80% de bijouteries en tout genre et de magasins de luxe... Mais puisque  nous de sommes plus à 60$ prés, nous, allons dans un Ice bar. Trop drôle de se retrouver à faire du toboggan glacé par -15° alors qu'il fait 30° dehors!

 

 

Quelques courses  au supermarché Pueblo, de l'autre coté de la ville  à Yachts Heaven puis départ pour mouiller à Druif Bay, où une soirée animée se prépare. La plage flamboie au soleil couchant et l'eau est émeraude au pied des rochers qui la bordent.. trop beau! Inspirations au RDV pour que Saskia prenne ses pinceaux.

 

Publié le 30/03/2016 23:22  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
British virgin islands  -  par Gayel

BRITISH VIRGIN ISLAND 

Cet archipel marque la limite Nord Ouest des Petites Antilles mais est beaucoup plus proche culturellement de Puerto Rico et des Etats-Unis. A l’origine peuplées par quelques tribus d’Amérindiens, ces îles furent « découvertes » et baptisées par Christophe Colomb. Elles furent pourtant délaissées par les Espagnols, qui leur préféraient les territoires riches du continent Sud-Américain. Mais sur la route du retour vers l’Espagne, les galions chargés de richesses devaient frôler ces Iles Vierges pour trouver les vents portants : elles devinrent ainsi un véritable repaire de pirates, pour la plupart anglais, hollandais et français. L’histoire des îles est empreinte des hauts faits et des légendes de flibustiers devenus tristement célèbres.

 Les Îles Vierges Britanniques forment grossièrement deux chaînes séparées par le canal de Sir Francis Drake. Elles comptent environ une soixantaine d'îles, îlots, rochers, etc., dont seulement environ 16 sont habitées. Elles sont toutes d'origine volcanique sauf Anegada, qui est faite de corail et calcaire. Ces îles magnifiques sont demeurées intactes et invitent au farniente. Avec leurs plages de sable blanc, leurs eaux turquoise et le style de vie animé au rythme des Caraïbes, elles sont un paradis pour les amateurs de plongée en tuba, pêche ou plongée. Mais elles sont surtout renommées pour être leur navigation à voile (et yachting aussi) et tous peuvent découvrir ces îles par mer car c'est une des régions du globe les plus tranquilles et sécuritaires.

Coté légende, les BVI ne sont pas en reste... on raconte qu'au début du IVe siècle, une jeune fille nommée Ursule, fille d'un roi chrétien breton, aurait été demandée en mariage par un prince païen d'origine germanique. Ursule voulait demeurer vierge et chrétienne. Comme un refus pouvait attirer de graves ennuis à son père, la jeune fille et 11 de ses amies vierges décident de s'enfuir. Embarquées à bord d'un navire sur le Rhin, elles sont capturées à Cologne par les Huns, un peuple nomade venu d'Asie centrale, puis martyrisées et mises à mort pour avoir refusé de trahir leur foi. 
C'est au début du XIe siècle que le nombre de vierges qui accompagnaient Ursule est fixé à 11 000 par une mauvaise interprétation de la numération romaine. L'inscription «XI martyres et vierges» aurait été interprétée comme «XI mille vierges». Comme l'anniversaire de la mort d'Ursule et de ses amies a été fixé au 21 octobre par le calendrier grégorien et que Christophe Colomb a découvert les BVI un 21 octobre 1493, il avait décidé de baptiser ces îles des Antilles les Îles vierges en hommage à la jeune fille et aux 11 000 vierges martyrisées avec elle.

Gorda : arrivée le 06/03 17h45 après une navigation au moteur de 12h. Pétole et bredouilles niveau ligne de traîne, même si nous avons essayé le leurre appelé "la sorcière" par les pécheurs habitués, qui est censé gagner à tous les coups. Nous profitons du mobilier de la plage privée  d'Eustacia pour prendre un apéro, allongés sur de grands matelas et se remettre de cette longue traversée. Merci Larry Paige, patron de google, pour cette invitation incognito! 

    

On comprend mieux pourquoi il y a tant de terrains de jeux partout sur l'île (waterpolo, Beach volley, mini cat coussins et sofas etc..) Nuit mouvementée car le bateau s'est mis en travers des vagues et la houle passe au dessus du récif corallien qui nous protège.

Reveil sous arc en ciel et ballet de pélicans. 

Nous allons ensuite nous poster  derrière l'île, plus à l'abri. Bye bye le point de vue sur l'île voisine appartenant au grand patron de Virgin.

En fin de journée, les enfants nous autorisent à aller prendre un verre en amoureux à l'happy hour de Saba rock! A nous les painkillers (cocktails déjà rencontrés à Bequia, mais classique aux BVI, mêlant rhum, coco, jus d'orange et muscade) !!!! On mettra d'ailleurs quelques recettes de cocktail en lien dans la rubrique, "on a goûté, on a aimé". Petit moment en tête à tête face à la baie d'Eustacia, vautrés sur de grands sofas, à la lueur des bougies...

La plongée de l'après midi nous avait donné soif.. il faut dire qu'entre lambis, cigales, raies et tortues, il y avait de quoi se faire tourner la tête!! D'ailleurs la cigale au lasso, ça marche plutôt bien. (hum hum)

En revanche, le temps de décoller du bateau, on loupe le tarpon feeding... mais on en verra quand même trainer le long des quais. Impressionnants ces grand poissons, qui peuvent peser jusqu'à 180kg et mesurer 2.5m!

  

Petite virée le lendemain pour chercher du pain,  à Gun creek, là où Gaël était allé faire la clearance précédemment (pour info; 5$ douane et 20$ immigration pour les 4 personnes du bateau).  On revient trempés car le vent soulève de grandes vagues à notre retour.

Nous voulions ensuite aller  à Anegada, Island, dont les plages on un sable fin comme du talc, et qui a la 3eme plus grande barrière de corail du monde. Mais les dieux en décident autrement et le vent continuant à souffler fortement et dans le mauvais sens, aura raison de notre motivation.

Départ  donc, le lendemain pour "the Bath", au sud  ouest de Virgin Gorda.  Un décor digne des lavezzi ou des Seychelles,  à moindre échelle bien sur... de grand rochers d'origine volcanique bordent de petites criques de sable blond entourées de cocotiers et de petites maisons. Malheureusement,  avec un vent mal orienté  (décidément) entre 20 et 25 nœuds, il nous est impossible de rester et de descendre en profiter... vini, vidi mais trop vite partis...

Une image de ce qui nous aurait attendu par temps calme...

Nous on a eut

Direction St Peter, en suivant quelque peu les traces laissées par Calico Jack... mouillage à White bay, où de grandes rafales descendant des montagnes de l'ile nous accueillent. La plage est aménagée de petites paillottes délaissées par les touristes de l'hôtel, qui nous donnent donc champ libre pour en profiter un peu.

Petit BBQ de cigale sur le bateau (qui attire pas mal de mouches et rend le repas moins étoilé que nous ne l'aurions cru!) puis après midi baignade entre les tortues et les raies et plage.  Petite rando le soir, histoire de profiter du panorama de la baie, et de croiser de magnifiques iguanes.

 

  

Nous quittons au matin l'île de St Peter pour rejoindre Norman Island,  haut lieu de l'histoire de la piraterie qui aurait inspiré Robert Stevenson pour son livre "l'ile aux trésors" à l'ambiance parfois inquiétante. C'est une autre ambiance que nous trouvons ici, pour une baignade magique dans the "caves":  Le bateau est entouré de poissons multicolores, dont les chirurgiens bleus s'affairent à nettoyer nos coques couvertes d'algues en tout genre.  Cet endroit est superbe, et comme nous arrivons de bonne heure, il n'y a pas grand monde. Plongée donc au milieu de grottes sous marines et de coraux polychromes, dans des eaux transparentes. On dit que Barbe noire y aurait caché un trésor....

Quelques images de notre plongée : 

  

Nous laissons la bouée pour en prendre une à "The Bight", la baie juste  à coté, bien isolée.. Apres être resté sur une bouée qui s'avère être à  30$ la nuit, nous mouillons un peu plus loin... juste à coté du Willy T, un bar flottant, qui animera notre soirée jusqu'à tard dans la nuit... Séance dance pour les filles!!

Apero à Norman Island : 

   

  

Direction Sandy cay le jour suivant, sous 25 nœuds de vent. Tsaëlou file bon train à 7 nœuds. Personne n'a osé prendre de bouée devant cette île offerte aux BVI par Laurence Rockfeller... une légère houle ainsi qu'aucun abri au vent ayant certainement découragé les plus audacieux... L'équipage n'a peur de rien et nous prenons une bouée afin d'y passer une bonne partie de la journée... Quelques bateaux viendront ensuite, le terrain étant "déminé".

Plage de sable blanc et eaux turquoises pour changer... mais avec une arrivée en kayak plus qu'humide pour Saskia, qui se fait éjecter par une vague... Ewenn récupère de justesse ses lunettes pendant que sa maman ressort complètement couverte de sable mais morte de rire!!!

   

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Tour de l'île à pied, histoire de voir la stèle célébrant le don de l'ile par Rockefeller ainsi qu'une tombe sous un immense arbre.

Le mouillage étant quand même un peu agité, nous prenons la direction de long bay, sur l'île de Jost van Dycke, pour aller voir blubby pool.

 

C'est une baie dont les eaux sont au dessus du niveau de la mer, alimentée par de puissantes vagues coté au vent. C'est également un nurserie pour les tortues et les requins. On y verra un petit requin frôler nos jambes avant de remonter vers le large.  

On prend un verre  à B line, petit bar de plage moins connu que le foxy's mais tout aussi sympa, voire plus. Nous faisons la rencontre de Steven, un américain qui promène avec sa femme depuis 20ans des touristes dans le coin sur son catamaran sud africain, ainsi que des français naviguant sur Bye Bye, un nautitech 47. Soirée super sympa. Les Américains sont  à 2 doigts de voler nos "so cute" enfants..

Coté historique : Du nom d'un pirate hollandais, Jost Van Dyck aurait été habitée par les indiens Arawak, les indiens Caraïbes, les Hollandais, les Africains et les Anglais. Quelques hommes célèbres y sont nés : William Thorton, architecte du Capitol aux Etats Unis, John Coakley Lettsome , fondateur de la société médicale en Angleterre. Son histoire n'est pas finie. Son plus célèbre habitant est certainement Foxy Callwood. Foxy avait ouvert un petit bar sur la plage pour une soirée en 1967. Depuis ce jour, il accueille avec un égal entrain et beaucoup d'attachement les marins de passage.

Arrêt à Great harbour, histoire de passer la journée et la nuit devant la plage superbe, non loin du Foxy's. Un petit air des anses d'arlet.....C'est l'occasion de faire la clearance out (nous sommes samedi, et nous sommes taxés de 10$ d'over fees, mais obtenons un petit papier jaune qui nous sera très utile le lendemain).  Au foxy's nous ne résistons pas à un frozen mango, cocktail délicieux même si nous le prenons  à 11h15!

 

En route pour west End  à Tortola

Tortola: (Tourterelle en espagnol)  elle fût découverte par Christophe Colomb lors de son deuxième voyage en 1493. Délaissées par les espagnols qui préféraient les contrées plus riches, les Iles Vierges devinrent le repère idéal des anciens pirates:  les plus connus sont Henri Morgan (15??), John Hawkins (1542), Francis Drake (1595) lequel fût anobli par Elisabeth I.

 Journée du dimanche sacrifiée pour aller aux USVI, afin de feinter car nous n'avons pas de visas, seulement un E.STA.  On ne peut, en effet, arriver par ses propres moyens en territoire US. Il faut prendre un ferry ou un avion commercial. Nos amis de Calico Jack en avaient d'ailleurs fait les frais. Et c'est parti pour une grande mascarade!!!!! 1 journée perdue, ainsi que 200$ pour nous 4... Le petit papier jaune obtenu la veille, nous fait quand même économiser 80$ de taxe de sortie que nous aurions du régler aux douanes...Saskia, reine de la ruse, insistera auprès des douaniers en expliquant avoir déjà payé les frais la veille... et c'est 20$/pers d'économisé.  

Nous voyageons sur Native Son, plus économique d'après les locaux (mais 60/ adulte et 40/ enfants) avec une caissière absolument horrible et manquant d'indulgence face à notre anglais amnesique!

 

Nous arrivons à St thomas, Charlotte Amalie,  à la vitesse de 25 nœuds, assez impressionnant après 8 mois à une moyenne de 6 nœuds. Et là... empreintes digitales des 2 mains, et rétinienne... et nous avons notre chèrement gagné tampon sur le passeport, qui nous permet d'aller où on veut aux US pendant 3 mois! Nous déjeunons au meilleur restaurant chinois des USVI (en même temps, il semble etre le seul.. mais coté nourriture, il se défend quand même!). Tour dans French town.

Au final, malgré  la sommes assez importante, et le peu de temps passé cette journée à St thomas, cela reste malgré tout plus rapide et moins onéreux que de faire ses visas en France via l'ambassade (75$/personne au lieu de 150).

Retour à Tortola, histoire de trouver la seule chose pas chère des BVI : la laverie !!  2$ le lavage et 1$ le séchage.  Seul inconvénient... elle ne se trouve pas au port mais un charmant monsieur nous prend en pitié et nous accompagne, en échange d'un fruit punch. 

Publié le 30/03/2016 22:31  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
St Barthélémy et St Martin  -  par Gayel

St Barthelemy : Aprés une nav sous spi au départ de Barbuda, on arrive à Gustavia sur l'île de St Barthélémy pour la nuit du 01 au 02/03. Ecœurant de luxe coté marina. Des petits plaisantins ont même collé sur le sol, devant les yachts à plusieurs millions, un billet de 20€ et quelques pièces, certainement pour s'amuser de voir des "pauvres" s'arrêter pour ramasser cette piètre monnaie! Le bord de mer n'est qu'une vaste série de magasin de luxe, genre Chanel, Dior ect et de joailleries. Le supermarché affiche 24€ le kilo d'abricots ou 80€ le mini foie gras ! Par contre on y trouve les mets les plus raffinés des différents coins du monde. Bref, déstabilisant quand on a vu le niveau de vie des cap verdiens, ou même de certaines Îles des grenadines ! Vite on file même si il y a surement de super spots !

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St martin : le 02/03 au matin.  On arrive pile poil au moment où le pont de Simpson Bay ouvre. on se faufile dans la masse des bateaux, nombreux pour fêter la Heineken Régata. On découvrira plus tard que le pont est payant  (10 dollars) ainsi que celui qui sépare le lagon en deux avec un coté français et un hollandais.

Petit tour à la marina pour prendre quelques renseignements sur la ville et l'île, mais on sent bien que l'on joue dans la cour des "grands"!

   

Lorsque saskia demande  où aller pour faire ses courses, la réceptionniste de la marina nous indique le supermarché juste à coté, dejà visité... et où les prix sont encore une fois, EXORBITANTS !  Apres nous avoir répondu que l'on doit payer pour ce que l'on mange, et après beaucoup d'insistance elle finit par nous indique un lieu où, elle va faire des courses... besoin d'une voiture pour y aller par contre! Location voiture à un particulier (25€) pour amener Alizé à l'aéroport coté français, faire du ravitaillement et profiter de l'île. On dépose donc miss  Alizé en lui souhaitant un bon retour. Séance émotion puis visite de l'île.

    

St Martin c'est 78 000 personnes pour 120 nationalités et 2 pays sur une même ile à peine plus grande que l'île de Ré! Un joli mélange polyculturel ! Et ça se voit, dés que l'on sort des chemins tracés par les millionnaires locaux (qui pourrissent un peu le marché!!).  On fera 3 fois le tour de l'île, qui compte 37 plages (on en verra à peu prés la moitié), et de nombreux paysages variés. On passe des cases créoles coté français, à certaines maison en béton armé, en passant par des maisons à colombage coté hollandais avec parfois une touche Américaine. Petit arrêt le soir dans un "bar" très local" tenu par des hispanos, ambiance et rythmes latinos à fond et où les enfants se voient offrir un petit chat tout blanc. Adorable petite boule de poils, nous sommes à 2 doigts de craquer!!!

 Vendredi 04: ballade  à cheval avec les enfants ravis autour des salines d'orient. 1  heure de promenade donc, entre bosquets et plage de kiteurs... bon kif! puis pic nique sur la plage et baignade.

   

   

Samedi 05 = après avoir traversé le lagon et passé ses ponts, nous retrouvons Korrigan au mouillage de Marigot. Marché le matin et après midi jeux et baignade pour les enfants qui vont sur un nouveau bateau, Canadien, nommé Taia.  BBQ à bord de Korrigan le soir avec un énorme vivaneau que nous avions acheté à défaut de le pécher!

Départ dimanche 06/03 vers 4h30 pour les BVI. 

Publié le 15/03/2016 20:15  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Article Ouest France Fevrier 2016  -  par Gayel

Voici le dernier article parru dans Ouest France. Merci Pierrick wink

Publié le 12/03/2016 20:49  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bateaux Copains  -  par Gayel

Coucou, 

Nous avons rencontré pas mal de bateaux copains, du coup notre petite liste latérale ne suffisait plus...

Retrouvez les dans cet article dédié.

Publié le 08/03/2016 21:25  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Article Ouest France Janvier 2016  -  par Gayel

Article de Janvier, avec retard, mauvaise liaison internet oblige, fin des mises à jours pour nos articles de presse.....

Publié le 08/03/2016 18:54  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Article Ouest France Novembre 2015  -  par Gayel

Article de Novembre, avec retard, car on l'avait reçu pendant la transat et la mise à jour était passée à la trappe...

Publié le 08/03/2016 17:08  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Antigua et Barbuda  -  par Gayel

Mercredi 24: navigation de nuit après avoir profité de l'ilet gosier. Navigation musclée en contournant la Guadeloupe par l'ouest. Gaël a assuré la majorité de la nav, mais pas sans conséquence... 1er vomit pour le capitaine. Alize n'est pas en reste et trouve la nuit éprouvante!!!

 Arrivée Antigua le 25 vers 9h à Green Island.

On retrouve les bateaux copains, mais décidons de se mettre plus à l'abri du vent, derrière une petite plage.

La couleur de l'eau n'a rien à envier aux tobagos! Spot idéal pour le kite qui plus est. Sur l'île, une table, des hamacs des parasols sont installés pour les touristes amenés dans la journée passer 1 h loin de la civilisation. Nous profiterons de ces installations, laissées à l'abandon juste pour nous la majorité du temps, ainsi que pour perpétuer la tradition des apéros plage avec les bateaux copains. 

Quelques photos parleront mieux...

  

  

 

La plage pour nous c'est aussi l'occasion d'organiser une course de Bernard l'hermite avec les enfants... aprés de nombreux paris ayant enfievré la foule en délire, le vainqueur se nomme Thierry! Félicitation !!

   

Gaël, de son coté, joue également avec ces petits crustacés, mais version comestible.... ventre à patte dites vous??

Barbuda : 28/02

Après une petite navigation confortable au travers à 8 noeuds de moyenne, nous envoyons Titouan dans les barres de flèches pour nous indiquer le chemin au milieu des patates de corail.

 

 

"Spannish point" c'est juste WAHOO !!

Et pourtant des jolis paysages, on commence à en avoir quelques uns dans les yeux... une eau cristalline visibilité à 30m sous l'eau, on dirait avoir posé le bateau dans une piscine. Bien à l'abri du clapot et du vent nous retrouvons Siminoé, Mimosa, SeaView, Séquoia.

L'impression qui se dégage, c'est que le paradis ça doit être pas mal moins bien. Une plage déserte, une eau fabuleuse, un aquarium sous chaque patate de corail, des amis, bref dommage que l'on soit si pressés car nous ne pourrons rester qu'une journée sur place timing aéroport oblige pour Alizé.

  

Départ vers Low Bay une magnifique plage de 11 miles de long qui sépare la mer des caraïbes et le lagon de Codrington.

Nous voulions voir la ville, mais le moteur en décide autrement et un problème d'alimentation d'essence nous contraint à un stop plus tôt que prévu. Une vidange et quelques changements de filtres à essence plus tard nous repartons. Nous nous arrêtons en face d'un hôtel désert mais en parfait état. La baignade dans la piscine est plus que tentante, mais la nego avec les gardiens n'a pas aboutie... l'hôtel est à vendre depuis 6 mois, avis aux investisseurs... Il est un peu tard du coup pour escalader la plage avec l'annexe pour descendre dans le lagon en direction de Codrington. Nous nous contenterons donc juste d'une belle balade sur la plage où le sable est rose de nacre, pendant que les enfants et Alizé s'essayent au surf dans le shorebreak..

  

 

Publié le 08/03/2016 16:30  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Guadeloupe  -  par Gayel

La Guadeloupe : 

17/02.  Mouillage devant carénage et devant le mémorial de l'esclavage à Pointe  à Pitre, puis nuit au port du 22 au 23/02, histoire de récupérer Alizé la petite sœur de Gaël et de faciliter le départ de mamie.

  

Visite de pointe à pitre, où nous sommes étonnés de la qualité des Tags de la ville.

  

Véhicule de location le plus délabré que nous ayons eu depuis le début du voyage (loué chez rocar), pour 30e/j, mais qui a permis de sillonner sur tout basse terre, de changer nos batteries HS et de servir de taxi pour mamie et Alizé.  Il faut dire que la saison haute et la fin de période de carnaval n'aident pas  à trouver des véhicules disponibles! Nous avions envoyé plein de demandes via le bon coin mais elles sont restées sans réponses....

1ere journée : visite ponte sud de base terre : petit bourg, chutes du carbet, où, bien que l'accès au pied de la  2nde chute soit fermé depuis peu, nous avons quand même pu nous baigner en prenant les chemins de traverse.

    

Puis remontée via basse terre, vieux habitants avec un arrêt baignade en eaux chaudes à Bouillante. Des sources d'eaux chaude bouillonnent le long du rivage. Heureusement que l'eau de mer vient parfois adoucir la température de l'eau, car on pourrait s'y brûler, (genre grosse marmite pour cannibales, lorsque l'on voit tous ses touristes et locaux s'y prélasser ).

Retour  via la plage magnifique de Malendure (où l'on croisera les bateaux Siminoe et Sea view, sans en voir les équipages, partis en plongée); Une arrivée tardive au musée du cacao nous empêchera de le visiter. Dommage, ça sentait trop bon!!! Nous empruntons  la route de la traversée pour rejoindre pointe à pitre.

     

2eme jour, avec Krysfil, virée au nord de basse terre cette fois.  Petit tour au domaine de Severain (fermé car dimanche) et à sofaia., où coule une source sulfureuse, aujourd'hui sous forme de douche  à l'air libre, trés bonne contre les rhumatismes (mais odorante!!!).

Nous sommes tentés par la randonnée vers Baille/argent, mais le chemin est très boueux et glissant... ce serait trop risqué avec mamie, déjà bien éprouvée par nos précédentes excursions.  Il faut cependant souligner qu'elle s'en est trés bien tirée!!! 

Pic nique de plats locaux sur la plage de la ramée, après Ste rose (colombo de cabris, poulet aux ouassous, et calalou de ouassous, et gratin papaye, cristophine à la morue). Un petit sorbet coco pour la route et on poursuit vers Deshaies. Saut d'acomat pour finir la journée. Bravo aux courageux qui ont sauté du haut de la falaise... ils se reconnaitront. 

  

​   

Lundi matin, changement des batteries avec Renan et Erwan, Cours enfants et journée ménage à fond dans la marina du bas fort où on profite du 220V et de l'eau à volonté. (34€/nuit). A 15h on récupère Alizé, sitôt atterrie, nous filons à travers la route de la traversée en pleine forêt tropicale pour une baignade dans la cascade du saut de la Lézarde. Magnifique balade très escarpée et boueuse, mais cela débouche sur un petit paradis. Ces 2 cascades imbriquées sont magnifiques, et on y trouve des roses de porcelaine.

  

Soirée avec Krysfill en squattant les tables du bar fermé (lundi oblige) devant le bateau.

Mardi 23/02 : Dernières courses 'françaises' avant de déposer mamie à l'Aéroport, un poil stressée par le changement à Fort de France. Retour au bateau et décollage direction St François face au vent à 20knts, nous serons contraints à un arrêt forcé à l'ilet gosier (il y a pire..) pour cause de surchauffe moteur.

Premier snorkeling et balade en canoë vers la plage pour Alizé.

   

Publié le 07/03/2016 21:50  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Marie Galante  -  par Gayel

14/02 : Direction marie Galante, terre ronde avec peu de relief, mais île de tranquillité, douceur et.. de rhum à 59° svp !!!!

La canne à sucre est partout! 3 rhumeries sur cette ile, que nous visiterons toutes les 3 : Bellevue, Poisson- Labat, et Bielle. Sans oublier les nombreux moulins, encore présents.

Escale Kite aussi pour Gaël, qui pourra profiter d'une journée entière sur la magnifique plage de la Feuillère pour "perfectionner" son style et son rebond (hum hum...). Spéciale dédicace à rocky que l'on attend avec plaisir aux Bahamas pour le perfectionnement et la transat retour.

 

    

Repas original au nord de St Louis, notre lieu de mouillage, sur une cabane flottante: aussi drôle que bon!

 

On passera par le Nord également, avec la Gueule grand gouffre, une étonnante sculpture d'arche naturelle creusée par l'océan.

 

Pour le plaisir quelques fleurs locales et spécialités culinaires comme le "cacaboeuf " délicieux gâteau au physique étonnant au sirop de canne et noix coco.

  

On retrouvera Galaad pour un sympathique apéro à leur bord. Juste le temps de croiser également Vaga avant de décoller vers la Guadeloupe et Pointe  à pitre pour récupérer Alizé et déposer Mamie, fatiguée  par la chaleur et  ces nombreuses aventures...

Publié le 28/02/2016 01:33  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
la Dominique  -  par Gayel

La Dominique: du 10/02 au 14/02.

Navigation sympa et rapide de 37 miles, en partant de St pierre, avec 20 nœuds de vent, vers Roseau, la capitale de la Dominique. Ile magique aux camaïeux de vert et aux 365 rivières.  Pour info, la clearance coute 5Ec / personne.

Coté histoire :  D'origine volcanique, 7 volcans, le "Diablotin" étant le plus haut (1447 m), donnent une île montagneuse, sinueuse et verte. On y vient pour découvrir l'intérieur de ce massif, les balades en forêt, le calme parfait des éléments procurent un plaisir sans fin.

 Christophe Colomb la découvre en même temps que Marie-Galante et comme il fait sa découverte un dimanche, il la nomme "Dominica". A cette époque vivaient dans ce paradis environ deux mille indiens Caraïbes venus de Guyane des siècles auparavant. Les Indiens caraïbes doivent leur vie aux reliefs escarpés de la Dominique, ses forêts denses et sauvages. Venus du nord du Venezuela, ils s'étaient installés sur l'île bien avant que Christophe Colomb ne la découvre. Mais c'est ici seulement, cachés dans la nature, qu'ils ont échappé à l'extermination. Aujourd'hui, leurs 3 000 descendants, derniers héritiers de ces peuples précolombiens, vivent pour la plupart dans l'Indian Carib Reserve (1 480 hectares), autour de la petite ville de Salybia, au nord-est de l'île.

L'esclavage est aboli à la Dominique en 1833. Comme il ne le fut qu'en 1848 dans les îles voisines de la Martinique et de la Guadeloupe, de nombreux esclaves s'enfuirent de ces îles pendant cette période, à l'aide de moyens de fortune, pour essayer de trouver refuge à la Dominique.  Nous verrons  d'ailleurs plusieurs statues de Neg'marons, comme on les a appelé. 

Coté culinaire, la Dominique regorge de fruits produit sur l’île  comme la noix de coco, le café, le cacao, la banane, vanille, pamplemousse, citron…En fait, la cuisine Dominicaine est un mélange de saveurs françaises, d’Afrique de l’Ouest et Caraïbes. On trouve dans tous les restaurants des spécialités créoles, crabe farci, souse ou buljow, crapaud.... On goutera aussi la Kubuli, bière locale.

avec Krysfil: location bus taxi pour 300EC la 1ere journée (de 11h à 16h30) pour faire Titou Gorge, les chutes de Trafalgar , appelées père et mère, et hot spring, un lieu où l'eau sort à 70° de la terre, colorant le sol en jaune souffre, le long d'une rivière.  On doit acheter  un pass semaine à 12$ par personnes, enfant y compris, pour accéder  aux différents sites, sinon, l'entrée simple coute 5$ à chaque fois;

Titou gorge:  une rivière très profonde au creux de la falaise avec au bout, une cascade entraînant un fort courant. Une mini chute d'eau chaude nous attend en sortant.

  

Chutes Trafalgar :  5 minutes de marche pour arriver face à 2 immenses chutes d'eau, nommées Père et mère..  Un peu d'escalade sur les rochers et pause déjeuner pique nique au milieu.

 

Le guide, Armstrong nous fait découvrir, les 40 variétés de mangue, la citronnelle sauvage, les muscadiers, le bois bandé ou encore le cannellier. Nous finissons au jardin botanique de roseau, histoire de voir les arbres saucisses, baobab, le ficus énormes aux racines lianes inextricables, le rond de bambou, où les amoureux viennent faire leurs premiers baisers et graver leurs noms ect...Séance escalade pour les enfants et photo pour les parents, étonnés notamment par la force de la nature : un bus gît écrasé par un baobab lors du Cyclone Yvan de 1979.

 

    

2eme jour = de nouveau bus avec Krysfil, négocié 400EC de 9h à 18h, cette fois, avec comme destination Emerald pool, puis la plaine, et Rosalie.

Emerald pool est un bassin naturel, alimenté par une cascade, que l'on atteint après 20 min de marche dans la forêt tropicale, sur un chemin bien balisé. La couleur du bassin est magnifique, reflétant les camaïeux de vert des arbres surplombant la cascade. L'eau est fraîche, mais cela n'empêche personne de se baigner. Gaël y fera même une démonstration de ses talents de pécheurs de rivière, en attrapant une écrevisse.

  

La plaine : 40 min de marche pour rejoindre une rivière splendide, perdue au milieu de la végétation luxuriante. Les chutes de Sari Sari resteront un mystère à trouver, car depuis la dernière tempête d'Octobre dernier, dont les stigmates sont visibles sur toute l'île, le lit de la rivière est métamorphosé et la cascade divisée en plusieurs petites chutes. Cela ravit les enfants qui s'ébattent dans tous ces bassins et font du mini canyoning sur les 800m de descente.

 

 

Rosalie: plage de sable noir ébène, au grain d'une finesse incomparable, sur laquelle les tortues viennent pondre et se reposer. Elle est jonchée de bois flottés, cote au vent oblige, et Saskia regrette de ne pas pouvoir en rapporter plusieurs sacs pour ses compositions. On y trouve également moult noix de cocos et cela donnera l'occasion au guide de concourir avec Gaël pour leur ouverture.. bonne dégustation!

Retour via Layou et massacre, cote sous le vent.. Détour au supermarché local pour acheter du rhum au bois bande et du punch coco maison. Accrochage du bus avec un autre véhicule se garant trop proche. L'occasion de constater que la police dominicaine n'est pas des plus rapides...

Repas avec Siminoe, Sea view et Krysfil à Roseau, en face du mouillage: grosse déception coté repas. La dame nous avait un peu "racolés" pour venir manger dans son établissement, en disant que cela serait une soirée exceptionnelle etc... nous avions négocié" pour 25EC par personne, quelques accras, puis un plat de poisson avec légumes et  pommes de terre/fruit à pain, et salade de fruit, qui s'est transformée en mini bout de banana bread. Bref heureusement que le site était sympa. Les enfants ont pu se baigner dans la petit piscine pendant la soirée et nous étions tous ensemble, sans avoir à manger du sable!

12/02: navigation vers Portsmouth, très calme et toujours sans poissons à la ligne de traîne.

Rencontre à Portsmouth, berceau de la doyenne de l'île, Elizabeth Israel, dite Ma Pampo, morte à 127 ans en 2003, avec une jeunesse souriante et sportive (criket)  La Dominique a le 2ième taux de longévité de l'hémisphère ouest aprés le canada et devant les Etats unis. 

     

 

Tour en barque pour aller sur la fameuse Indian river,  où la maison de Calypso avait été construite par Disney lors du tournage de pirate des caraïbes 2 et 3. Beaucoup d'autre scènes ont d'ailleurs été tournées en Dominique pour ce film, profitant des nombreux décors grandioses offert par la nature foisonnante de l'île. De plus, la Dominique a toujours été un repère populaire pour les pirates.

Nous abordons donc l'Indian River, en compagnie de Sea view, avec Albert, notre guide, tandis que Krysfil évolue sur la barque devant nous, conduite par le guide Spaghetti. Glisser sur l'Indian river à la tombée de la nuit est un moment fabuleux... tranquillité (bavardages des enfants et cris des grenouilles mis à part),  mystère, magie....

 

    

 

Punch coco au bout de la rivière et démonstration par spaghetti de tressage de feuilles, dont les enfants reviendront avec de magnifiques oiseaux ou poissons.

Le lendemain, on réquisitionne un taxi bus pour 250EC afin de découvrir le Nord de l'île, cette fois. Direction Calibishie, en passant par Batibou beach et en allant jusqu'à Woodford hill, et son promontoire de rochers rouges, digne des aborigènes d'Australie.

   

 L'excursion nous permet d' apercevoir un Sisserou, ou perroquet impérial dans les orangers, à moins que cela ne soit un Jaco, plus vert et plus petit.... Le Sisserou est le plus grand des perroquets d’Amazonie. Il est présent sur le drapeau national et il est l’emblème de l’île..

   

D’autres espèces cohabitent sur l’Ile de la Dominique, telles que des chauves souris, des papillons, de gros crapauds qui se mangent, des lézards, crabes de terre…mais l’espèce la plus impressionnante, c’est sans conteste le boa constricteur qui peut atteindre 3 m de long. D’autres serpents sont présents sur l’île, mais aucun d’eux ne présente de danger et n'est vénéneux.

  

Départ difficile car la Dominique et ses 365 rivières est vraiment superbe, sauvage verte et variée, comme on l'aime. Bref, coup de cœur! 

   

Publié le 27/02/2016 15:51  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Martinique  -  par Gayel

Apres 2 semaines sans internet, revoilà des nouvelles de l'équipage.

On va faire assez bref car nous avons la Martinique, la Dominique, Marie-Galante et la Guadeloupe en retard....

Donc pour la Martinique, les temps forts :

                                                  - arrivée de Mamie

                                                  - visite d'Alain Daugé et son épouse, Michèle.

                                                  - l'anse d'Arlet, le baptême de snorkling pour mamie, de plongée pour Ewenn, et la plongée de Titouan,                                                                     Gael et saskia, ainsi que la rencontre avec Jubilation.

                                                  -   le canyoning   à ajoupa Bouillon

                                                  -   le carnaval                                                        

Fort de France : Visite FDF avec marché et repas "chez carole" sans poulet boucané. avec colombo et fricassée chatrous (12€).

  

Nous cherchons une voiture de location, mais cela s'avère être une vraie galère... "ah mais vous z"avez pa réservé en avance! Mais il faut réserver 1 an avant.. plus rien avant mi février etc. etc..." Bref, carnaval, haute saison obligent, on fait toutes les agences et finissons par trouver dans un hôtel, une disponibilité  pour le lendemain afin d'aller chercher maman à l'aéroport. (sinon c'est 30€ le taxi aller....). 65€ la journée pour une 301 flambant neuve. Quand on regarde sur le net, les prix commencent à 30€... mais en réalité, et après avoir vérifié auprès des agences de l'aéroport, qui, elles, proposent leur voitures à 75€, cela semble plus compliqué et onéreux qu'annoncé initialement.

Bref, la location de voiture nous permet de faire des courses mais aussi de visiter l'ouest de l'île, avec un passage dans la foret inextricable de morne vert. Dégustation de poulet boucané au milieu des rouges gorges locaux, sous une cathédrale d'arbres. mimi rando pour atteindre une source et se baigner sous une cascade, puis direction St pierre, et son histoire.

 

 

Les enfants, impatients de retrouver mamie, n'arrêtent pas de demander quand l'avion arrive. La route vers l'aéroport est embouteillée, comme d'habitude à priori, mais nous arrivons à l'heure, voire en avance car l'avion a 25 min de retard; Arrivée de mamie, un peu étourdie par le vol, la chaleur et fatiguée mais entière!

Nous resterons quelques jours sur FDF, histoire de visiter la capitale,  et recevoir Alain et Michéle, en vacance ici pour quelques semaines.

Départ chaotique car la chaîne de l'ancre s'est enroulée autour d'une tige d'un ancien corps mort, vissée dans l'eau et non signalée! 2h dans l'eau pour Gaël afin de dérouler cet amas de chaine tandis que le bateau est en tension dessus! Heureusement, il n'y a que 2m de profondeur... mais hard quand même.

Nav en direction des anses d'arlet, où nous rejoignons Siminoe et Sea view.

Plaisir de pourvoir de baigner de nouveau dans une eau claire! Un parcours de snorkling a même été aménagé au nord ouest de la baie, avec bouées pédagogiques. C'est l'occasion de faire le baptême de mamie et de lui montrer la vie sous marine. Elle en revient enchantée, même si l'aventure était plutôt cocasse pour monter et descende de l'annexe, ou mettre la tête sous l'eau! Elle se souviendra de ses 70 ans!!!

        

Apero plage pour ne pas déroger  à la règle où nous rencontrons un autre bateau, Jubilation, dont le capitaine, Fabien, n'est autre que l'ancien prof de voile de Saskia, à l'EVR, il y a  17 ans... le monde est petit!

  

Plongée le lendemain en tout petit comité, avec Siminoe. En fait, tous les clubs de plongée sont plein et partent  à 20 personnes, mais nous trouvons un petit club itinérant, HISTOIRE d'AIR, qui nous emmène avec tous les enfants pour une sortie. Plongée à 20m  d'un peu plus d'1h pour Gaël et Saskia, avec Nathalie qui nous montre notamment comment jouer avec les murènes, ou attraper les lion fishs.

 

 Plongée Découverte pour les enfants avec Damien. Même Ewenn et Simon auront droit  à leur plongée de 30 min, en bouteille, à 1m sous l'eau, où ils pourront toucher à main nue, éponges, anémones etc... Nathalie et Damien nous auront fait passer un excellent moment et dans un contexte assez privilégié!

  

Navigation vers le marin : toujours pas de poissons à la ligne.

Le marin : escale technique qui fait mal au porte feuille avec achat pompe à eau du moteur, réparation des voiles (GV et génois), changement des câbles électriques pour améliorer le réseau électrique, ajustement du safran qui avait pris un peu de jeu etc... Bref, un bateau comme neuf, sauf qu'il faudra changer nos batteries, pourtant neuves, mais sérieusement affaiblies par la consommation du bateau.

Apres midi à Ste Anne pour les enfants, mamie et Saskia

et location de voiture pour 2 jours (65€/jours encore) afin, cette fois de faire la cote au vent et le nord de l'île. Visite de la rhumerie St clément (son habitation coloniale et son immense jardin botanique), de Tartane et la pointe de la caravelle (relief émergé le plus ancien de Martinique) pour redescendre via gros morne, et st Esprit.

      

Le jour suivant: direction le nord, en passant par Rivière pilote, Ducos. Détour pour éviter les sempiternels embouteillages vers l'aéroport, et route de l'est pour rejoindre Ajoupa bouillon.

   

Séance frissons avec mini canyoning aux gorges de la falaise, où, après avoir descendu 246 marches  creusées dans la paroi abrupte de la montagne, au milieu d'une jungle inextricable, on rejoint le lit de la rivière afin de s'enfoncer dans les gorges. Un dédale d'eau et de cascades, coulant en contrebas de 2 falaises de35m.  Progression humide, avec parfois de l'eau jusqu'à la poitrine afin d'atteindre une cascade. Bref, un excellent moment (pour info : 7€/adulte et 5 pour les enfants).

  

Le jour d'après : nous retrouvons François de Kiran et l'invitons  à manger. On remonte la GV avec son aide après avoir été chercher la voile au milieu de la mangrove, par un passage qui mène directement à la voilerie, mais bien caché.

Nous rencontrons aussi David Laisne (Cowboy) et sa famille, un ancien collègue de l'EIGSI, qui repartira avec la vieille annexe de Vaga en cadeau sanglée sur le toit de la 206 à l'ancienne comme au bon vieux temps...

Remontée vers St Pierre (nous aurions bien aimé faire la cote au vent mais cela rajoutait quelques miles et etait plus risqué et venté).

2 jours  à St Pierre, histoire de participer au carnaval, faire un "vidé" (défilé où tout le monde sort danser dans la rue) et de rencontrer un nouveau bateau, avec 4 enfants  à bord :  Krysfil. On met en lien leur adresse de blog. 

Quelques images du carnaval de Fort de France et du vidé de St Pierre:

      

    

 

ah... j'oubliais... petit clin d'oeil à roro, qui vient d'ouvrir un resto créole à st Pierre...

Publié le 22/02/2016 20:29  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Saint Vincent  -  par Gayel

 

Saint Vincent :

Tsaëlou sur les traces des Pirates des caraïbes, à la recherche de l'alternateur sacré....

Le premier volet de Pirates des Caraïbes, La Malédiction du Black Pearl, Film américain réalisé par Gore Verbinski avec Johnny Depp, Orlando Bloom, Keira Kneightley a été tourné sur l’archipel paradisiaque des Caraïbes : Saint Vincent et les Grenadines. La plupart des scènes ont été tournées sur l’île principale de Saint Vincent mais quelques scènes ont lieu sur les petites îles des Grenadines.

Nous aussi, donc on tente de faire l'affiche....

20/01: marina bleu lagoon, Saint Vincent. Obligés d'aller en marina, faire le plein d'électricité, n'ayant plus d'alternateur... (moteur guindeau à plat, ainsi que batterie moteur). Pour info la marina  c'est 3.45EC par pied avec douches comprises mais pas d'eau ni électricité. Il faut rajouter 21€ pour cette dernière... la nuit nous revient donc  à une  60aine d'euros, mais nous n'avions pas le choix, et c'est plutôt bon de pouvoir descendre  à terre, sans annexe, d'avoir un super wifi et ... de se doucher plus que 2 minutes, montre en main!!!

La marina a même une piscine d'eau douce, dont les enfants profiterons le soir (du coup privative car nous étions seuls!)

 

Coté historique; L'île de Saint-Vincent fut d’abord habitée par les Amérindiens cibonay (Cigayos) en provenance d’Amérique du Sud il y a environ 5000 ans avant notre ère. Un autre peuple amérindien venu du Venezuela, les Arawaks,  leur succéda vers le IIIe siècle de notre ère avant d’être à son tour supplanté par les Caraïbes, un  peuple guerrier venu au XIVe siècle d’Amérique du Sud par le nord.

L'île de Saint-Vincent fut probablement explorée par Christophe Colomb qui lui a donné le nom de Saint-Vincent en 1498. Cependant, la colonisation du pays ne débuta qu'au XVIIIe siècle, les Caraïbes ayant réussi à protéger Saint-Vincent (alors le Yurumein) de la présence européenne.

En 1675, un bateau hollandais chargé d'esclaves fit naufrage au large des côtes de Saint-Vincent. Les Caraïbes permirent aux survivants africains de rester sur l'île. Beaucoup d'entre eux épousèrent des Caraïbes, adoptèrent leur langue de la famille arawak, leurs coutumes et s'intégrèrent à leur nouvelle société, provoquant ainsi un métissage afro-amérindien. Apres moult péripéties, Saint-Vincent-et-les-Grenadines est devenu la dernière des îles-du-Vent à obtenir son indépendance dans le cadre du Commonwealth le 27 octobre 1979.

Mission impossible vers Kingston et bellair : trouver l'alternateur laissé à Verrol Nichol, electricien automobile, et en acheter un autre (chez Danga, mécanicien hors pair)... Occasion de visiter le bas de l'île de Saint Vincent. 

Instants détente autour d'un verre et d'un plat de porc à la Jamaïcaine (jerk). 

22/01: On mouille un peu plus loin, derrière fort Duvernette, dans un 1er temps du coté de l'ilot Young Island, près de la plage mais un passeur nous demande de ne pas rester là. Ok donc un peu plus bas, coté île cette fois. Derrière nous, on dirait un décor de cinéma. Des rocher très hauts mais aussi relativement arrondis font un aplomb dans la mer.

Nous plongeons à leurs pieds et la visibilité est  claire, avec une multitude de poissons. Gaël harponne un Lion fish de belle taille, mais se pique avec en le mettant dans le sac. Retour illico presto au bateau et l'on fait tremper sa main dans de l'eau à 47°, le venin du poisson étant thermolabile. Résultat: douleur lancinant et doigts engourdis pour le capitaine pendant 2 jours. 

23/01: Wallalibou:

Navigation hyper agréable sous 15noeuds, avec mer calme et grand soleil. Le mouillage s'avère peu pratique en revanche: les côtes de Saint Vincent tombent profond dans l'océan et à 20m de la terre, il y a encore 30m de fond. Un boy boat nous hèle  à 1 mile de la cote, nous demandant de l'aide pour rentrer à la cote (ou faisant semblant... pas de moteur certes, il est à la rame...et dans le doute nous le remorquons). Nous lui demandons en échange un coup de main pour l'amarrage à terre : aller passer un bout pour l'attacher à un arbre, en plus de mettre l'ancre), service qu'il essaie de marchander, en vain. Aide un peu trop forcenée des boy boat parfois, qui jusqu'ici respectaient un refus et partaient. A saint Vincent, ils sont plus insistants.

Apres cette arrivée cocasse, petit tour à terre pour découvrir les lieux et plateaux de tournage de Pirates des Caraïbes II et III et prendre un punch au café Wallalibou Anchorage. Coté service, outre leur amabilité, on trouve dans ce café des douches gratuites, internet et on peut même faire les pleins d'eau pour peu cher. Au fond du café se trouve une partie des costumes de pirate des Caraïbes, avec une mini salle de cinéma. Séance déguisement pour la famille bien rigolote. Le mât du bateau coulé de Johnny Depp trône au milieu du restaurant.

         

  

Sur le front de mer se situent des décors du films dont certains cercueils utilisés dans le deuxième volet par Jack Sparrow, ainsi qu'une potence. A l'intérieur des constructions factices, on trouve des plannings de tournage et des images du film ainsi que des photos des acteurs.

Coté mer, on voit le rocher sur lequel sont suspendus les pirates du début du film.

D’autres endroits ont aussi servi de lieu de tournage au film sur l’île de Saint Vincent : le Fort Charlotte, situé non loin de la capitale et Black Point, sur la côte Est de l’île.

 Un peu plus loin, le long de la plage, on trouve un bar bien sympa qui s’appelle « Pirates retreat » où on peut boire la spécialité locale: le Jack Sparrow Rum Punch. Il y a vraiment un rhum produit sur l’île de St Vincent nommé  Sparrow's. Andy, qui tient le lieu, est extrêmement sympathique. Nous lui confierons le kayak pendant que nous irons visiter un peu l'ile et voir les chutes d'eau, à 20 min de marche de la cote. Instant fraîcheur...

            

Le parc est gardé et l'entrée coûte 5 EC pour les adultes, gratuit pour les enfants. Petite baignade dans la cascade et ballade dans le parc, qui offre un bonheur botanique, avec strelitzias,  alpinias,  arbre à pommes d'eau, corossol, héliconia, balisiers etc.

En continuant la route après ce parc, nous trouverons des fruits à pain ainsi qu'un muscadier dont nous récolterons quelques noix.

Bref, une escale comme on les aime. On se verra même proposer des opossums, par 2 hommes en train de les laver dans la rivière...

On les appelle ici manicou.

Animal étrange, « monstre affreux » et bizarre si on en croit la description du R. P. Du Tertre :
« ... Cet animal a quelque chose du rat, du renard, du singe et du cochon, celuy que je vis estoit un peu plus grand qu'un chat, tout le poil qui le couvroit estoit d'un gris fort brun, et il sentoit si fort le bouquin qu'il faisoit mal au coeur, il avoit la teste longue comme celle d'un renard, qui tenoit un peu du groüin d'un cochon, sa gueule estoit grande, pleine de dents de chat, et mesme deux moustaches comme celles des chats : il avoit une queue presque deux fois aussi longue que son corps, moitié veluê, moitié pelée comme celle d'un rat ; les habitâs m'asseurèrent qu'elle estoit si forte, qu'il se pendoit par le bout aux branches des arbres, et s'élançoit d'arbre en arbre, avec une légèreté merveilleuse...".Tous ces animaux en un seul, c'est notre Manicou aussi connu sur le continent américain sous le nom d'Opossum, l'unique représentant de l'ordre des Marsupiaux dans les Antilles, à priori bien apprecié en colombo! Promis, la recette bientôt sur le site....

Publié le 31/01/2016 14:27  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Tous nos voeux !!!  -  par jeancar

Coucou les aventuriers,

Merci pour votre belle carte et nous vous retournons tous nos meilleurs vœux.

Nous vous souhaitons  pleins de nouvelles aventures, rencontres, ...

Bisous de toute notre tribu. (particulièrement d'adonis pour titouan)

Publié le 25/01/2016 17:59  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Meilleurs voeux et beau voyage  -  par Philippe

Bonjour Gaël,

Je te remercie pour tes vœux de la nouvelle année.
Je te souhaite également tous mes vœux pour toi et ta famille, tout particulièrement un beau voyage, de belles rencontres et de splendides navigations.
Pour ma part, les périples en bateau se limite à notre jolie cote française mais je le fais désormais sur un "joli" bateau que j'ai presque fini de rénover.

Je viens d'aller voir les récits sur votre site...je me remets de ce pas au travail!
Et bravo pour savoir mettre en scène ce genre de projet.

A une fois prochaine

Philippe Guilmineau

Publié le 22/01/2016 16:42  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Vivre son rêve  -  par Olivier

Bonjour à tous,

Merci pour la carte de vœux, cela m'a permis de découvrir votre projet, de lire tous les billets et de suivre vos actualités grâce au flux RSS du site.

On est loin du quotidien de l'école d'ingénieurs smile

Bravo d'avoir fait de votre rêve une réalité, et de vivre vos passions en famille !

Amicalement,
Olivier Nerrand

Publié le 22/01/2016 15:48  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
coucou les chanceux  -  par sylvie

coucou les amis,

merci pour votre belle carte de vœux ! Elle contraste bien avec notre région et le temps qu'il y fait c'est à dire : bruines, froid et grisaille!!!

Je voyage par procuration à travers vos récits et je me dis quelle chance et en même temps je me dis que ça va être dur quand ils vont rentrer!!! alors un conseil d'amie et d'instit: préparez vous psychologiquement au retour même si vous aurez sans doute juillet et août pour vous préparer!

Néanmoins, en attendant, profitez à fond et vous avez bien raison: les voyages forment la jeunesse et que de souvenirs inoubliables pour vous.

Gros bisou

sylvie Blanchet et ses 3 hommes ( lilian envoie un coucou à Titouan)  

Publié le 21/01/2016 21:50  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bequia  -  par Gayel

   

12/01 : direction Bequia (prononcer bequoué) mais avec un arrêt sur l'ile Quatre (sous l'ile plus connue de Petit Nevis, dernier sanctuaire de baleine), dont nous partageons le mouillage avec 1 seul bateau. En montant, nous croiserons par la VHF vagua, qui, eux ont décidé d'aller sur la jet-setteuse Moustique (une ile privée avec plein de stars et rien de très local à notre goût, même si croiser Mick Jagger aurait pu être cocasse).

Le13/01, nous arrivons sur Bequia, le plus grand rocher des Grenadines (neuf kilomètres sur deux) qui se révèle un port d’attache idéal pour visiter cette partie des Caraïbes préservée du tourisme de masse. De façon étonnante, cette île paisible de près de 5000 habitants a réussi à conserver  sa singularité, malgré ses 200 villas luxueuses ouvertes à la location. Nous  rencontrerons à Friendship bay, MAIA, et son équipage Solene, Charles et leurs 2 filles de 3 et 5 ans, en manque de copines.

En partant pour Admiralty bay, nous longeons la cote. Dans les années 70, en pleine période hippie, des étudiants de l’université américaine de Princeton ont imaginé à la pointe ouest, un lieu communautaire, "Moon hole", rivalisant d’architectures "baba chic" qui se fondent dans la nature. C’est, désormais, une réserve naturelle privée, battue par les vents et les embruns; Nous l'apercevrons de la mer.

  

15/01:
Port Elizabeth est située dans la grande Admiralty Bay. Pas mal de bouées mais aucune obligation de les prendre. On mouille juste en face du Fig tree et de Gingerbread, 2 restaurants offrant wifi ouvert mais aussi de délicieux gâteaux (genre carrot cake, gingerbread  ou gros gâteau au chocolat dont la réputation n'est plus à faire, vu que 25 ans après le passage de Milonga, bateau des parents de Gaël, ils existent encore) ou d'excellentes pina coladas.

Le front de mer est un petit paradis : un allée étroite longe la coté, séparant les cafés colorés, bordés d'arbres de l'eau turquoise et offrant aux passants une promenade originale et agréable.

Le marché couvert quotidien où s’amoncellent fruits de l’arbre à Pain, Cristophines, Mangues, piments et épices, animé pas ses rastas – réputés très bon jardiniers ! -, les taxis verts, le bar avec ses os de baleine, la promenade en bordure de plage à l'ombre des palétuviers et des cocotiers, rien ne manque, pas même l'orchestre des Steel Band et une bonne pinacolada, la meilleur de toutes les escales (avec une touche de rhum à 80°!).

Comment ne pas tomber sous le charme de cette île?

  

Pas trop grande, tout semble à taille humaine, sauf les routes qui montent parfois vertigineusement... on se demande comment ne pas glisser par temps de pluie.. mais Titouan nous fait remarquer que cela ferait d'excellentes pistes de luge (enfin....un peu raides quand même).

Nous aurons même un aperçu du sport local : le criquet (Commonwealth oblige). Des enfants nous en font une démonstration sur la plage...

Bref, ici on est vite gagné par une douce indolence qui donne envie de s'y installer!

Nos premiers pas sur Port Elizabeth nous conduisent droit vers Gingerbread afin de prendre un petit déjeuner de luxe avec œufs, bacons, gâteaux en tout genre,  jus frais de corossol et de Sorrel.

On y retrouve Siminoe pour un petit repas sur Tsaëlou; puis le lendemain, Sea view. C'est l'occasion d'aller prendre un verre tous ensemble (encore??? oui mais il fait chaud ici et il faut veiller à ne pas trop de déshydrater!). Il faut reconnaitre que nous avions déjà bien profité des happy hours, et gouté aux breuvages locaux (painkiller, punchs, pina colada etc..). En plus de lever le pied, on lève aussi le coude!

  

La baie offre pas mal de facilités aux navigateurs (même si les tarifs sont un peu élevés!): on peut refaire les pleins d'eau (1.75EC le gallon), bouteilles de gaz à 70EC (25€.. quand on pense qu'on achetait les mêmes à 3€ au cap vert!!), formalités administratives etc...

Coté plongée: les fonds sont un mélange de sable et d'herbiers. Chaque corps mort a été colonisé par les langoustes, poulpes, murènes et poissons de récifs. Gaël ira avec Valentin sur la pointe sud- est plonger...On y croise encore des lion fish ou poisson-lion, le cauchemar des Antilles… ce poisson qui n’est pas natif d’ici a été lâché dans les eaux caribéennes par des aquariophiles peu scrupuleux et depuis il prolifère dangereusement car il n’a pas de prédateur, qu’il se reproduit à vitesse grand V et qu’il a un appétit féroce… en plus les piqûres de ses nageoires sont paralysantes et peuvent occasionner des complications; il ne faut jamais les toucher !! Par contre, heureusement pour les plongeurs, ils ne sont pas agressifs et restent dans leur coin, mais gare aux autres poissons qui s’en approchent, pour eux la piqûre est mortelle… 

Nous n'y aurons passé que 5 jours, mais Port Elizabeth et Bequia, offrant autant de lieux de détente que de jours dans l'année, nous aura vraiment charmé!

Seul petit bémol n'ayant rien à voir avec le lieu : plus d'alternateur... du coup, les batteries s'affaiblissent encore plus (déjà qu'elles étaient particulièrement basses!). Gael rencontre Fixman, "bricole tout" qui changera nos charbons mais sans résultat. Notre alternateur part donc à Saint Vincent par ferry, se faire réparer plus en profondeur, par Verrol Nichols, un garagiste expert à priori...à suivre...

Publié le 21/01/2016 18:59  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Canouan  -  par Gayel

  

08/01: départ pour Canouan après 3 j aux cays, L'île mesure seulement cinq kilomètres et demi de long et deux kilomètres de large. Le Nord de l'île est montagneux, couvert de forêts et peu urbanisé. Le Sud est constitué d'une longue péninsule délimitant la baie de Charleston et où se concentrent habitations et infrastructures, dont un aéroport et un futur port.

Coté histoire :

Christophe Colomb aurait été le premier européen à découvrir Canouan mais les indiens lui opposèrent une forte résistance grâce au relief et aux forêts de l'île. Des esclaves noirs qui réussirent à s'échapper des autres îles se réfugièrent sur Canouan et, en se mêlant aux indiens Caraïbes, furent connus sous le nom de « Caraïbes noirs ». La haine commune aux deux peuples pour les blancs leur permit de résister à toute tentative de colonisation de l'île. Au fur et à mesure que des esclaves fugitifs arrivaient, les indiens devenaient minoritaires sur leur île. Ils permirent donc aux européens de s'installer en 1719 ce qui obligea les fugitifs à se réfugier dans les forêts.

De 1748 à 1797 c'est une succession de guerres et rivalités entre L'Angleterre et la France.

En 1797, 5000 Caraïbes noirs sont déportés, après leur reddition contre les anglais, vers le Honduras Britannique où vivent encore leurs descendants et les derniers Caraïbes se sont retirés jusqu'à aujourd'hui dans la partie montagneuse au nord de l'île.

 

On essaye d'aller mouiller à l'est de l'île, sur un mouillage nommé 'the pool' assez évocateur... mais malgré les guides, nous ne voyons aucune passe possible derrière la barrière de corail... ou alors si petite qu'elle a raison de notre velléité à jouer les aventuriers. On rentre sagement, poser l'ancre à Charlestown Bay.

Il est possible d'y faire de l'eau pour 1Ec le galon (30cts les 5l). Nous y achetons de la langouste aux pêcheurs pour 60EC les 2 soit 20€ (un peu plus de 2kg).

Le plus drôle sera la location d'une voiturette de golf pour visiter l'ile... et sous la pluie! Apres avoir acquis un permis de conduire local (65EC) à la police, nous prenons cette voiture  à l'hôtel Tamarin pour 25$. Même Titouan pourra la conduire en cachette...

 

 

 Une partie de l'île est privée et l'accès est entièrement contrôlé. Le coté Nord comprend ainsi un resort luxe et un grand golf. Même les locaux ont besoin de permissions spécifiques pour y pénétrer!

  

On ira donc en partant, le 11/01 pour passer la nuit dans la partie privée, en mettant l'ancre juste en face d'un bar et d'une plage réservée (mais la mer est à tout le monde).  On y dégustera notre langouste achetée la veille, pendant que sa sœur attend dans le filet, dans l'eau à l'arrière...qui, mal amarré, finira au fond de l'eau, sans qu'on puisse la retrouver, vu que la visibilité est gâchée par le sable nouveau amené pour améliorer cette plage privée...

  

Publié le 21/01/2016 18:20  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Happy New Year !!  -  par Gayel

Publié le 21/01/2016 04:56  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Mayreau et les Tobagos  -  par Gayel

 

Mayreau: du 2/01 au 05/01/16

Petite navigation de  moins de 2h pour Mayreau afin de mouiller dans la toute petite baie de salt whistle bay. Les bateaux y sont très nombreux, et il faut jouer des amarres pour trouver une place. On se mettra juste devant la plage, laissant les autres embarcations derrière nous. La plage est enchanteresse, bordée de cocotiers, comme dans les cartes postales. A un endroit elle n'est qu'une bande de sable avec un coté ouvert sur la mer mais protégé par un recif de corail, où les Kite surfeurs s'éclatent!  Plusieurs petits bars la longent et l'endroit est magnifique (si on fait abstraction du monde, qui ceci dit, une fois éparpillé sur terre est moins gênant).

Au bout de la plage, se trouve 'the last bar before jungle" où nous prendrons un petit punch local, pendant que les enfants se baignent en compagnie des requins. Ils ont en effet, un petit bassin avec  25cm d'eau, relié à la mer, où se trouvent 3  requins nourrices, inoffensifs (sauf si on les embête de trop). Cela nous donnera l'occasion de les toucher, les caresser et les observer... sous l'œil ébahi parfois d'autres touristes, effarés de nous voir abandonner ainsi nos enfants dans un bassin à squales feroces. Et cela n'est même pas une punition!!! Enfin, chouette moment!

    

Nous allons aussi au village à pied. Il se situe tout en haut de l'ile et bien que le chemin soit court, il n'en est pas moins grimpant!!! Mini avitaillement (pain frais trop bon genre brioche et requin fraichement pêché, que l'on achètera  à un pêcheur rentrant juste chez lui et qui souhait pas specialement en vendre).

Le bossoir aidant à relever l'annexe se casse en revenant, ce qui oblige Gael à retourner au village, histoire de trouver les outils pour dessertir une vis soudée.

Coté fonds marins, nous sommes moitié sur un herbier, moitié sur du sable. Quelques poissons mais sans plus.. par contre nous trouvons un casier rempli de langoustes perdu au fond de l'eau et non relié à une bouée...et de très belle taille!!!  no comment pour la suite...

Les Tobago Cays: du 5 au 8 Janvier

  

En fait les Tobago cays sont composés des 5 petites iles dont les noms suivent : Petit Rameau, Petit Bateau, Baradel, Jamesby et à l’extérieur du reef ‘Petit Tabac’. L’ensemble est bien défendu des vents dominant de Nord - est par une belle et grande barrière de corail qui encercle l’archipel. Vue aerienne de nos bateaux, grace au drone de Sea View: trop beau! Merci Julien.

  

On mouille juste devant Baradel, par moins de 2m de fond. Tous les matins, nous voyons tortues ou raies se promener sous le bateau. Pour info c'est 10EC par jour et par personne de plus de 12ans, à régler aux coast rangers. 45EC pour une bouée.  D'autres bateau viennent  tous les jours proposer leurs services : ramassage des poubelles (25EC) T shirt à 20$, baguette à 10EC... pratique mais plutôt cher!

La plongée sur la barrière est un vrai régal. Quelques bouées permettent d'amarrer l'annexe pendant la plongée. Cela nous donne le temps d'observer ce qui se passe sous l'eau et qui est extraordinaire : une myriade de poissons de récifs (demoiselles, chirurgiens, papillons, sergents majors, snapers, blennys, balistes, perroquets, poissons gros yeux, pour ne citer que les plus courants).

Quelques langoustes également ainsi que le fameux Lion fish si envahissant...

    

On plongera aussi sur un tombant derrière la barrière de corail, pour se trouver nez à nez avec un barracuda. Quelques tortues aussi. Par contre assez sportif, vu qu'il y a du vent et que la nage n'est pas des plus paisibles à cause du courant.

Nous sommes bientôt rejoints par Siminoe, et faisons la connaissance de Mimosa, Séquoia et Seaview, à bord duquel nous prendrons l'apéro (open 40 spacieux permettant d'accueillir tout ce monde!).  Sur le tombant, ils auront la chance d'observer une raie léopard, que nous ne verrons pas malheureusement!

Agréables moments donc........Nous rajoutons leurs sites en lien. 

        

Petite virée en annexe sur petit bateau qui permettra aux enfants de jouer avec "Lacouane", petit garçon de 5 ans, qui reste seul à faire de la balançoire ou sur la plage, pendant que ces parents s'occupent des touristes. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas fait de balançoire!

                

On part sous la pluie mais ayant pris de belles photos sous orage et bien profité de cet endroit paradisiaque.

On retrouvera bientôt les bateaux amis qui remontent également vers la Martinique.

Publié le 11/01/2016 14:06  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Petit Saint Vincent et Union  -  par Gayel

Prochaine étape: union Island mais avec un détour par petit saint Vincent (dite PSV), ou encore renommée par l'équipage PST : paradis sur terre (du 28/12 au 30/12)

Petite Saint Vincent est une île privée à 100%, où l'on peut passer la nuit dans le superbe resort pour la modique somme de 2000$!!! Bagatelle justifiée par des plages de sable blanc où siègent des hamacs et des transats privatifs, aux coussins moelleux. Service de thé ou toute autre boisson aux transats, le tout bien noyé dans le cadre ambiant. Le mieux c'est quelques photos...

   

     

Un peu (beaucoup) pirates dans l'âme, nous ne résistons pas à l'interdit et débarquons sur l'île, ni vu et surtout ni connu (après avoir croisé un garde  à qui on a expliqué que nous allions au bar, qui est ouvert à tous par contre). Direction son cœur et nous découvrons un trekking privé menant en haut de l'unique colline de l'ile. Tout au sommet, nous attendent, afin de mieux profiter de la vue imprenable, 4 transats!!!

Nous redescendons pour découvrir l'autre coté de PSV, et de nouveau des transats aussi discrets que confortables. Il se fait un peu tard et il n'y a vraiment personne de ce coté.... à nous tout le luxe! Comble du bonheur, nous attend une cabane en teck, abritant une douche, des serviettes blanches moelleuses et du shampoing Bulgari!!! C'en est presque trop! Cela faisait longtemps que nous n'avions pas pu nous chouchouter de la sorte et nous passons la soirée à renifler nos épidermes délicatement parfumés!!!

     

Coté plongé, c'est top également. On découvre une discothèque à langouste : une concrétion rocheuse trouée de partout  où résident une 40aine de langoustes. Mais cette fois, nous resterons sages et les laisserons en paix, gagnés par le bonheur de les voir évoluer dans leur élément naturel. bon... et puis, elles n'étaient pas bien grosses, et c'est un peu interdit!

30 au 31 : On commence Union par un mouillage à Clifton Bay. Cette île, parfois nommée Tahiti des Antilles, à cause de sa silhouette volcanique, est une des îles des Grenadines, archipel situé dans les petites Antilles entre l'île de Saint Vincent au Nord et Grenade au Sud. C'est l'une des îles les plus méridionales.

La ville principale est Clifton Harbour.

Union était originellement peuplée par les indiens Arawaks et Caraîbes. À partir du XVIIIeme elle a été une possession de planteurs français et anglais qui firent venir des centaines d'esclaves africains, la plupart issus des actuels Cameroun et Angola. L'île comptait alors 5 000 habitants.

Quand l'esclavage fut aboli, la population se reconvertit dans l' élevage, l'agriculture vivriére et la pêche. Beaucoup d'hommes sont partis travailler sur des cargos pour faire vivre leur famille.

Des notre arrivée, on se fait accueillir par un boy boat désireux de nous aider mais surtout de nous diriger vers une de ses bouées, qu'il loue à 80 EC la nuit (30€). La manœuvre est assez "chaude" puisque le vent souffle et qu'on souhaite mouiller juste avant un passage avec une barrière de corail et peu de fond..... Pour une fois, le capitaine se fait moins sympa et l'envoie paitre de manière peu courtoise...il faut dire qu'il était vraiment collant et se mettait sur notre trajectoire de mouillage.

On admire au passage les kite surfeurs qui évoluent sur les eaux turquoises, juste devant le bateau.

  

Bref, on passe chercher Henri et Géraldine, bloqués dans leur bateau sans annexe afin de faire une virée en ville.

Il est 16h15 quand on arrive devant la douane, qui ferme  à ....16h! Et là, pas d'heures supplémentaires... la douanière peu aimable, prend le nom de notre bateau et nous invite à se rendre IMMEDIATEMENT à l'aéroport pour faire les papiers... ok donc; 5 min de marche et nous voilà à l'aéroport où nous payerons 70ec réglementaires ( les enfants de - de 12 ans ne payent pas de taxe de séjour) majorés puisque nous sommes en dehors des heures. Idem, même scénario pour l'immigration et nous sortons 150EC au lieu de 70....un peu mécontent de cette situation peu signalée.

Petite visite de Clifton et son port animé, et emplettes chez Jenny's; une des cabanes très colorée vendant les fruits et légumes plus ou moins du pays.

       

31/12/15: On décide de passer le nouvel an à Chattam bay sur calico.  Un vendeur de poisson nous laisse un joli petit thon pour 15€ qui servira au repas du soir, via un carpaccio de thon, puis un thon snacké à la japonaise, accompagné de ses galettes de mais à la Thaïlandaise. Géraldine fera des blinis avec de la confiture de citron maison et plein de petits toasts apéritif. Il devait y avoir une fête à la plage de Chattam, et cela nous tentait d'aller y boire un verre après le repas, mais le temps a eut raison de la partie. La pluie a chassé les clients et la plage est bien (trop) calme pour un 1er de l'an. Petite pensée à nos amis de Niort avec qui on guinche jusqu'au matin depuis des années pour le réveillon... On se rattrapera l'année prochaine donc! Saskia aurait bien dansé plus mais la soirée était quand même très sympa.

Petite Pina colada au bar au bout de la plage avant de quitter chattam cependant. 

     

Depart le 02/01/16 pour Mayreau, après avoir dit au revoir à Calico qui doit remonter plus vite chercher leurs filles en Martinique le 14/01 et trouver une annexe entre temps...mais nos chemins se recroiseront surement et faire la traversée retour avec eux serait excellent! A bientôt donc, les amis.....et bon vent!

Publié le 10/01/2016 20:29  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Cariacou  -  par Gayel

26/12-28/12: direction Carriacou, où on y trouve plus de 100 échoppes à rhum, pour 1 station d'essence. Les hommes ont souvent plus soif que les voitures ici! Carriacou est un mot Caraïbe signifiant ile entourée de récifs, mais l'approche ouest de la cote se fait sans problème.

 

On mouille  à Tyrel bay... quelques maisons éparses le long de la plage, et des visages souriants. On y trouve de tout ou presque : laverie (fermée pour le moment car nous sommes le,WE de Noel), bars (diffusant leur musique généreusement pour tout le mouillage, jusqu'à tard le soir), vendeuse de légumes, mini supermarché, distributeur de banque et centres de plongée ? Nous rencontrerons d'ailleurs Sylvain et Joëlle, 2 canadiens venant relayer leurs amis au centre de plongée Lumbadive. Très sympas. Un citronnier hyper abondant dont les fruits jonchent la plage est juste  à coté de leur centre. Ils en récoltent toute l'année, et nous ferons le plein de délicieux citrons, aussi petits que juteux et parfumés.

Nous découvrons les cases et échoppes colorées avec des publicités suggestives....

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Nous prenons un bus local, dimanche pour faire le tour de l'ile, en passant par Hillsborough (4 Ec par personne, dimanche oblige).  Petit tour négocié ensuite pour aller au nord de l'ile. Le chauffeur du bus ainsi privatisé, est plutôt sanguin. On convient de 50 Ec pour nous 6 mais il refusera un arrêt plus long que nous lui demandions histoire de marcher un peu et visiter, voire trouver quelques avocats... gourmandise quand tu nous tient! Pour lui 2h= 200ec. Ok donc pour le tour avec un minuscule  stop à Windward, centre traditionnel de construction des bateaux de pêche locaux.  Retour à hillborough où il accepte de s'arrêter devant le marché au poisson car il doit y voir quelqu'un (version film connasse princesse des cœurs....et sa visite de Paris en 2 chevaux! lol!) où Géraldine, en voulant traverser la route, se fera arroser par un chauffeur roulant sur une flaque d'eau. Et là, on a bien cru qu'il allait y avoir une échauffourée entre le conducteur et notre chauffeur, qui malgré les excuses de l'autre, continue à le vilipender! 

La pression redescendue, il nous déposera ensuite à paradise bay, qui porte bien son nom.

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Les enfants ont du mal à sortir de l'eau cristalline! Apres un repas les pieds dans le sable, dans un petit restau local (lambis stew, poulet et poissons) ballade digestive pour rentrer à pied à Tyrell bay. Ramassage de noix de coco au passage! Le soir encore un repas de Langoustes, mais on se gratte la tête tellement elle est grosse..

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Nous sommes vous l'aurez compris toujours avec l'équipage de CalicoJack ou les SAF (Sans Annexe Fixe!!)

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Publié le 09/01/2016 02:06  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
bonne année  -  par nath

Je vous souhaite une bonne année une bonne santé et de bien poursuivre votre voyage bonne route l

Publié le 04/01/2016 19:28  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Noël à Saline Island ou pas trop loin du paradis...  -  par Gayel

23/12 - 25/12 Saline Island

Aprés une bonne nuit de nav un poil musclée 20/25 Nœuds et de belles vagues, nous appercevons l'archipel des grenadines au complet au petit matin. Il nous reste quelques miles à parcourir direction Saline Island au sud de Cariacou. Nous en profitons pour pêcher nos 2 premiers barracudas à la traîne.

L'arrivée sur Saline Island est assez sportive et cela n'est pas très engageant d'avoir à se diriger soit vers les brisants, soit vers la barrière de corail, sans oublier le courant, assez fort par ici; mais le jeu en vaut la chandelle.

Une petite ile en forme de cœur, vue du ciel, nous attend. la légende raconte que son propriétaire l'aurait gagnée lors d'une partie de poker. Elle abrite une petite mangrove (paradis pour les moustiques en revanche). Nous mouillons dans la seule anse de l'ile, abritée par une petite colline. L'eau et les fonds sont superbes, tapissés d'oursins et de coraux. Ils font partie de la réserve marine qui entoure Carriacou. Gaël verra même 2 tortues lors d'une de ses plongées. La plage est petite, bordée de mancenillier et de palétuviers.

  

Nous y passons noël avec calico: le décor de table improvisé avec gorgones, coquillages, lambis et oursins combinés avec bougies est du plus bel effet.

 

Petite virée sur l'ile pour escalader la colline et découvrir la plage nord est, plus exposée aux vents et à la mer. Titou et papa en explorateurs sortent les machettes.. Composée de galets, on y trouve encore une fois beaucoup de plastiques rejetés par notre société de consommation! De magnifiques gorgones y sont également échouées.

 

Petit cadeau de noël pour Calico, le vent a emporté leur annexe pendant la nuit. Il faut dire que certaines rafales montaient  à 40 nœuds! Heureusement, le moteur de leur dinghy était à leur bord. Nous leur prêtons notre kayak en attendant qu'ils rachètent une embarcation.

 Départ pour l'ile d'en face après 3 paisibles journées. Il est temps car d'autres bateaux viennent mouiller pour la journée et le site est aussi beau que petit...

Publié le 04/01/2016 04:07  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Heureusement lui il bosse...! decembre  -  par Gayel

On dirait bien qu'en cette période de vacances des Noël il est bien le seul à bosser.. Pierrick notre attaché de presse se déchaîne en décembre avec pas moins de deux excellents nouveaux articles. A vos lunettes, ou cliquez sur les images ! 

      

Publié le 04/01/2016 03:43  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Petit Saint Vincent  -  par Gayel

Sometimes life is hard.... but not always ...

En attendant plus de détails voici l'ambiance du moment, vous comprendrez pourquoi le site internet stagne un peu..

Bises de Petit Saint Vincent dans les Iles Grenadines.

Publié le 29/12/2015 23:57  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Transat en chiffres et Barbade  -  par Gayel

Nous avons traversés !! Notre petit Everest est maintenant derrière nous avec ses appréhensions et ses rêves. Bravo à tout mon fier équipage de marins plus du tout d'eau douce, car ils ont déjà quasiment 5000 miles d'expérience... Bravo à ma chérie qui a su surmonter cette épreuve avec brio même s'il a fallu serrer parfois les dents.

 

Voici un bref résumé de la Transat pour les matheux, en quelques chiffres :

- 2065 miles (3825 km)

- 13 jours et 21h de nav

- 2 jours de pétole

- 1 spi arraché (recousu mais bon, quel boulot !)

- 15h de couture

- 1 chandelier plié

- 1 taquet arraché

- 1 hydro générateur perdu en mer

- 2 poulies explosées

- 2 barber de spi explosés

- 4 dorades coryphènes

- 3 carangues à Gros Yeux

- 28 repas amoureusement préparés.

- 40L de gasoil (pour l'electricité)

- quelques dizaines de parties de candy crush, solitaire, chichone...

- 2 ou trois bouquins chacun.

Ca y est, 5h du mat on a des frissons... on arrive enfant à la Barbade après une traversée de 13j et 21h (important car Gael tenait a arriver avant 14j).  L'ile est illuminée de partout et on la voyait de très loin au large. Pas de problème d'électricité ici à priori... ça change du cap vert.

Mouillage à Carlisle bay.  Etonnant réveil avec les chevaux qui prennent leur bain autour du bateau.

Pour le petit passage wikipedia relatant l'histoire de la Barbade :

La Barbade est une île un peu à part dans le paysage caribéen, de par sa situation géographique : décalée de l’arc antillais, elle n’est pas volcanique mais calcaire, et chahutée par de puissantes vagues atlantiques sur sa côte orientale. Plate, ou presque, elle semblait toute désignée pour la culture de la canne à sucre. L’esclavage et le commerce de cet or blanc firent sa fortune et son identité.


Dès la fin du XVIIe siècle, on parlait de l’île comme « le plus riche arpent de terre au monde ». Cette manne permit la construction de splendides demeures de planteurs. Peu d’entre elles sont ouvertes à la visite, mais il reste une multitude de jardins tropicaux.


La Barbade a longtemps été la plus british de toutes les îles britanniques des Antilles. Mais l’île semble aujourd’hui hésiter. L’emblématique Trafalgar Square a été rebaptisée National Heroes Square. Quant à la statue de Nelson qui s’y dresse, elle tourne désormais le dos à Broad Avenue .

On lui trouve un petit coté Louisiane, créole, et british. Parfois, les immeubles et constructions ressemblent à un décor de Disneyland.

Coté repas.. pas trop de restaurant locaux... mais beaucoup beaucoup de fast food (beurk..)

On arrive  à trouver quelques échoppes égarées où manger du poisson volant frit, du stew de poulet, des queues de cochon au barbecue (un délice!!) accompagnées de purée de banane plantain ou du cou cou.

On y passera quelques jours entre visite sommaire, baignade et avitaillement.

 

La baie nous réserve un petite surprise... elle abrite plusieurs épaves, dont certaines à seulement 3 ou 4 m sous l'eau! Un paradis pour les poissons, et pour nous aussi; Sorties plongée au programme et en famille!

De plus, les bateaux locaux amènent souvent les touristes, juste à coté de ces épaves et nourrissent les tortues marine qui ont élu domicile dans les parages... du coup on en profite en nageant parmi ces placides animaux, avec méfiance parfois car leur bec a tendance a attraper ce qui bouge un peu vite (et comme nous sommes peu habitués, nos mouvements sont plutôt saccadés et stressent les tortues!).

En ville nous croiserons l'équipage du "Tres Hombres", un des dernier cargo à voile, transportant rhum et cacao entre les îles et la Hollande. Tout est manuel à bord, et on dirait de vrais pirates! Une rencontre plus que sympathique et nous irons même visiter leur magnifique brigantine, mouillant juste derrière nous.

 

Apres de longues formalités de départ (et allégés de 50 US $ pour la clearance), les pleins de rhum, gasoil, essence et d'eau (bonne et gratuite) direction Saline Island, au sud de Cariacou  : 110miles, autant dire une bagatelle après la traversée ! On devrait passer Noël sur cette île déserte avec Calico...trop dur !!

Publié le 27/12/2015 01:38  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
transat achevée en 13jours et 21h  -  par mamoutine

Bonjour à tous,

Et voila, notre transat touche à sa fin, nous voici mouillés dans CarlisleBay à Bridgetown, Barbade.Le tout aprés 13 jours et 21h de navigation et 2065 miles (3825 km). Pas si mal avec cette pétole.Merci à tous pour votre soutien. Bisous et au lit...

oh oui! ils ont l' air bien bien fatigués mais ils ont réussi   youpi!!!!!! dommage on ne peux pas boire le champagne avec eux...   mamoutine

Publié le 18/12/2015 12:40  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
proche du but  -  par mamoutine

Bonjour à tous,

En cette 'Saint Gaël', nous allons profiter de notre dernière journée de transat.

Celle-ci s'augure bien avec encore une fois un soleil radieu. Nous glissons à 7 noeuds sous spi seul en ligne droite vers Grenade.

Nous devions arriver demain vendredi 18/12 aux premières heures du jour. Mais Calico a déchiré son spi hier soir. Du coup les rôles sont inversés et c'est à notre tour de patienter. Arrivée tout de même prévue dans lajournée de vendredi.

De notre coté notre réparation de spi tiens bien, merci le kit de réparation de Pierrick de 'Voilerie Service' !! Tout va bien à bord de Calico et Tsaëlou.

Gros bisous à tous et prochaine news en direct de La Barbade.

Position à 10h40 TU le 17/12/15 : 13°04N 56°44W Cap 269° Vitesse~7 knts. Distance parcourue 1890 miles, reste à parcourir : 170miles.

Grosses bises à tous.Les 4 ragondins des mers !

Publié le 18/12/2015 08:46  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
spi en fonction  -  par mamoutine

Lundi 14,

Bonjour à tous,

Un rapide petit mail pour vous dire qu'on a maintenant une chance de s'extraire de la pétole avec une moyenne raisonnable.

Notre spi est de nouveau au raz des cieux (rien que ça!) et Tsaëlou retrouve de la vigueur : nous naviguons à 7 kts dans 8 kts apparents, sur une mer assez plate, un régal ! C'est parti pour toute la nuit comme ça. Mais bon sang; qu'est-ce que ça fait mal aux doigts de recoudre en tout 15ml de toile à spi !!

Environ 15h de boulot ! Mais ça valait le coup. Il faut que ça tienne maintenant. Et si ça forci allez hop au chaud le spi... on va pas se le faire exploser une seconde fois j'espère

.On tire donc des bord à 25° du but mais c'est super grisant.

Tout le monde va bien sur les deux bateaux, aujourd'hui c'était point astro sur Calico et demain nous aussi on essaye si on arrète de coudre des voiles!! Car ça rend un peu psy (Et non spi...)

!Toujours trop d'algues pour la pèche on retentera demain.

Pour le retour de news : Félicitations à cousin Paulo pour sa nomination sur LR. Merci papa pour ta proposition pour les guides, on verra ce qu'on trouve mais de toute façons on a les versions numériques don't worry. Et surtout on a remarqué que les meilleurs spots ne sont plutôt pas dans les guides...Merci aussi aux niortais et aux ragondins pour les news hivernales. Ravi de ne pas être à la maison pendant ces longs travaux de voirie devant la porte.

Ps : Encore une fois, lors de vos réponses merci de ne mettre que votre texte pas mon mail à moi car ça fait plein de kilo Octets pour rien...des Euros aussi !!

A bientôt pour de nouvelles aventures de Tsaëlou et Calico le duo des mers du sud !!Position à 01h00 TU le 15/12/15 : 13°42,55N 51°11,65W Cap 240° Vitesse~6.5 knts. Distance parcourue 1550 miles, reste à parcourir : 500miles plus les zig zag !!...Grosses bises à tous.Les 4 ragondins des mers !

Publié le 15/12/2015 09:51  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
3/4 Traversée  -  par mamoutine

Bonjour à tous,

En ce petit matin du 14 décembre, nous terminons notre 10ième nuit en mer.Celle ci et la précédente sont trés (trop) calme. Nous avons atteind lazone de vent faible prévue depuis quelques jours. Cette dernière devraitnous bloquer un peu la route jusqu'à mercredi.Le vent est d'environ 8/10 noeuds ce qui est largement insuffisant pourdéhaler convenablement Tsaëlou et Calico surtout plein vent arrière.

Ce qui devait arriver est avéré, notre spi nous fait cruellement défaut !!

Calico s'amuse du coup à nous tourner autour, car eux en on un beau de spi! Mon honneur de régatier en prend un coup car je n'aime pas trop être pris pour un bateau comité de course... Mais c'est tout en leur honneur, de vrai amis qui n'hésitent pas à revenir au prés dans les alizés pour nous attendre. Merci Calico.

Pendant ce temps on termine la réparation du spi. Plus de 13ml ont étésrecousus (toute la bordure), la  zone arrachée de la tétière sera terminéeaujourd'hui j'espère. Nous avons les bouts de doigts en feu à force detirer sur l'aiguille !!Depuis 2 jours nous ne pouvons plus trop pêcher, car trop lent et beaucouptrop d'algues (Sargasses ?).

Du coup on se venge sur l'orreille de cochonfumée, un régal ! Le moral est trés bon et la fatigue recule un peu grâce aux bonnes conditions météo. On dort quasiment aussi bien qu'au mouillage, tellement le vent et la houle se sont calmés ! Saskia commence même à réussir à dormir pendant ses quarts. Du coup notre date d'arrivée théorique ne cesse de reculer, même si aujourd'hui nous allons dépasser les 3/4 du parcours. C'est donc peu probable de battre le mythique record du Milonga en 88....  :), je n'améliorerai pas mon chrono cette année...

A bientôt pour de nouvelles aventures de Tsaëlou et Calico le duo des mersdu sud !!

Position à 05h00 TU le 14/12/15 : 13°56,15N 49°32,56W Cap 263° Vitesse~5.5 knts. Distance parcourue 1450 miles, reste à parcourir : 590miles....maintenant droit au but.

Grosses bises à tous.Les 4 ragondins des mers !

Publié le 14/12/2015 08:59  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
suite des transateux 2015  -  par mamoutine

Bonjour à tous,

Voici quelques news du duo de choc Calico / Tsaëlou, les transateux 2015..

.Ici hormis quelques bobos matériels toujours, tout va bien.Sur Tsaëlou, la nuit dernière a été un poil dure, plus de vent, pilote qui décroche, empannages intempestifs, d'où un peu de casse et pas mal de stress (chaumard arraché, anneau de tangon arraché, 2 poulies de retenue de bome HS, un chariot de GV HS en tête de mat, du jeu dans le systeme de barre d'où les pb pilote). Bref pas terrible le moral au réveil Débriefing, recherche de solutions bricole et remontage de moral entre les bateau. La bonne nouvelle, notre émetteur AIS (qui nous permet d'être vu par les autres bateau et surtout par calico...) fonctionne de nouveau.Bref une belle journée de bricolage pour tout réparer, brellages divers sur les retenues de bôme, escalade en tête de mât pour le chariot, et réglagedu systême de barre. Ce soir tout roule de nouveau. Sans oublier les coutures du spi (3m de fait sur les 12...).

Heureusement que notre chef cook continue de nous régaler, au menu lasagnes de dorade coyphène et saumon fumé, accras de dorade et croques monsieur.Une bonne journée dans le bon sens, une bonne douche et un peu de sommeil et nous revoila prêt à affronter une nouvelle nuit.

Pour les loulous c'était Awalé, Chichong (jeu de cartes capverdien) et playmobils à gogo, plus un peu de couture du spi..Ravi d'avoir de vous nouvelles à tous et de voir que le monde n'est pas fait que de 360° d'horizon d'eau et que quelque part il y a des gens qui vivent es pieds sur terre !!

A bientôt pour de nouvelles aventures de Tsaëlou et Calico le duo des mers du sud !!Position à 01h00 TU le 12/12/15 : 15°41,9770N 45°06,93W Cap 245° Vitesse~6.5 knts. Distance parcourue 1162 miles, reste à parcourir : 880miles..... On plonge vers le sud pour éviter une acalmie à venir.Grosses bises à tous.Les 4 ragondins des mers !

Publié le 12/12/2015 11:46  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
suite traversée  -  par mamoutine

Bonjour à tous, Nous terminons notre 6ième jour de mer (la plus longue durée pour nous jusqu'à présent).La fatigue commence à se faire sentir à bord et le temps se muscle un peu. Nous avons actuellement 20/25 noeuds, plein vent AR, et naviguons sous 1 ris et génois tangoné (Idem sur Calico). Nous naviguons toujours avec eux; à vue et on fait même des essais de connexion wifi entre les bateaux pour se passer la météo !!Les petits soucis s'empilent un peu sur Tsaëlou, après la perte de latorpille de l'hydrogénérateur qui nous fournissait une bon conforténergétique, c'est au tour de notre spi de nous exploser entre les doigts. Ce soir c'est la retenue de bôme en spectra qui à lâchée en abimant au passage un chandelier. Bref rien de très grave, hormis le spi qui risque de nous faire défaut dans les petits airs annoncés sur l'arrivée.J'ai donc un 'peu' de couture en perspective (têtière arrachée et bordure coté amure...) J'espère que se sera plus concluant que ma réfection de la torpille de l'hydrogénérateur. J'avais fabriqué une superbe remplaçante avec une tige filetée, l'hélice de secours du hors bord et mes plombs de chasse sous-marine. Malheureusement, la turbine ne produit pas quand elle tourne à l'envers et je ne peux pas inverser le pas de l'hélice, fallait tenter....Saskia, même si elle n'est pas du tout malade endure cette épreuve vaillamment comme toujours et serre les dents. Les loulous, eux commencent un peu à trouver le temps long aussi. Le capitaine a le moral au beau fixe. Sur Calico, fatigue un poil également mais moral todo bom !Sur Calico c'est dorénavant Dorade coryphène à tous les repas, de notre coténous avons péché hier une carangue à gros yeux, ou approchant d'après les ouvrages de biologie marine à bord. C'est très bon aussi !!Demain jeudi soir si tout va bien nous serons à mi parcours. Voici en chansons les impressions de l'équipage : Sur l'air du chant traditionnel hollandais: le port de tacoma: La transat vue par les enfants: 1. Dis papa, c'est quand qu'on arrivera oula, loula dis 'pas, c'est quand qu'on arrivera oula, oula,la Parés à virer,Les gars faudrait s'bouger On s'reposera quand on accostera Dans l'port de Babarda 2. Dis maman, ce soir on mange quoi? Oula, oula Dis maman, ce soir on mange quoi? oula, oula la Parés à cuisiner, Les gars, faudrait pêcher! On mangera quand on remont'ra Daurades et barracudas. 3. Et aujourd'hui on f'ra quoi? oula, oula Et aujourd'hui, on fr'a quoi? oula oula la Parés à jouer L'ennui il faut tuer! Films et tablettes ça attendra L'électricité du port où on va 4. Et cette odeur là c'est quoi? oula, oula Et cette odeur là c'est quoi oula loula la Parés à naviguer Les gars faudrait s'laver On s'douchera quand on arrivera Dans l'port de Barbada. La transat vue par maman, sur l'air "du bon dieu s'énervait" de Hugues Aufray Refrain: La Transatlantique, mon dieu que c'est long! (4 fois) 1. Saskia s'énervait dans son catamaran Elle n'avait pas mangé de comté depuis bien trop longtemps. Elle revait d'une douche chaude pour se laver Et de draps tout propres où se coucher. R: La transatlantique, où est l'saucisson? (4 fois) 2. Quant aux enfants, dur de n'pas s'ennuyer Le temps, on l'passe  à jouer, dessiner, Pour les tablettes, faut l'électricité Mais c'est l'pilote qui a tout consommé. R. La transatlantique, ça rend ronchon! (4fois) 3. Si l'on veut traverser mers et océans Et sentir les embruns ou ses ch'veux dans l'vent Il faut oublier tout ces inconvénients Et essayer le catamaran R; La transatlantique, mon dieu que c'est bon! (4 fois) A bientôt pour de nouvelles aventures de Tsaëlou et Calico le duo des mers dusud !!Position à 00h30 TU le 10/12/15 : 17°11,4770N 39°55,56W Cap 255° Vitesse~7knts. Distance parcourue 850 miles, reste à parcourir : 1190 miles.....arrivée entre le 16 et le 20 décembre à la Barbade.Grosses bises à tous.Les 4 ragondins des mers !

Publié le 10/12/2015 19:16  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
news traversée  -  par mamoutine

Lundi 7/12
Nous sommes en train de terminer le 4ième jour de notre transatlantique.
Tout se déroule pour le mieux, les quarts s'enchainent sur un rythme qui
convient maintenant à chacun, même si quelques heures de sommeil de plus ne
seraient pas superflues.
Il fait maintenant grand beau et l'Armatan commence à céder la place à un
bel Alizé sans sable.
Nous naviguons dans 15 Nœuds de vent réels, ce qui est un poil court pour
lancer Tsaëlou à fond. Nous peinons à suivre Calico à qui ce temps convient
parfaitement. Nous perdons un peu de distance la nuit mais nous la
rattrapons de jour en portant le spi un peu plus tôt et plus tard qu'eux.
La journée d'hier fût une belle balade sous spi bords à bords, sur une mer
assez plate. Calico a péché une belle dorade et à donc été bien occupé.
Nous commençons à remettre la ligne à l'eau mais cette fois on veux du Thon
! On essaye en trainant les poissons volants récoltés dans la nuit.
Un petit clin d'œil spécial pour Doud, grâce à qui on s'est offert un petit
plaisir ce midi. Nous avons entamé le saucisson de sanglier qu'il nous
avait ramené sous vide de Corse. On le gardait pour la traversée. Avec un
bon pain et un coup de rouge, sous spi au milieu de l'Atlantique je vous
laisse imaginer la jouissance de ce moment (même si vous ne percevez pas
autant que nous le manque de saucisson !).
Les décorations de Noël avancent bien, le calendrier de l'Avent se fait
boulotter au fur est à mesure de sa construction et les petits cadeaux en
tout genres se préparent dans les petites patounes des loulous sous l'oeil
attentif de maman bien sûr. La lecture est une activité prédominante ainsi
que les jeux de cartes en famille.  Ewenn lit seule maintenant. Les cours
sont toujours d'actualité, même si ce n'est qu'une heure par jour maxi.
Titou participe de plus en plus aux manœuvres, envoi et affalage de spi,
surveillance, on l'a même envoyé à mi-enrouleur de génois récupérer les vis
de ce dernier qui étaient en train de se faire la malle. Un beau rodéo dans
2m de creux. Bravo loulou !
A bientôt pour de nouvelles aventures de Tsaëlou !!
Position à 22h TU : 17°50,3470N 35°07,15W Cap 275° Vitesse ~7knts. Distance
parcourue 570 miles (plus d'1/4), reste à parcourir : 1475 miles.....
arrivée entre le 16 et le 20 décembre à la Barbade.
Grosses bises à tous.
Les 4 ragondins des mers !
Ps : Mamou, peux tu copier/coller ce mail dans les news du site pour ceux
que j'ai oublié.
Pps : Vous pouvez répondre (ça fait toujours plaisir..)  sans images de
signature ou autre pièce jointe sur cette adresse tsaelou@skyfile.com ou
envoyer gratuitement (pour vous et pour nous) un sms via le site "messaging
iridium" au +881631584045

Publié le 08/12/2015 12:54  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
grande traversée  -  par mamoutine

Coucou à tous;ça y est nous y voila, nous sommes partis vendredi matin de Tarrafal de San Antao, où nous avons passé la journée jeudi avec CalicoJack. Un superbe petit village depécheurs loin de tout, relié par une unique piste de sable au reste de l'ile. Magnifique dernière vision du Cap vert grâce à cette dernière escale.  Nous avons joué"Saudade" de Césaria avec le "Douanier-barman-promoteur de l'ecole locale", un bonheur. Belle ballade avec cueillette d'ignames et de fruits à pain. Super petitresto improbable chez l'habitant, un régal.Le réveil avant le départ a été un peu hard car les batteries étaient plus qu'à plat car le chauffe-eau (200w) est resté allumé par erreur toute la nuit !!!! Auréveil batteries à 7,9v ! Nous avons dû démarrer le moteur à la manivelle comme dans les films en noir et blanc... On est content d'avoir un moteur de tracteur !!Cinq heures de moteur pour recharger dont 2h pour aller chercher le vent au large de San Antao. Depuis ça glisse plutôt vite avec une moyenne de 7.5knts les 1ères24h... soit un objectif à 11 jours.. mais faut pas rêver ça va se calmer dans la nuit et dimanche.Ce matin nous avons péché 2 belles dorades coriphènes (~70cm et ~90cm), ça occupe bien. Donc levée de filets, tartare, bocaux et sallage puis séchage dans lesfilières (ça décore !).Le temps est étrange, le soleil n'est pas franc, on peut le regarder en direct malgré le fait qu'il n'y ai pas de nuages. C'est l'Armatan, vent chargé de sable orangedu désert. Les bateaux sont marron.Tout l'équipage se porte bien. Le moral est bon et comme d'habitude on se régale grâce aux petits plats mitonés par doudou.Les loulous nous fabriquent les décorations de noël.On navigue Bord à Bord avec Calico, comme d'hab ! Tout va bien pour eux aussi, même si pour le moment ils ne mangent que des poissons volants :)!Position à 22h TU : 17.27.752N  29.12.966W  Cap 280° Vitesse ~5knts. Distance parcourue 228 miles, reste à parcourir : 1816 miles..... arrivée entre le 16 et le 20décembre à la Barbade.Grosses bises à tous.Les 4 ragondins des mers !

Publié le 07/12/2015 12:58  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
C'est parti!!!  -  par Roro

Salut les ami(e)s...ça fait un petit moment que je ne suis venu...ça c'est parce que j'sui jaloux bande de petit l   k

Mais non, on !!!!!

C'est un vrai régale de vous lire, vous voir, beaux et en forme...du moins le bateau e

Franchement, vous devez vous régaler...en tout cas nous, c'est un énorme plaisir de vous lire....vos photos, vos anecdotes, vos rencontres, vos pèches,.....

Si j'ai bien compris, vous avez déjà amorcés la transat'...alors bon vent, et on se recontacte de l'autre coté...ca va le faire, vous assurez

Je vous fais un sac avec 15 jours de bisous de nous 3 à vous 4; et à très vite dans vos aventures

Publié le 05/12/2015 20:37  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Mindelo  -  par Gayel

Arrivée à Mindelo vers 17h alors que nous étions partis vers 11h et qu'il n'y avait que quelques miles à parcourir!

Ceci dit, cela valait le coup, puisque nous pêchons un couple de coryphène (dont le mâle se décrochera juste avant le cockpit), juste après avoir croisé la route de Calico. La femelle sera partagée entre les bateaux. Nous nous mettons au mouillage et partons faire un petit tour de repérage en ville. Nous croisons François, sur Kiran, à la marina, qui a fait changer ses batteries.  La ville de Mindelo est animée et colorée. Il y règne une ambiance particulière et très chaleureuse. A aucun moment, nous n'aurons senti d'agressivité au cap vert et les gens sont vraiment agréables (sauf de rares exceptions).

On vous met les photos en vrac de cette ville, pleine de vie, d'odeurs, de bruit et de musique. Au programme des réjouissances, démonstration quasi quotidienne de capoeira (pensées pour Yves), batucada dans les rues, et Cesaria Evora dans les bars.

L'alliance française: 

Les marchés

     

On retrouve peu à peu tous les bateaux copains avec qui nous irons plusieurs fois au restaurant, notamment le 30/11, anniversaire de Carine (Siminoe, que nous avons retrouvé avec le plus grand plaisir depuis leurs aventures à Dakar) à" la bodeguita de Mindelo".

  

Carine aura bien du mal d'ailleurs  à gouter son gâteau (crêpes chocolat, banane, coco et glace, que les enfants accapareront goulûment)

    

Autre fait notoire : petite dégustation de cigales de mer, vendues par des pécheurs en barque  à Calico, qui nous a fait profité de l'occasion! Trop cooool!

  

Nombreuses ballades en ville où les possibilités d'avitaillement sont nombreuses (sauf pour la viande fraiche, et les cadeaux de Noel des enfants qui devront attendre cette année).

Check up du bateau et pleins faits. Ballade sur la plage pour que les enfants se dégourdissent les jambes.

   

Formalités effectuées... tout semble  ok pour la grande traversée. Demain le grand saut!

15 jours sans news au moins, mais on pense  à vous et merci encore  à tous ceux qui ont laissé des messages ou des news.

Pour les gourmands, on laisse  2  nouvelles recettes en direct du cap vert...

Publié le 01/12/2015 23:49  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
bravo  -  par DAUGE

Bonjour Gael et toute la petite famille

C'est la deuxième fois que je visite votre site et ça me fait baver d'envie.

Bravo à vous d'avoir entrepris ce  qui doit être un fabuleux voyage et une expérience inoubliable.

Je vous souhaite le meilleur pour la prochaine traversée vers les cocotiers

Toutes mes amitiées et encor BRAVO

Publié le 30/11/2015 20:48  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Tarrafal-Santa-luzia  -  par Gayel

Tarrafal:

Mouillage qui comme le nom de la "ville" l'indique subit de grosses rafales à 30 nœuds, voire plus, mais la tenue est bonne.  Galaad s'y trouve et nous manquons François qui est parti avec Kiran la veille. Au cap vert, toutes les iles ou presque ont leur Tarrafal. Le notre est une ville qui compte plus d'habitant que Ribeira brave, la capitale de l'ile est qui comporte une jolie plage de sable noir  devant laquelle reposent les barques colorées des pêcheurs. Une autre plage plus à l'est est également belle, bien qu'exposée aux vagues.

On y trouve beaucoup de loja pour s'avitailler mais les prix sont chers.

Nous y retrouvons galaad avec qui nous prendrons un apéro et nous irons dans un ancien restau tenu par une bretonne dont le mari cap verdien vient de décéder. N'ayant fait aucune démarche administrative ou papier particulier, elle se retrouve ici sans ressource mais avec un billig. C'est l'occasion d'aller donc manger chez elle de bonnes crêpes complètes pour 2.5€ dans un petit patio entouré de verdure, devant le portrait peint au mur de Cesaria Evora.

   

Le lendemain, petit détour en aluguer collectif pour ribeira Brava, capitale donc, située au creux d'une vallée en altitude.

 Montagneuse, l’île est tailladée de profonds canyons. Le nord, soumis aux alizés, abrite des vallées agricoles qui offrent quelques très belles randonnées et nous observons au passage la multitude de papayers, bananier et caroubiers. Le parc naturel du Monte Gordo, à 1312 mètres, protège une végétation dont bon nombres d’espèces sont endémiques.

Ce voyage en taxi collectif nous offre de magnifiques paysages et des vues à couper le souffle sur les vallées, éclairées par les rayons de soleil perçant les nuages. Bref... ouh comme c'est jooli!

L'aluguer s'arrête à tous les hameaux et montent  tantôt des femmes parées de tous leurs plus beaux atours et bijoux, allant à la messe, tantôt des paysans chargés de leur récolte sur les épaules.

   

Nous arrivons devant la seule et unique cathédrale du cap vert, où, se déroule la célébration dominicale.

Petit tour dans la ville; Un beau parc avec des bancs et des fleurs pour se détendre sous les arbres ombragés est situé au cœur de Ribeira Brava et nous y croisons Anthony un français de 33 ans.

 Arrêt dans un petit bar, où la gentillesse des cap verdiens nous rattrape encore. La patronne du bar nous offre même 2 épis de mais vert à grignoter. Une grande procession monte alors vers le haut du village et passe devant nous, car aujourd'hui est un jour spécial. Malheureusement notre niveau de cap verdien n'est pas suffisant pour connaitre les détails de cette fête.

Les arachnophobes s'abstenir : en levant la tête nous apercevons de nombreuses araignées  énormes ayant tissé leur réseau entre les maison et les arbres... nous passons dessous depuis le début, sans presque nous en apercevoir. Elles ressemblent  à des argiopes et sont malgre tout tres belles!

Arrêt repas dans un mini restaurant où nous recroisons Anthony, qui nous explique qu'il est cap vert depuis 1 mois, qu'il a dormi la veille sur les cimes des montagnes, à la belle étoile, et qu'il est kiné mais aussi équipier sur les bateaux. Il souhaiterait traverser vers les Antilles. Nous lui proposons de faire un essai à notre bord. C'est aussi l'occasion de faire une séance de kinésithérapie pour la cheville de saskia (toujours un peu douloureuse suite à l'entorse de Madère).... sur le parvis de l'église.. Drôle de situation et de salle de soins!!

Nous quittons le jour suivant Sao nicolau, pour Santa Luzia, une île presque déserte, où seuls quelques pêcheurs résident de temps en temps dans des cahutes de fortune, en bord de plage.

Traversée rapide avec un bon vent. Santa Luzia est magnifique: une grande plage de sable blanc au pied de vallées arides, bordée d'eaux turquoise offrant une très bonne visibilité sous marine. Au programme : plongée et baignade donc. Gaël nous ramènera quelques garoupas pour le repas, ainsi qu'un mulet de mer, digne d'un bar tellement sa chair est ferme et gouteuse! Bien loin de nos mulets du pertuis d'Antioche.

Nous faisons une petite rando le jour suivant vers la plage du nord, dont Eric nous avait parlé. En fait ici se trouvent accumulés les plastiques et flotteurs rejetés par l'océans, sur l'ile et s'amoncelant au gré des vagues, des marées et du vent.... pas glamour mais tres instructif pour les enfants déjà bien sensibilisés à l'écologie et au respect de l'environnement.

Pour y aller, il doit y avoir 5km à parcourir entre reg et vallées arides, puis dans un désert de dunes.

Nous y trouverons parmi les déchets plastiques, quelques boules de mouillage mais surtout une énorme vertèbre et une cote de baleine, ainsi que le crane d'un dauphin.  Le caisses en plastique de la plage nous permettrons de ramener cela au bateau mais les 5 km de retour seront plus physiques!

Au 3éme jour, des grecs arrivent au mouillage et nous offrent un gros morceau du thon de 35kg qu'ils viennent de pêcher à la traine. Nous leur offrons une grande bouteille pour les remercier et nous empressons de préparer un tartare de thon, du thon à la tahitienne, des sushis, et de saler une partie de la viande restante. Un régal!

Plus tard,  nous voyions arriver Vagua et Korrigan, puis, en fin de journée Calico Jack! Grande joie de retrouver tout le monde, d'autant que des pécheurs locaux nous proposent des langoustes.

Repas collectif sur Vagua (dont le bateau, un.......... est le plus luxueux et spacieux de tous: tartare de thon et gratin de chayottes de Tsaëlou, acras et malaguette (sauce épicée) de Calicot, punch maracuja et carottes au cumin de Korrigan, ainsi que daurade coryphène et gratin pomme de terre, patate douces de Vagua.  Une excellente soirée.

Nous échafaudons déjà un planning collectif pour le lendemain, entre plongée pour les papas, plage pour les enfants, repas de langoustes grillées au barbecue mais les autorités viennent nous déloger en fin de matinée, et demander si nous avons une autorisation pour rester ici, réserve naturelle...Adieu veaux vaches cochons... nous partons  sous 30 nœuds de vents vers Mindelo.

Remontée difficile entre les île car un courant nous fait dériver. Il doit y avoir au moins 4 ou 5 nœuds car nous avançons péniblement malgré le vent soutenu. Au bout d'un moment nous nous apercevons que nous tirons des bords sur les mêmes traces que le passage précédent... donc le moteur s'impose pour faire un meilleur cap. Au passage, après avoir croisé une magnifique goélette et Calico, nous ramenons 1 corryphène à bord (après avoir loupé son mâle de peu, qui s'est décroché). Décidemment, Anthony ne devrait pas regretter son passage à bord, niveau culinaire! Nous le déposerons à Mindelo, après réflexion, et tenterons la traversée en famille (ce qui est plus simple coté fonctionnement interne de l'équipage et de l'avitaillement du bateau). 

Publié le 30/11/2015 20:17  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Carrical sur Sao Nicolau  -  par Gayel

Samedi 14/11,

Aprés une nouvelle chasse aux langoustes, qui s'avère bredouille de ses dernières, une petite sieste pour préparer la navigation vers Sao Nicaulo...

Une grossière incompréhension sur la destination nous amènera à partir vers 17h pour Carrical, petit village de pêcheurs comptant 200 âmes.... (en fait Gaël avait calculé la route pour Tarrafal 20 miles plus loin). Une navigation sportive à 8 nœuds de moyenne nous fait arriver à 3h du mat à carrical, dans l'endroit le moins bien cartographié et balisé de notre périple... heureusement la lune est... complètement absente !!! Il n'y a pas une lumière à carical car les groupes electrognènes sont éteints et le phare du bout de la jetée n'a plus de batterie... Nous serons sauvés par une capture d'ecran de Google Earth super précise et placée judicieusement dans OpenCpn, notre logiciel de navigation.

La nuit est sombre et nous distinguons à peine les montagnes à moins d'un miles. Leur présence est uniquement  confirmée par le radar. Nous longeons la cote à distance d'un mile et plongeons vers ce mur noir.  Nos phares antibrouillard de voiture bricolés seront salvateurs; nous apercevons une, puis plusieurs barques dans le fond de la baie. Ce sera notre ligne de mire en essayant de rester bien dans l'axe face à 25/30 nœuds de vent en rafale. Nous mouillons 2 fois suite à un premier dérapage. Après un tour d'horizon dans les phares, nous découvrons les écueils qui déferlent de chaque coté de Tsaëlou.... un second mouillage en plomb de sonde sera posé pour nous rassurer et limiter l'évitage vers les écueils. Bref, trés impressionnant. Une arrivée digne de bleus, ou de fous....

  

Dimanche 15/11/15 (Bon Anniversaire roro !!)

Au réveil, quel ravissement de découvrir ce petit port de  pêche, au fond d'une vallée verte de palmiers et d'acacia qui plongent vers une jolie petite plage de sable noir bordée de cocotiers.

  

Nous débarquons après une bonne grasse matinée et les traditionnels devoirs des enfants. Le village est calme, les enfants jouent dehors. Manuel, un vieux pécheur enjoué nous aborde et nous souhaite la bienvenue à Carrical, 'mui tranquil...', nous lui demandons si Eric est là. Il nous conduit directement à un des 5 bars du coin, chez Reynaldo, également directeur de l'école. Ici se trouve  Eric, à l'apéro dominical avec les pécheurs locaux.

Nous avions aperçu rapidement sur le net en cherchant brièvement des infos sur Carrical dans la nuit de notre approche qu'un français Eric y vivait depuis 15 ans et avait fait beaucoup de chose pour le village.. c'est peu dire. En effet pendant 15 ans Eric à fait la navette entre Port Venvres et Carrical pour alimenter l'association qu'il a créée pour le village. Vélos, cahiers, crayons, fusils harpons, VHF, panneaux solaires, batteries, sont parmi les denrées qu'il a ramené. Il a également récolté les fonds et géré sur place la création du quai de débarquement pour les pécheurs, obtenu une ligne de crédit de l'ambassadeur de France pour l'alimentation en eau courante dans tout le village, dernièrement ils a fait ouvrir une école maternelle et les travaux d'électrification du village sont en cours. Bref vous comprendrez qu'il est connu comme le loup blanc et parfaitement intégré au village, ce dont il nous a merveilleusement fait profité. Retrouvez toutes les infos sur l'association d'Eric sur le site www.treguern.com . Il cherche toujours des parrains pour les enfant du village, dont la participation permet le passage en étude secondaire, à Ribeira Brava. 

Nous avons découvert ce village grâce à Eric et Sandrine qui nous ont tout de suite accueilli nous invitant  à partager  un super gratin dauphinois, avec quelques pécheurs, (Tosé, Jouan, Bog, Anna, et l'aïeule de village, ainsi qu'une flopée de marmaille !!) dans leur maison qui est également siège de l'asso et maison ouverte. Plus que convivial!

Nous passons de longues heures à regarder le débarquement du poisson de leur terrasse qui surplombe le quai et la petite baie (Le thon est à moins de 2€ le kilo..).

   

Le soir, grillades au bateau avec Eric et Sandrine. Lors du retour nocturne à terre, des milliers d'orphies, sautent dans le faisceau de la lampe frontale, elles tombent même dans l'annexe. Lors de l'accostage au quai il y en a des centaines entre l'annexe et ce dernier. Nous les ramassons à la main et en 2 min le sceau est plein !!

Lundi 16/11/15

Je pars à la chasse sous-marine avec Bog, pendant que les enfants iront suivre les cours à l'école du village.

Saskia et Sandrine s'occupent du linge, de préparer les orphies ramassées à la pelle la veille. Saskia découvre le "Chinchon", un jeu de cartes local et apprend aux enfants  du village à confectionner des mobiles avec des bois flottés et des coquillages (Peut-être le futur artisanat local de Carrical !!).

  

Nouveau repas merveilleux chez Eric, Sandrine et les pécheurs, avec les poissons fléchés le matin et les orphies.

Titou et Ewenn jouent avec leurs nouveaux camarades d'école. Course sur la plage, football, et essai des superbes jouets locaux (roue de vélo tenue avec un fer à béton courbé en forme de volant, Afrique quant tu nous tiens..). 

                          

Aprés-midi randonnée à travers la vallée vers les jardins et la source du village. Superbe balade de 6km qui grimpe bien, notre cabri de titou rivalise avec les gamins locaux...  Les paysages sont superbes, bien que détruits en partie par une grosse tempête fin Août, beaucoup d'arbres sont à terre, les jardins partiellement détruits et le réseau d'irrigation également. Ils attendent quelques aides européennes pour remettre en état. Au sommet de notre balade deux majestueux Baobab trônent, les pieds dans la source.

Eric nous apprend que sur la plage de Carrical naissent des tortues carreta carreta. C'est un lieu ancestral de ponte et depuis quelques années  les autorités locales emploient Sydney, un jeune sourd muet à aider l'éclosion des œufs. Sydney surveille et protège les nids de carrical et collecte les œufs dans les nids des autres plages peu sures. Ainsi le taux d'éclosion passe de 10-15% à prés de 90%, Sydney a sorti 1200 jeunes tortues cette année. Une éclosion a eu lieu 2 jours avant notre arrivée. Nous regardons bien évidement pendant tout notre séjour, mais hélas Sydney nous confirme que les prochains nids ne pourrons éclore avant quelques jours.

Mardi, nous allons nous promener en cata avec Eric, Sandrine et Bog à Praia Azul une magnifique baie de sable blanc à 4 miles à l'Est de Carrical.

Nous longeons des falaises calcaire mélangées aux orgues basaltiques, on dirait un 'Oreo' géant. Chasse sous-marine avec Bog au milieu des requins dormeurs, (ça fait tout de même bizarre la première fois en tombant nez à nez avec une bête de 2m au détour d'un rocher lors d'une apnée!!!)... Pendant ce temps là, la troupe pêche des rougets barbets à ligne au doigt à partir du bateau. Grillades, puis plage et collecte d'oursins par Saskia et Eric pour une bonne oursinade ce soir autour d'un verre de punch local.

  

Mercredi je pars à 6h30 avec Miguel, à bord de sa barque pour aller à la pèche au thon. Miguel est le meilleur pécheur local. Pendant le trajet j'ajoute de l'eau de mer en permanence dans le tonneau pour oxygéner au mieux les vifs péchés la veille. C'est d'ailleurs superbe de les observer la terrasse d'Eric en train de pécher ces vifs à l'aide de cannes de roseaux, d'un hameçon sans appât avec juste un plomb enroulé sur ce dernier.

    

Le stockage de ces vifs est fait dans de magnifiques petits viviers en forme de barques et perforés de trous, flottant au raz de la surface.  Nous longeons la côte jusqu'a praia Azul et nous écartons en direction de "Bache Grande" un haut font de 40m au milieu de fonds de plus de 200m. La pêche au thon à la capverdienne est assez simple. Un fil costaud, un hameçon simple et des vifs bien en forme. On accroche le vif par le dos, et on lance loin dans le sillage du bateau au mouillage. On "arrose" de vifs 'volants' pour habituer le thon à venir manger ici des poissons un peu groggys par le vol plané...  Nous n'avons eu qu'une touche et malheureusement aujourd'hui les 4 bateaux sur le banc sont rentrés bredouilles.... j'espère que ce n'est pas moi qui leur ai porté malchance, car les autres jours c'était 3/4 thon de 30/50kg par bateau..., mais en tout cas une superbe journée et des souvenirs plein la tête pour un rêve réalisé.

  

Nous quittons carical jeudi 19/11 avec quelques regrets. C'est évident pour nous que nous avons enfin goutté à l'essence même de notre voyage, en partageant un peu la vie des locaux et en sortant enfin des sentiers battus. Nous avons offert 2 de nos vélos qui ont fait des heureux. Ils sont déjà entièrement démontés et repeints. Fini pour eux les attaques destructrices de l'eau de mer sur le trampoline !!

Nous espérons revoir Sandrine et Eric à notre retour en France!

Publié le 20/11/2015 19:39  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Ile de Boavista (Sal Rei et Praia de Santa Monica)  -  par Gayel

Départ lundi 09/11 (bon anniversaire Pitou !! smiley ) pour Boavista!

Un départ en milieu de journée, mais un peu plus tardif que prévu, nous fait arriver de nuit à notre mouillage en face de Sal rei, après une navigation bredouille niveau poissons. Le mouillage en question se situe à 0.7 miles de la ville, et l'on doit passer entre un ilot non éclairé et un haut fond, le banc des anglais. Rien n'est signalé et seuls les feux des barques de pêches ou des bateaux déjà au mouillage nous aident. Heureusement, Michel, capitaine du bateau Galad, veille à la vhf et nous aide en nous donnant de précieuses indications.

  

Au petit jour nous apercevons Sal rei, ville de 6000 habitants, où l'exploitation du sel, expliquant son actuel nom, a cessé depuis 1979. Une plage de sable blanc, bordée de dune est sur notre droite, tandis qu'à gauche, la petite île du même nom, nous offre une belle plage à priori sauvage. En fait, nous y débarquerons plus tard pour découvrir de nombreux déchets accumulés en bordure de plage gâchant cet espace magnifique. Un désastre de voir cet ilôt ainsi mal préservé. Les reste du fort de Branganca, érigé pour résister aux attaques des pirates au XIXème s'y trouvent encore. 

  

Boavista est l'île aux dunes et a son desert. Malheureusement les prix pour se rendre d'un point à l'autre de l'ile sont prohibitifs. 70€ (sans compter l'essence et le lavage du véhicule) pour une voiture de location. 120€ pour un aluguer privé (6h), 80€ la 1/2 journée. Pas de transport public. 15e pour aller à Rabil (5km max de là où nous nous trouvons..) Seul le scooter reste abordable à 30€ la journée.. mais avec les enfants, en sans connaitre cette île relativement abrupte, nous n'avons pas envie de jouer. On se contentera donc de la visite de Sal rei. Coryphène vendue au marché aux poissons  à 3.5€ le kilo et thon à 5€; En dehors de ces ressources... rien. Très peu de fruits et légumes, tous importés, chers et de mauvaise qualité. La visibilité dans l'eau au mouillage est trop mauvaise pour que les garçons puissent nous ramener du poisson. Même les épaves, nombreuses autour de l'île, n'offrent pas de bon spot de plongée car l'eau est trop trouble à cause de la houle de ces derniers jours. Ils se vengeront plus tard...

  

Nous mangerons une délicieuse préparation de cabri dans un restau local de la ville (ce qui n'arrangera en rien l'état de notre ventre déjà brassé!).

 

  

Nous choisirons donc de partir  (laissant Calico et Kiran à sal Rei) pour un mouillage au sud , histoire de voir la splendide plage de Santa Monica (plus belle que son homonyme aux états unis); un espace sauvage et naturel, où de gros rouleaux nous empêcherons de débarquer mais tenteront Gael et Titouan pour une (courte) cession surf. En route nous "péchons" / ramassons un sabre et péchons une bonite avec le nouveau bas de ligne fabriqué par Michel de Galaad.

 

En revanche, les eaux sont plus claires et Gael remontera sa 1ere langouste.. humm trop bon...

 

 

Calico nous rejoindra le jour suivant (Vendredi 13/11), histoire de partager un excellent repas de langoustes (péchées en arrivant par Henri) et de Cracas (ramassés par Gael sur une des épaves de Sal Rei). Ils continueront leur route pour les îles du sud tandis que nous choisirons Sao Nicolau. 

Nous apprendrons plus tard les horribles évènements parisiens simultannés à cette soirée. Toutes nos condoléances aux victimes. Nous plaçons notre drapeau en berne.

Publié le 20/11/2015 17:53  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Mille bisous  -  par LESROZE

Coucou nos petits Ragondins préférés ! 
Je prends enfin le temps de vous envoyer un petit message d'amitié ! Je suis ravie de voir que vous profitez à fonds de cette aventure et que tout se passe bien, malgré quelques avaries. Vous nous faites rêver avec vos 30° ! Ici, il pleut et il vente à déprimer mais heureusement, votre site est plein de soleil et nous redonne le moral ! Nous allons tous bien, Nini s'éclate en Seconde et Alex termine sa dernière année en primaire et est pressé de retrouver les copains déjà partis au collège. Ludo est débordé au boulot, comme d'hab et moi, je termine ma mission à IMA en fin d'année (j'ai 6  j de repos à Noël donc on va pouvoir passer les fêtes de Noël avec ma mère dans le Gers normalement). Désolée d'avoir encore "râté" l'anniversaire de Gaël mais heureusement, nous le fêterons, entre autre, à votre retour. En attendant, bonne continuation, soyez prudents et profitez de toutes ses rencontres et aventures que vous avez la chance de vivre. Nous vous embrassons tous les 4 très très fort et il nous tarde de vous retrouver en pleine forme et tout bronzé !

Publié le 20/11/2015 11:21  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Ile de Sal  -  par Gayel

 

Bem Venido a cabo verde!

Apres une traversée de 4j, et 18h plus que musclée, nous arrivons au Cap vert, ile de Sal,  mouillage de Palmeira.

4 jours   avec une houle atteignant parfois 4m et des vents établis à 30 nœuds (rafales à 35),  expérience sportive et hard... Coté casse, 3  chariots de grand voile,  vite réparés par mac Guyver,  une petite déchirure sur la voile et un enrouleur de génois  à refixer. Calico ont, quant à eux, abimé leur génois. François, qui a vécu cette traversée en solitaire, en ressort épuisé et avec le souhait de faire un break en France (qui ne se fera pas). Cela permettra cependant de battre le record de vitesse de Tsaëlou, à 17.8 nœuds!

Coté émotions fortes, nous avons évité une baleine de justesse... elle prenait un bain de soleil en plein sur la route que nous avions choisi et nous filions à 7 nœuds... Saskia l'a vue à une longueur de bateau, juste le temps d'éteindre le pilote et d'éviter la catastrophe. Niveau pêche, heureusement que la mer nous a offert 7 petits poissons volants, histoire de ne pas être bredouille. Nous en avons vu par ailleurs des milliers! Un bonheur pour les yeux!

  

Enfin, cela ne nous a pas empêché de se régaler avec une soupe de mérou safranée,  du poulet à la mangue verte et banane plantain, ou encore un couscous maison délicieux. Faut pas oublier que se sustenter reste un bon moyen de remonter le moral des troupes!!!

Premier contact donc avec le cap vert, qui marque notre première sortie de l'Europe. Climat encore plus chaud (30°) et aride. Rien n'a l'air de pousser sur Sal. En revanche la pêche est l'activité la plus importante.  Au large des côtes sénégalaises, le Cap-Vert, « Petit Pays », indépendant depuis 1975, conserve l’empreinte très forte des traditions portugaises, mais cela se mélange avec les influences d'Afrique et d'Amérique du Sud. Un métissage racial et culturel d’une grande richesse; La nature du Sal est brute et rude, mais les gens sont adorables et portent le soleil dans leurs yeux et leurs sourires.

    

A Palmeira, nous demandons  à l'école si les enfants pourraient assister à une matinée de cours.. malheureusement, la place dans les classes est plus que restreinte et certains enfants sont debout. Il y a une rotation des cours et les enfants n'ont école que le matin ou l'après midi. Nous leur donnerons des cahiers de vacance en français, langue enseignée également ici (un élève de 12 ans, lucas, servira d'ailleurs de traducteur à la directrice, qui ne parle pas français, mon portugais créole étant un peu juste!).

       

Visite pour les filles de la ville d'à coté, Espargos (nom provenant des petites asperges qui poussaient au Cap vert, mais que l'on ne trouve plus). Plein de petits commerces, pas de complexe touristique. On y va en aluguer (sorte de minibus collectif) pour 50cts.  Ici, le taux de change est  de 1€ pour 110 escudos cap verdiens. Le coût de la vie ici est cependant très cher, par rapport au niveau de vie général. On se croirait en France, alors que les salaires sont bien plus bas que notre Smic!

Apres midi wake pour Titouan, Henri, François et papa. Pour la plongée, on ne voit pas à 30 cm dans l'eau du mouillage qui est très brassée.

Dégustation de cachupa, plat local à base de haricots, de mais, de pois chiches et de porc, de chorizo etc... qui tient bien au corps. Dans un restaurant le 05/11 (veille des 35 ans de Gael) nous gouterons également les Cracas: coquillage de 8 cm de haut, que l'on trouve sur les coques des bateaux restés dans l'eau longtemps, mais qui atteignent ici de grandes dimensions. Iodé, et assez fin.

On mangera du lambi (je ne pensait pas en trouver avant les Antilles), du mérou toujours aussi délicieux, de la coryphène, et du carpaccio d'espadon, de thon, de marlin ou de encore "liche" (traduction?). Trop bon! Coté fiesta pour l'anniversaire du capitaine, on attendra d'être de retour pour fêter cela et plein d'autres choses avec vous!!!

Merci encore à François qui a remonté 2 coryphènes lors de sa traversée et nous les a donné!

 Nous rencontrons au mouillage d'autres bateaux avec des enfants: Korrigan, avec Olivier, Daphnée et leurs 2 filles de 5 et 9 ans, Elea et Phoebe; battant pavillon canadien.  Ewenn passera d'ailleurs un super après midi filles sur le bateau de ses nouvelles copines. Ils étaient venus nous rejoindre la veille dans la baie de Murdeira, où nous étions descendus à 10/12 nœuds afin de se plonger dans des fonds plus clairs que ceux du mouillage. Nous avions convié Kiran et calico à notre bord pour passer cette journée. Jolis fonds, bonne visibilité nous permettant de voir de multiples poissons chirurgiens, trompettes, demoiselles, mérous, rougets et poissons à queue jaune. Titouan s'exerçant à la pêche, au bord du bateau, remontera un sergent major, et des sares.

Rencontre également avec Vaga, venant de Sete, avec Laurent, Virginie, et leurs enfants Thomas, 9 ans et Janelle, 8 ans. Nous aurons le plaisir de les retrouver au fur et à mesure de notre avancée très certainement.

Le dimanche c'est soirée danse et musique au village avec le Funana. Alors, repas de brochettes vendues dans la rue, et de soupe de poissons locale. Très sympa (mais peut être non sans conséquences, vu que depuis, la tourista sévira dans nos rangs!!).

Coté coup de chance, une matinée moins brassé permettra à Saskia de trouver la camera de Gael ...... au fond de l'eau...En étendant le linge, pensant qu'il s'agissait d'une chaussette, elle pris le masque et tuba pour découvrir, 4 m sous le bateau l'actioncam en question, certainement tombée la veille de l'annexe au retour de la cession de wake avec titou qui se débrouille comme un chef !!!!

Départ lundi 09/11 (bon anniversaire Pitou) pour Boavista!

Quelques tortues croisées aussi...

Publié le 12/11/2015 21:49  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Tenerife-la gomera-el hierro  -  par Gayel

Désolés pour les longs intervalles entre 2 articles... Internet n'est vraiment pas facile à avoir de façon correcte et permettant de mettre à jour le site....

22/10: traversée sous moteur (encore..). Le vent initialement annoncé pour mercredi est bien tombé. Nous quittons gran Canaria avec 5 nœuds de vent...Depart 8h30. Arrivée à 18h baya antequierra. Avons croisé de placides globicéphales, nageant en groupe de 10. Le mouillage est un peu houleux et nous sommes bien heureux d'être sur un catamaran.

Petite visite de la plage de sable noir qui s'étend devant nous, au pied de falaises aux multiples couleurs. Le lendemain est pluvieux mais le soleil arrive à percer entre les nuages, grâce à notre danse du soleil, effectuée sous la pluie, sur le bon de bon matin. La compagnie créole aidant, nous réussissons à faire chanter les soleil et chasser les nuages. Un peu de plongée/chasse pour Gael et henri, mais sans succes (idem pour le casier déposé plus tôt).

         

marina à Santa cruz le 24/10 : 26.9€ : travaux commençant à 7h45 du matin. Location voiture = 40€ au port des ferries. restau de tapas le soir avec soupe poisson, sèche, almogrote albondigas, tortilla. + t-shirts imprimés de Tenerife.

Visite de l'ile le 25/10 . C'est la plus grande des 7 iles des canaries et cela se sent! Notre route nous amènera au nord, via La Laguna,  puis par le parc magnifique du Teide. Au nord de l'île de Tenerife, San Cristóbal de La Laguna a été la première ville des Îles Canaries, et reste à ce jour la seule ville déclarée au Patrimoine de l'Humanité de l'UNESCO depuis 1999. Son architecture coloniale, le tracé linéaire de ses rues réalisé au XVe siècle sans murailles extérieures de protection et une grande zone commerciale piétonne donnent à cette ville universitaire annexe une véritable marque distinctive. Profiter de ses rues historiques est une expérience inoubliable.

Déclaré parc national en 1954, le Parque Nacional de las Cañadas del Teide abrite un énorme cratère volcanique de 48 km de circonférence, duquel s’érige le Mont Teide, avec ses 3 718 m d’altitude qui font de lui le pic le plus élevé d’Espagne.

          

Le parc en lui-même se trouve à environ 2 000 m au-dessus du niveau de la mer, et l'hiver, il peut être couvert de neige. En cette saison, les températures peuvent souvent descendre en dessous de zéro, et les mois d’été, elles dépassent souvent 40 °C.

Malheureusement, le périphérique permettant d'atteindre le sommet est fermé. Il faut dire qu'il pleut beaucoup depuis 2 jours et que ces intempéries empêchent la visite. Nous regretterons amèrement d'ailleurs ce temps car le parc est aussi étonnant que splendide.  

Chemin du retour, petit arrêt girolles, puisque nous avons croisé Henri et Géraldine au milieu du parc et qu'ils en avaient trouvé... pas autant de chance qu'à la pèche cette fois... et pas de girolles ni cèpes pour nous. Nous pourrons quand même en déguster le soir grâce à Callico.

La gomera:

L'île de La Gomera, presque circulaire, est la deuxième plus petite des Îles Canaries. Elle est située dans la province occidentale de Santa Cruz de Tenerife, et San Sebastián de La Gomera est sa capitale. Elle est également connue comme l'île colombienne, car elle a été le lieu d’approvisionnement de l'amiral Christophe Colomb lors de son voyage de découverte du Nouveau Monde. Elle a une population d'environ 24.000 habitants.

Arrivée à un petit mouillage tranquille à coté de Santiago, devant une plage de gros galets noirs, au pied de falaises' pour changer)... mais cette fois, ces falaises abritent une sorte de communauté et nous y apercevons 4 coules habitant (à priori de façon permanente) dans des grottes.

          

On change le lendemain et allons à  la playa de Santiago, devant un minuscule port. Beaucoup de houle et les brisants sur la plage de sable noir sont impressionnants. Malgré tout, nous louons une voiture et laissons Tsaëlou sous la garde de François qui reste sur  Kiran.

L'ile est superbe et assez verte. Journée cueillette au programme avec mangues, avocats, pommes, châtaignes etc.. Petites rando dans les entiers escarpés du parc et de la laurasilva (un peu similaire parfois à celle de Madère: une masse de végétation préhistorique caractéristique de la région qui couvrait les tropiques il y a des millions d'années et qui a été conservée sur les îles grâce au climat exceptionnel toujours tempéré). 

                            

Le Parc National de Garajonay, le joyau naturel des Canaries, a été déclaré Site du Patrimoine Mondial par l'UNESCO en 1986. Il possède l'un des secrets les mieux gardés des îles, la forêt de «El Cedro", une relique du Tertiaire et verger du monde dans la conservation de laurier. Grâce à l'action de la mer de nuages (pluie horizontale), la végétation est très épaisse et on peut trouver de la faille, de la bruyère, du laurier et de fougères. Il y plein de sentiers pour apprendre et connaître de très proche les subtilités de cette forêt ancienne.

Le Parc National de Garajonay doit son nom à la légende des amoureux Gara, la princesse de Gomera et Jonay de Tenerife qui face à la désapprobation de leur idylle par leur famille, ont décidé de s´enfoncer une lance en bois et de sauter du plus haut sommet de l'île, ou de se tuer en se transperçant sur une branche d'arbre... triste mais trop beau. 

Au nord, on voit tres bien le Teide.

Passage par le port de la vallée des rois. 

   

Visite aussi de céramistes locaux. 

 Retour au bateau où tout va bien malgré la fermeture des plages par la police et la houle toujours impressionnante. Nuit agitée et départ vers 4h du mat pour el Hierro.  Pêche d'une daurade coryphène mais plus petite cette fois.

Port à El hierro, la Restinga et départ le 30/10.

 

Le port se trouve au bord d'une réserve naturelle. Cela se sent et c'est avec magie que nous verrons des tortues et raies mantas nager à coté des bateaux...

       

La traversée devrait durer 6 jours... et internet au cap vert semble encore plus dur à trouver... donc on fait au plus vite pour la suite des nos aventures...

Prochaine destination :

Publié le 30/10/2015 16:24  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
En route pour El Hierro et bientôt le Cap Vert...  -  par Gayel

Coucou les z'amis,Nous partons ce matin pour El Hierro dernière île de notre périple Canarien, car mouillage de la Gomera plus trop tenable à cause de la houle..Vendredi 30/10 nous décollerons en direction de l’île de Sal au CapVert arrivée prévue mercredi. 
Météo favorable prévue, 15/20 noeuds travers ou portant.

Publié le 29/10/2015 06:01  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Gran Canaria  -  par Gayel

Départ, lundi pour Gran canaria avec un levé matinal (6h30) pour Gaël qui se colle à la navigation...début sous grain avec une pointe  à 9 nœuds puis moteur et petole. Dauphins vers 13h30 qui resteront 10 min avec nous. 

 Grande Canarie est parfois comparée à un continent en miniature en raison de la diversité de ses paysages et de ses climats. 

 Semaine sur Gran Canaria (du 13/10 au 20/10): Nous restons au mouillage  entre le port et la marina privée, assez prés de la plage. L'eau sent réellement mauvais et on y voit aussi bien que dans notre pertuis (si ce n'est qu'elle n'est pas marron mais verte)... bref, pour les bains tous les matins on repassera. Pour info, le mouillage est payant (le port envoie tous les matins une vedette de la police faire le tour des bateaux et relever leurs noms vers 8h) :3€ par jours mais cela donne accès à l'eau du port et au douches (moyennant une caution de 10€).

Surprise au mouillage, nous rencontrons une autre famille avec  3 enfants. Il s'agit de l'équipage du bateau BABA,  dont les capitaines sont Florence et Benoit, et les mouss Charlotte (12 ans), Thibaud (9 ans) et Arthur (6 ans).  Cette famille a fait le choix de vivre sur leur bateau depuis  7 ans et ont pas mal voyagé.  Coté scolaire, c'est le CNED qui les accompagne (et gratuitement... contrairement à nous, qui devions payer 700€ par enfant avec le CNED et la Vendée... vieille histoire ?!!??); Cette rencontre est encore un vrai plaisir... aussi bien pour les petits que les grands. Nous échangerons livres pour enfant,  recettes et idées, Florence faisant tout elle même, parfois comme une vraie chimiste (savons, pain dont elle moud la farine, dentifrice, produits en tout genre, etc..).  Grace à elle nous découvrirons le salmonejo (sorte de gaspacho plus épais, dont je mets la recette dans le coin des gourmands).

         

Petit condensé de la semaine: La location d'une voiture (22€, bon plan grâce à Benoit) nous permettra de visiter le centre et l'ouest de l'île. La route vers le centre monte peu à peu et la végétation est surprenante. Les dragonniers côtoient châtaigniers, figuiers, amandiers et citronniers...La petite récolte de châtaignes en plein mois d'octobre, comme à la maison, sera d'ailleurs bien sympathique.

De village en village on arrive, presque sans avoir l'impression de monter aussi haut, au roque Nublo (symbole de Gran canaria) et Bentayga (sommets de l'ile).

On pourrait presque se prendre pour des astronautes ayant traversé une mer de nuages avant de la surplomber. On essaiera un arrêt randonnée pour le 1er roc, un sommet basaltique de 80m  de haut, culminant à 1813m d'altitude, qui était autrefois, un lieu de culte pour les Guanches

 

Mais les nuages froids qui nous entourent auront raison de nous et de notre équipement inadapté. Apres avoir enfilé les seuls vêtements qui pouvaient nous apporter un peu de chaleur (les lycras de plongée que nous avions emmené, ne pensant pas avoir besoin de pulls...) nous ferons  1km avant de rebrousser chemin, transits.

  

Direction Tejeda (44km de Las palmas).  Nous passerons aussi devant Le Rocher Roque Bentayga, site naturel de grande particularité qui fut aussi un lieu sacré pour les aborigènes, qui y faisaient des offrandes et y rendaient culte aux dieux.

Tejeda est un joli petit village en hauteur, avec quelques restaurants, et une pâtisserie fameuse dans toute l'ile pour ses spécialités aux amandes. Le bienmesabe (sorte de marmelade à base d’amande) et les massepains en sont de bons exemples. Ces deux confiseries sont élaborées avec l’amande broyée et, dans le cas du bienmesabe, c’est devenu l’un des accompagnements traditionnels des desserts glacés.

Vue imprenable sur les alentours...

    

Nous essaierons de visiter le Complexe Archéologique d’Acusa, un des ensembles archéologiques les plus importants de la région, constitué de grottes servant d’habitations ou de grottes funéraires, une visite par les Grottes de Caballero, zone de refuge des bergers aborigènes, mais sans parvenir à le trouver malgre les explications de l'office de tourisme local. Etait ce fermé? Cette recherche nous amènera à un petit village (de 4 ou 5 maisons) au pied du rocher de Bentayga avec une grande pensée pour Pitou en voyant un four de potier local...

Repas à Artenara, où nous découvrirons, dans un restaurant tenu par 2 petites dames très gentilles, un ajo blanco à tomber!!! Il s'agit d'une sorte de crème un peu épaisse obtenue en battant de l'huile d'olive, du lait et des mandes, avec de l'ail.... un pur délice!

Retour vers un plancher plus bas, en prenant la route qui mène à Galdar. Détour pour aller à Agaete, où se trouvait un rocher nommé le Doigt de Dieu, tombé en 2005. Petite promenade sur le puerto de la nieves et au bord de la plage, avec vue imprenable sur les falaises, en direction du sud de l'ouest de l'île

.

Direction Las Palmas, nous passerons par les piscines naturelles qui longent la côte nord, vers Galdar. Il nous sera impossible de visiter la fameuse cuvas pintada (traduite en cave de la pintade par Gael... lol) ni le Cenebio de Valeron, qui seront fermés. Aussi appelé monastère de las Cuevas, le cenobio est situé sur la côte nord de l'île de Grande Canarie. Sa construction  date de l'âge de pierre et il a été reconnu comme une des pièces architectoniques les plus importante de l'île.

En total, il y a plus de 298 grottes. D'où viennent ces grottes et ou sont-elles? Beaucoup de gens croient que le monastère était l'endroit où les jeunes filles se préparaient pour le mariage. En son intérieur, on y pratiquait des exercices spirituels...D'autres pensent que ces grottes étaient utilisées comme greniers. Dommage donc!

Idem coté piscines... drapeau rouge donc pas de baignade. Passage par arucas, qui a une magnifique église  de 1909,et une montagne, sur laquelle nous grimperons avant de rejoindre la plage nord de Las Palmas.

Repas au coucher de soleil, en cédant aux enfants.... qui réclament un Bruger king depuis très longtemps...

Nous retrouvons, le lendemain, Siminoe.

Pendant ce temps, Géraldine et Henri, ont fait la connaissance de Guiseppe, qui tient un restaurant en face du mouillage.. Plus de cuisinier dans le restau, alors le soir, nous cuisinerons... Excellent soirée dons, avec expérience en cuisine à rajouter à notre CV (au menu, tortilla pour les enfants et pasta al Vongole). Dégustation de (trop) nombreux vins....

    

 Visite le jour suivant de centre historique de Las palmas, avec la maison de Christophe Colomb, en compagnie de BABA.

    

Cet édifice est superbe, avec des portes décorées, de magnifiques balcons treillissés, de grandes cours et des plafonds en bois sculptés représentant les nombreux aspects de l’architecture de l’île. Ce palais fut la résidence du premier gouverneur de l’île, et on dit que Christophe Colomb y a séjourné en 1492, pendant qu’un de ses navires était en cours de réparation, d’où le nom de Casa de Colón (la Maison de Colomb).  Y Sont exposés des artefacts précolombiens, des maquettes de bateau, une réplique d'une cabine de La Niña, un navire de la flotte de Colomb, des instruments de navigation, des cartes et des graphiques nautiques, des peintures ainsi que de nombreux autres artefacts ayant trait aux voyages effectués par le célèbre navigateur, à l'histoire des Canaries et à leur relation avec les Amériques.

Voilà en bref pour Gran canaria. Départ demain, le 21/10 pour Tenerife...

Publié le 20/10/2015 10:42  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Article Ouest France Octobre  -  par Gayel

Et en prime, le dernier d'Octobre.  Bonne lecture même si la fin de cet article n'est pas trés bien scanné.

Publié le 17/10/2015 14:21  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Article Ouest France Septembre  -  par Gayel

Voici l'article  Ouest France du mois de Septembre sur les peripeties de Tsaelou... un peu en retard 

Publié le 17/10/2015 14:21  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
coucou de la terre  -  par denis

Salut les amis,

A continuer comme ça vous seriez rentré avant d'avoir pû vous envoyer un petit message de ce coté de la voie lactée.

je vous attendais plutôt du coté du sud caraibes, ah mes enfants que d'histoire de flibuste ai-je à vous narrer...

bref vous prenez le temps et c'est ce qu'il faut.

les communications avec les moyens de votre civilisation étant ce qu'elles sont,j'éprouve quelques difficultés à rester connecté.

Je vous embrasses tous et vous dit à bientôt sur cette page.

Jah Rastafari.

Guidance and Protection.

Publié le 11/10/2015 15:32  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
nouveauté coin des lecteurs  -  par saskia

Le "coin des lecteurs" évolue un peu....On y rajoute, le coin des poètes: nous y mettrons les créations poètiques des enfants, qui, en étudiant certains poèmes, ont crée les leurs (à la maniére de..)Bonne lecture

Publié le 11/10/2015 11:30  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Fuerteventura  -  par Gayel

Nous arrivons mercredi soir à Gran tarajal (170 places dans le port).

Pour info, prix du port pour Tsaëlou : 16€/ nuit. la capitainerie est un peu loin pour les douches, il n'y a pas de wifi... mais nous arriverons à trouver un réseau ouvert pour nous connecter et skyper avec maman. Sophie était connectée mais sans réponse...dommage.

Jeudi soir, François nous offre un délicieux curry de crevettes à son bord...humm trop bon! Merci!

Gran tarajal ne parait pas aussi touristique que les autres villes de Fuerteventura.  Ce petit village offre une grande plage de sable noir, et quelques jolies peintures murales. Son symbole est la silhouette de "La Punta del Camellito" ainsi nommé après un chameau de montagne-like

    

On met les voiles le vendredi (09/10) pour le sud de l'ile, histoire de profiter des plages de Fuerteventura avant Gran canaria.

Fuerteventura, autrefois appelée Fortaventure ou vent fort en français, est la 2eme île des Canaries par sa taille. Elle  est la plus proche du continent africain distant de 97 kilomètres vers le sud-est, et n'est que sable et mer à l'état pur. Elle est fortement plébiscitée par les touriste et n'offre pas grand intérêt en dehors de ses magnifiques plages.

Vendredi 10/10: nous trouvons un mouillage ouvert devant une grande plage de sable noir, mais, comme il n'y a ni vent, ni houle, il est très tranquille. . Il s'agit de La lajita; 

  

 Restau avec Kiran et Calico (parrillada de poisson, soupe de fruits de mer, tortilla, plateau mixto avec calamars, pimientos del padron etc...) On y goutera également un aliment typique des canaries : le Gofio. Définition wikypedia: Préhispanique, d'origine berbère, consommé par les aborigènes des Canaries, les guanches, comme élément de base de leur régime alimentaire. Le gofio est actuellement très populaire dans toutes les îles Canaries et constitue l'un des symboles essentiels de l'identité canarienne. Les Guanches avaient développé des variantes à base d'orge, de blé er de rhizome de fougère. Par la suite, on a ajouté de nouveaux ingrédients comme le seigle et le maîs. Le gofio est un mélange de fèves grillées et moulues à la pierre, auquel on ajoute une pincée de sel. Au Venezuela, la variante à base de maïs est connue sous le nom de fororo. Pas mal, mais plutôt bourratif..

On terminera la soirée sur le trampoline avec les enfants  à regarder les étoiles. L'eau est aussi constellée de taches de plancton, que l'on prendra pour des poissons...Température à minuit : 23°...

Samedi: pas trop de vent au début de la journée. On décolle vers 10h pour du cabotage le long des côtes, histoire de voir de jolis coins et de trouver un mouillage.

    

Finalement le vent se lève et c'est au près, que nous terminerons cette route, nous conduisant juste au dessus du port de Mojo Jable, en face d'une jolie dune, mais aussi de multiples complexes hôteliers. C'est d'ailleurs monnaie courante depuis que nous avons quitté notre précédent mouillage.

Un epu de plage de sable blanc pour les enfants (histoire de changer..)

 

Enfin, cela nous permettra de bénéficier d'un bon wifi et de regarder un film le soir.

Lors de ce repas, nous goûterons une autre spécialité d'ici (achetée au supermarché à Lanzarote) : L’almogrote est une sorte de sauce fromagère de couleur orangée, dont la texture est proche de celle d'un pâté. Réalisé à partir de fromage sec (généralement de chèvre), spécialité de l'île de La Gomera. Le fromage est mélangé avec des poivrons ou des piments, de l'ail et de l'huile d'olive. Il est le plus souvent consommé étalé sur du pain. C'est fort en gout, épicé... et cela doit donner une haleine de poney!!!

et au fait.. spéciale dédicace à miss coco gingembre, Carine B....

Publié le 11/10/2015 10:34  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Los Lobos  -  par Gayel

Depart le 04/10  pour Los Lobos. Pas trop de vent, et 4h de moteur... par contre cette mer d'huile nous permet de voir un spectacle grandiose : on suit d'abord la trace de 2 baleines( ou 1  baleine et 1 globicéphale) qui sont bientôt rejoint par des centaines de dauphins. A priori une chasse organisée et collective... 1h de jeux avec eux, et quelques vidéos à l'appui.

2 Jours et 4 nuits au mouillage à Los lobos.

L'île s'est formée par volcanisme il y a 7000 ans. Son nom lui fut attribué au xve siècle en référence aux phoques moines (Lobos Marineros en espagnol) qui y vivaient. On peut observer différents types d’euphorbes qui ont toutes un liquide blanc à l’intérieur, mais elles sont toxiques.Très désertique.

Nous sommes accueillis par un Français vivant à Fuerteventura, qui est avec des enfants de l'âge de Titouan. Les enfants vont les chercher et kayak mais ils doivent partir. Ils nous laissent un poisson que le petit garçon avait péché.

    

Les fonds marins sont très riches autour de notre 1er mouillage.  Demoiselles, saupes, carrangues, dorades, rougets et même une raie passent sous le bateau. Nous devons changer de place et nous éloigner un tout petit peu le lendemain car nous sommes sur le corps mort de catamarans promenant des touristes.

Ballade sur l'ile et initiation à la chasse sous marine pour Titouan. Snorkling pour Ewenn. Premiere prise, au premier coup de harpon pour Titouan, qui en ressort tout fier avec un sar; Le jour d'après nous allons au petit village (sans eau, ni elec, 5 maisons à tout casser) qui surplombe un petit lagon ravissant. Malheureusement, après un bain de 30 min dans les eaux de ce lagon pour les enfants, on s'apercevra que le restaurant y jette ses huiles de friture et ses os de poulet (que les enfants étaient très fiers de remonter d'ailleurs!!!) C'est donc puant le graillou que nous irons chercher un meilleur endroit pour nager... La crique d'à coté, semble plus saine, mais en y regardant de plus prés, des 10aines de pneus et déchets jonchent le sol... bref, sous le bateau c'est mieux. Gaël continuera sa pêche avec Henri, et ramèneront 2 beaux rougets délicieux. Le casier nous apportera un gros poulpe, 

Départ le 05/10 pour Gran tarajal, histoire de s'avitailler. 1er port depuis Portimao, en Algarve. Navigation majoritairement sous spi, avec un vent forcissant à l'arrivée. On verra des poissons volants, et Gael, une tortue.

Publié le 09/10/2015 12:05  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Lanzarote  -  par Gayel

Semaine du 27/09 au 03/10: Découverte de Lanzarote. Après avoir déambulé en long en large dans Arrecife, nous louons une voiture (30€ tout inclus) afin d'aborder le Nord de l'ile, avec Siminoe. 

L'ile est vraiment aride. Lanzarote a été le siège d'une des plus longue éruption au monde ; débutant en 1730 à Timanfaya, elle a duré six ans et recouvert de ses laves un quart de la surface de l'ïle.

Nous commençons par Jameos del Agua. Pour l'info pratique, chaque entrée est à 9€ pour les adultes et 4.5 pour les enfants à partir de 6 ans. Nous prenons un pass à 26e pour les adultes donnant accès à Jameos, aux cuevas verdes, au mirador et au parc volcanique de Taminfaya. On suit encore une fois les routes toutes tracées pour touristes.. mais cela donnera un bon aperçu malgré tout.

Après Arrieta, dans la zone qualifiée de Malpais de La Corona, on trouve un tunnel de lave de grande taille qui descend du volcan La Corona, avec parfois plusieurs galeries superposées;

C'est un complexe aménagé  par Cesar Manrique. On y trouve une grotte, à l'intérieur de laquelle, on découvre un lac naturel aux eaux claires et transparentes où vivent plus d’une douzaine d’espèces endémiques comme les célèbres crabes aveugles. On dirait des étoiles mouchetant  le fond rocheux du lac.. L’obscurité de la grotte a provoqué l’absence de pigmentation ce rare spécimen unique au monde, de couleur blanchâtre et d’à peine un centimètre de long. Connus également comme les « jaemitos », ils sont le symbole des Jameos del Agua. 

    

On trouve également une sorte de piscine artificielle aux contours trompeurs... on aurait dit sur les photos une plage naturelle. Nous avons d'ailleurs amené les maillots avec nous, dans l'espoir de se baigner... dommage.

Enfin, un musée interactif sur l'activité volcanique des Canaries termine le site... une bonne occasion pour réviser les volcans avec les enfants et jouer un peu. 

Repas sur arrieta, en face de la mer (pour changer) qui déferle devant le restaurant. Les pieds dans le sable, nous partagerons avec Siminoe une parrillada de poissons, une vieja délicieuse et quelques cervezas.

    

Cuevas verdes ensuite : un petit tronçon  du tunnel entre le volcan et la mer a été aménagé, en 1964, par un artiste local, Jesus Soto: Ainsi, sont nées: Las Cuevas de Los Verdes.

Ce tunnel date de 3.000 à 4.500 ans. Sa longueur reconnue dépasse les 6 km.; et il se poursuit sous la mer sur plusieurs centaines de mètres. Au 17° siècle, le tunnel et les grottes furent utilisés par le Guanches, les anciens habitants de l'île, pour se protéger des chasseurs d'esclaves et des pirates Berbères (d'après A.de La Hoz,un historien local). Aujourd'hui seul 1km se visite. Le clou du spectacle est constitué par une illusion d'optique du plus bel effet. Un petit lac de 10 cm de profondeur reflète le haut de la grotte et donne l'impression d'un vide de 20 m.

Nous continuons, direction Nord et le mirador del Rio, construit en bordure des  falaises de Famara au 16° siècle, surplombe la mer de 479 mètres; il donne une vue imprenable sur l'île volcanique de Graciosa et ses récents cônes de scories.

Il s'agit d'une construction toute ronde en chaux blanche, avec une immense salle de reception au rez de chaussé, où figure une enorme cheminée. On y ferait bien sa maison, en verité!

  

Beaucoup d'informations sur Lanzarote et ses volcans, sur http://www.earth-of-fire.com/

Petite photo de groupe au mirador (merci Siminoe!!)

Les vignobles, sont aussi typiques sur Lanzarote, et la culture du vin date du XVeme siécle.Avec la découverte de l'Amérique, sa culture s'est intensifiée pour approvisionner les flottes. Mais l'île de Lanzarote ne possédait pas de bonnes conditions de culture à cause des alizés et des faibles pluies. C'est pour cette raison que les paysans développèrent une technique de culture unique en son genre : ils découvrirent que le sable noir (volcanique) combiné à un muret de pierre volcanique (destiné à protéger les vignes du vent) entraînait des effets bénéfiques sur la croissance des vignes. En fait, ce mode de culture possède une fonction thermorégulatrice qui préserve l'humidité de la terre et permet une bonne croissance des plantations. Cette technique donne la possibilité d'appliquer un processus artisanal, depuis la plantation jusqu'à la récolte du raisin. Cela donne de jolis paysages également:

Nous terminerons pas la plage bien connue des surfeurs, Famara, sous coucher de soleil... trop beau. 

Nous louons une autre voiture le vendredi suivant afin de poursuivre notre découverte de l'ile, du sud cette fois.

C'est l'occasion d'aller au parc de Timanfaya, ou montagnes de feu.

Tout au long de Timanfaya, se produisent ce que les vulcanologues appellent des «anomalies géothermiques », cela signifie que se produisent des températures inhabituelles à la surface provenant du sous-sol.
À l’intérieur du Parc National, il existe un parcours d’environ 14 kilomètres aménagé pour sa visite, dénommée « La Route des Volcans ». Dommage que cette visite se fasse en bus...1h commentée en anglais, espagnol et allemand mais avec une mauvaise acoustique. Nous en retiendrons un décors très coloré et diversifié (des pentes de sable fin côtoient des rocs abruptes et des cratères profonds) où la vie est impossible(tres peu de plantes également)

Des buissons sont utilisés par les employés du parc pour mettre en évidence la grande température du sol près deIslote de Hilario, où se trouve le restaurant El Diablo. Les branchages enfoncés dans un trou dans le sol s'enflamment immédiatement.

Une autre démonstration impressionnante est faite aux touristes en versant le contenu d'un seau d'eau dans un tuyau enfoncé verticalement dans le sol. Comme la croûte terrestre atteint à peine deux mètres à cet endroit et qu'en dessous la température dépasse 400 °C, l'eau est éjectée violemment du sol sous forme d'une fontaine de vapeur. À l'ouest du cratère principal des Montaña del Fuego la température atteint 700 °C à une profondeur de 27 mètres. C'est près de cet endroit que l'artiste et architecte César Manrique a fait construire le restaurant panoramique El Diablo (Le Diable) qui utilise un grill situé au-dessus d'une cheminée volcanique, dans lequel nous nous arreterons afin de gouter du poulet grillé par les entrailles de la terre....

Un peu plus loin, en sortant, une ballade à la queue leu leu en chameaux (à 1 bosse, typiques d'ici à priori) est proposée. On se contentera de prendre une photo 

Direction ensuite les plages... un peu de fraicheur après cette fournaise...Plage de sable noir en 1er avec El Golfo. Encore un  paysage époustouflant et riche en couleurs... 

   

Située une bonne centaine de mètres au sud du village, la lagune verte appelée Charco verde,  est une des curiosités les plus visitées de Lanzarote. La couleur verte de la lagune s'explique par la présence en grande quantité d'organismes végétaux en suspension et par la salinité très élevée de l'eau. Elle dépasse celle de la Mer Morte mais nous ne pourrons nous y baigner.

La lagune, longue de 150 m, est coincée entre une plage de sable noir et des falaises noires, rouges et jaunes d'un volcan dont la moitié du cratère est engloutie dans l'océan. Le site est superbe autant par la nature des éléments que par leurs couleurs surtout un peu avant le coucher de soleil.

Petite baignade dans la mer et ramassage de quelques olivines, pierres semi-précieuses que l'on trouve dans le sable noir de la plage.

Apres le noir, le blanc... Et nous reprenons la route pour El Papagayo, une plage aux eaux transparentes, en forme de conque dans un environnement presque sauvage et protégée du vent .

El papa Gayel se baigne à El papagayo (lol)

Des salines se trouvent également au Sud de l'îl (salines du Janubio). Ce sont les plus grands marais salants des iles Canaries, qui étaient auparavant des champs de blé et de maïs. L'éventail de couleurs proposé est impressionnant et varie en plus en fonction du temps et du moment de la journée. 

Retour au bercail. Le lendemain, pêche au poulpe, et tapas le soir. Bref... trop dur encore une fois!

Publié le 04/10/2015 15:25  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Graciosa-lanzarote  -  par Gayel

Le soir du 21/09, un grain se profile à l'horizon et le ciel est zébré d'éclairs... Cela engendre un vent refusant et nous devions de 20° par rapport à la route prévue.

 

 

 

Mardi 22/09

L'ile de Graciosa se profile à l'horizon. Saskia, en quart, décide de remettre les lignes de traîne. Titouan est réveillé. A peine la ligne trempée dans l'eau (celle avec les leurre porte chance que nous avait offert Jean-pierre) qu'une forte résistance se fait sentir... et Saskia essaye de remonter un ENORME daurade coryphène... Obligée de réveiller Gaël pour l'aider à sortir cette prise exceptionnelle!!! Elle nous permettra de partager plus de 30 repas avec nos amis....

Un petit passager clandestin, bien fatigué vient s'abriter sur le bateau...Il restera jusqu'à l'arrivée à Graciosa. 

 Arrivée 12h30 et baignade instantanée, puis petite ballade pour Sankiki, qui n'était pas sorti depuis longtemps. 

 

 

Descente en PMT vers plage. repas sur Kiran avec daurade coryphéne en carpaccio et bonite au lait coco, médoc dans des vrais verres à pieds, et café Nespresso,s'il vous plait! Un vrai luxe cette soirée face aux étoiles.

Mercredi 23/09 : devoirs le matin + virée en "ville" en annexe. Nous rencontrons l'équipage de Siminoé qui arrivent ce matin du Maroc, les enfants restent à jouer sur Siminoé, pendant que nous allons faire un peu d'avitaillement et prendre un verre...

.Un pécheur nous offre un sac de poisson pendant que nous abusons de son tuyau pour faire le plein d'eau dans la vache à eau de 100L dans l'annexe.

Le village est trés beau (avec un petit coté "réglement de comptes à ok Coral) : petites maisons blanches aux toits plats et volets bleus posées sur les dunes. Ici c'est l'une des rares iles européenne qui ne connait la l'asphalte, les routes et rues sont des chemins de sable. Magnifique et très dépaysant. Après un petit verre en terrasse, nous effectuons quelques courses, notamment à la ferreteria où on trouve le verre de la lampe à pétrole et visite du plus petit musé du monde ChiniJo (du nom de l'archipel de 3 iles qui contient Graciosa). Après distribution dans tout le mouillage des poissons offerts, les enfants reviennent jouer à bord (A 5 ça déménage pas mal..!).

    

Vue le nombre de bateaux copains réunis, nous organisons un barbecue sur la plage, avec au menu Dorade Coryphène grillée, boulgour, Salade de Riz, et patates douces. Nous en profitons pour convier et découvrir d'autres confères de mouillage : Igor le Serbo/Suédois qui vit seul de puis 7 ans aux Canaries sur un mono de 8m et Tony un anglais qui descend en Nouvelle Zélande en solo sur un mini 6.50 de sa conception....

       

Jeudi 24/09 : Grasse matinée, Devoirs, relevage de nos casiers (Bredouille cette fois, on verra demain !!!), après midi plage et snorkling sur la petite plage de nudistes que nous avons envahis pour l'occasion, au pied du volcan. Soirée off tranquilles tous les 4.

Vendredi : Encore bredouille pour nos Casiers, Igor le Suédois local nous donne quelques bon coins à visiter à moindre frais sur les iles, les mouillages sympa, les courant et venturis à éviter. Les enfants de Siminoé sont à bord ce sera après midi cinéma pour la troupe des 5, et guitare pour Saskia et Géraldine pendant que les ados (Gaël et Henri) s'amusent à essayer de faire du Wakeboard sur la planche de Kite tracté par l'annexe et son pauvre 9cv.. après avoir changé d'hélice, cassé puis réparé la barre de traction, Henri arrive à sortir de l'eau et Gaël réussi un super run.. bref bon délire avec courbatures pendant 2 jours.. Apéro sur Tsaélou avec Siminoé et Calico. Demain départ à 4 bateaux pour l'ancien port de Arrecife, capitale de l'Ile de Lanzarote.

Samedi 25/9 : Le départ officiel et donné à 10h30. Après quelques bords de prés serré entre Graciosa et Lanzarote, nous virons en tête pour l'abattée vers Arrecife. Kiran, puis Calico nous talonnent. Au loin l'immense GV de l'Outremer 45 Siminoé semble déjà fondre sur nous. Nous envoyons le spi, pour cette régate improvisée. Finalement Calico un moment distancé effectue une belle remontée mais rate son affalée et reste derrière nous, de même pour Siminoé qui nous aurai passé si le port avait été 1 mile plus loin. Bref une super arrivé quasi simultanée sur la bouée Est du port de Naos. François en solo sur Kiran arrivera peu après.

   

La partie de prise de mouillage et un grand moment et nous occupe tous 2 heures. Calico et Siminoé labourent bien le fond de pierres du port. Quand à nous notre mouillage accroche du 1er coup, mais reste fébrile après vérification. Nous plongeons pour sillonner le port à la recherche des anciens corps morts comme indiqué par Victor. Aprés une breve balade en ville où tout est quasiment fermé en cette fin de samedi après midi, nous effectuons quelques courses avant d'aller honorer la plaisante invitation sur Kiran où nous nous retrouvons tous, après avoir laissé les 5 enfants sur Siminoé devant film et plat de pattes. Bref tout le monde est heureux. !!

Dimanche 26/9 : Devoirs matinaux, mise à jour du site qui est débuggé. Après midi (15h30 heure Espagnole oblige, ou rhum de la veille..) on part se balader en direction du nouveau port où arrive en ce moment même la mini Transat. Nous allons bien sûr à la rencontre de Tanguy Leturquais qui n'est autre que le fils de l'ancien propriétaire de Tsaëlou.

Nous allons le féliciter pour sa superbe 2nde place sur cette première étape du classement série, et surtout lui proposer un bon lit douillet dans son ancien bateau pour changer un peu du mini humide. Sa dulcinée nous a devancé et lui a fait aussi la surprise de le rejoindre et de réserver une chambre d'hôtel... on ne peu pas lutter. Mais bon le barbecue à bord et planifié pour les jours qui viennent. Ensuite balade en annexe dans le superbe petit lac de "Charco San Gines",

puis piscine et farniente au magnifique  Real Club Nautico dont notre arrivée en annexe à feinté le vigile de l'entré (normally c'est réservé aux membres)... ils nous offrent ainsi en plus le Wifi en live au bateau... merci.

Publié le 04/10/2015 12:44  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Coucou les chanceux  -  par blanchet

Coucou les marinsl

Un petit message de la famille Blanchet pour vous dire que  nous sommes heureux de voir que tout se passe bien! Ici, tout va bien enfin tout va mieux car il m'a fallu m'habituer à ces petites têtes blondes de  2 à 4 ans, cette nouvelle école que je ne connaissais qu'en tant que maman et amicaliste mais maintenant cap sur la réussite de ces petits bouts d hommes et de femmes en devenir ! Lilian fidèle à lui-même!!! Flavien et bien durdur de changer d'école pour lui ( plus de copains, plus de repères) et en plus sa mère est dans la cour mais pas rien que pour lui!!! Mais lui aussi, fort heureusement au bout de 3 semaines, il s'est adapté! Damien, quant à lui, prépare déjà la saison prochaine. Lilian veut dire à Titouan que ses copains ne l'oublient pas, ils pensent à lui. Lilian vous fait de gros bisou. Pour info, si vous allez à Fuerteventura, il y a au nord de l'île un resto français tenu par un marseillais qui s'appelle la Vaca Azul, c'est excellent et typique, les poissons sont un délice.  e   

Nous vous embrassons chaleureusement tous les 4.

A bientôt SYLVIE DAMIEN LILIAN FLAVIENk 

Publié le 30/09/2015 19:28  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Madère - Machico  -  par Gayel

Vendredi 11/09: Direction Madère. 40 miles. Vent mou, grand largue, ce qui permettra de mettre le spi. Petite moyenne de 4 nœuds avec aide motorisée de temps à autres. Passage entre les rochers de ponta da Gaviota avant de mouiller en face de la plage de galets noirs de Machico, 2eme ville plus peuplée de l'ile;

Un peu d'histoire (wikipedia) : Selon la légende, c'est ici que se seraient échoués, au XIVe siècle, un couple d'amoureux anglais, Robert Machim et Anne D'Arfet, qui avaient fui leur pays. Anne y serait morte de maladie et Robert se serait suicidé, ou aurait réussi à regagner les côtes marocaines, après avoir inhumé sa compagne sur place.

À son arrivée en 1419, le Portugais  aurait trouvé une croix gravée de leurs deux noms. Il fit construire à cet endroit lacapela dos Milagres (chapelle des Miracles), qui existe toujours après avoir été reconstruite plusieurs fois. Le nom de Machico proviendrait toutefois plus vraisemblablement d'un capitaine de Zarco ainsi nommé.

On trouve même dans cette ville une plage de sable jaune, importée du Maroc... et bordée de douche pour le plaisir des enfants.

Petite virée en ville et récupération de Tatie Annie, qui nous offrira le luxe d'une douche à son hôtel. Restau du soir, espoir, pour déguster un filet de Sabre, sauce maracuja et banane caramélisée. 

Samedi 12/09: Petites courses en ville après avoir retrouvé Annie à son hôtel. On y découvre l’église paroissiale de Machico, située sur la place de la Mairie. Elle remonte au XVe - début XVIe siècle et a gardé encore aujourd’hui ses caractéristiques primitives du gothique final et de l’époque manuéline.  Le Fort de São João Baptista, près du quai de Machico, stratégiquement situé en haut d’une falaise, a été construite sur l’ordre du Gouverneur de Madère, le capitaine général Duarte Sodré Pereira, en 1708. On l’appelle aussi Fort du Débarcadère car tout près débarquèrent les découvreurs de l’île. L’intérieur possède une chapelle néogothique dédiée au saint qui donne son nom à la forteresse. Il fut utilisé ces dernières années comme hôpital puis comme colonie de vacances des enfants du couvent de Santa Clara de Funchal.

Les enfants et Gaël restent au port, pour pêcher. Ils ramèneront quelques sardines groggy, échappées du bateau de pêche  qui vient de rentrer et qui rejette certains poissons par ses cales.

Dimanche :  Nous avons loué une voiture pour 4 jours, ce qui va nous permettre de faire le tour de l'ile.

                                                          

On commence par la partie est; de Machico à Santana. On passe par Porto da Cruz, puis la route longe la cote escarpée, par Faial, avec une boucle par Sao Roque da faial et cruzinhas. On ne cesse d'être admiratifs devant les vastes versants de montagnes érigés en terrasses cultivables (poios) ! Quel travail cela doit représenter!!! Ce n'est pas sans rappeler certains paysages d'Asie d'ailleurs..;

Cette partie de l'ile a vraiment un caractère subtropical et la flore ne cesse de nous étonner. C'est une errance entre avocatiers, manguiers, tulipiers, chênes, hêtres, frangipaniers, bananiers,  cane à sucre,  anonas cherimola (donnant les anones, sortes de fruit verts ressemblant vaguement aux corossols, en fait des pommes cannelles) etc..

Que de beaux fruits sur cette île!!! Un exemple de fruto delicioso (issu de la plante Monstera que nous avons dans nos maisons en décoration parfois) et de patate douce :

                                            

Bref, abondance et luxuriance...On a l'impression qu'il suffit de tendre la main pour cueillir toutes sortes de fruits délicieux, et exotiques (raisins, maracujas, papayes, bananes maracujas, ou encore un fruit du monstera deliciosa). Les paysages sont sublimes et les odeurs entêtantes.  Coté fleurs c'est la même diversité : lys, hortensias, agapanthes, fuchsias, strelitzias, bougainvilliers... et plein d'autres que l'on peut difficilement essayer de préserver chez nous, et qui, ici, s'épanouissent jusqu'à atteindre parfois des dimensions impressionnantes, attestant du climat chaud et humide de l'ile.

                                 ​

Une ballade en pleine foret primitive qui ravit les sens!                                                       

   Nous arrivons après avoir traversé les routes sinueuses bordées de tant de nuances de vert, à  Faial.  L’origine du nom de Fail provient de Faia, l’Hêtre en portugais, qui pousse en  abondance dans cette région.

Une fête bat son plein et nous assisterons à un concert de musique traditionnelle, puis quelques  danses costumées, devant une église très décorée.

Un des musiciens sur scène nous fait d'ailleurs beaucoup penser à roro...

Nous regrettons quelque peu de nous être arrêtés précédemment dans un restaurant avec une salle creusée dans un grotte, car, bien que le repas ayant été délicieux, nous aurions pu déguster les brochettes de viande locales : de gros morceaux de bœuf découpés presque sur la bête, devant nous et plantés sur une branche de laurier... un peu primitif pour les âmes sensibles mais tellement appétissant pour nous!!!

Nous repartons direction Santana, toujours en longeant la côte qui offre de multiples miradors impressionnants.

Nous passons devant les maisons traditionnelles aux toits de chaumes (palheiros) touchant le sol, si caractéristiques de la région de Santana. Elles dateraient du 16eme siècle et quelques unes sont encore habitées. . mais comme la paille doit être changée tous les 4 ans, les habitants la remplace malheureusement par de la tôle, et l’on ne trouve plus beaucoup d’anciennes maisons.

Nous descendons en empruntant un téléphérique sur la plage de la  réserve naturelle de Rocha do Navio. Elle est protégée depuis 1997 à cause de la pêche illégale aux explosifs qui a endommagé le lit de la mer et mis le fragile écosystème marin en danger. Aujourd’hui, cette zone est protégée et offre un paysage extraordinaire. Les bateaux sont autorisés, mais les filets de pêche ainsi que la pêche sous-marine sont interdits. Il y a des oiseaux de mer tels que le garajau commun et le Cagarra, et cet endroit pourrait constituer un habitat pour le retour des phoques moines. C'est une descente vertigineuse, offrant un point de vue impressionnant sur les chutes d'eau qui dévalent les parois.

En direction de ponta Delgada, la route devient étroite et passe parfois sous des tunnels. Impressionnants car en plus de l'exigüité de ces passages, l'eau ruisselle des hauteurs sur la route.

Couché de soleil sur Sao Vicente avant d'emprunter la route qui traverse Madère (constituée par une série de tunnels, rapides mais pas tres panoramiques) . retour au bateau... il est 22h30!!! Les journées sont longues et trop courtes à la fois!

lundi 14/09: En route pour le grand ouest. Bien moins impressionnant que la cote nord. Nous essayons d'aller faire un tour au musée des arts de Ribeira Brava, afin de donner un aperçu aux enfants des métiers et traditions locaux. Mais malheureusement... le musée est fermé le lundi. Nous aurons tout de même la chance de trouver une boutique de confection de chaussures  (bottines en cuir souple) traditionnelles. De multiples bananeraies  entourent la route.

Nous poursuivons la route qui offre parfois des panoramiques époustouflants... On voit les ilhas desertas très bien! Sur la route, nous avons l'impression d'être sur une piste de rallye!

Repas devant le port de Calheta (RAS de particulier, si ce n'est qu'à 13h, en étant resté moins de 30 mn, nous avons eut le temps de prendre un Pv de 4.4€....).  

En fait, plus on avance vers la point ouest, plus on se dit qu'il doit y avoir une multitude de microclimats sur cette ile. Chaque ravine semble cacher une flore différente.

Petit arrêt à Paul do Mar (oteix wink lol...) : ancien village de pêcheurs, où  les maisonnettes du bord de mer s'enlacent les unes entre les autres, laissant parfois place à de petites ruelles pavées menant à la mer.

On reprend la route sinueuse qui évolue maintenant plus dans les terres, passant par Faja Da ovelha, Achadas da Cruz etc..

On arrive ensuite à Porto Moniz et ses piscines d'eau de mer. Petite baignade tranquille en observant les éléments se déchainer à coté de la protection offerte par cette piscine.. On y croise par hasard Géraldine et Henri.

Retour par la route du plateau de Paul da Serra: un haut plateau entre 1400 et 1600m où les paysages ressemblent aux pâturages de chez nous.. et où les vaches errent sur les bord de route, sans enclave.

"Paùl" signifie non pas le prénom Paul mais «marécage» en portugais. Après les pluies hivernales, des dépressions se transforment en petits lacs, d'où naissent des fleuves de montagne qui descendent dans la vallée. Les levadas conduisent alors cette eau vers les terres cultivables. Dans ce paysage désolé et grandiose s'élèvent les éoliennes. Ces étendues recouvertes de mousse et de fougères servent de pâturage aux moutons et aux vaches... prioritaires sur la route !

La vue doit être magnifique.. mais pour l'instant, nous sommes au milieu des nuages... Sur la carte, cette route est censée rejoindre la route qui traverse Madere verticalement... mais en fait c'est un cul de sac, car la route ne semble plus entretenue et malgré les diverses panneaux voie sans issues et sens interdit, les éboulis de falaise ont raisons de l'obstination de notre chauffeur Gaël... Nous rebroussons chemin et redescendons vers  Canhas, au milieu d'une foret d'eucalyptus ayant récemment brulé à priori.

Repas au bateau de Lulas (pas assez cuites cette fois) et riz pilaf... et entorse pour Saskia.

Mercredi 15/09: Randonnée au programme. Nous avons prolongé la location de voiture, vu qu'un taxi pour 6 personnes, de Machico à Queimadas, nous aurait couté 90€ (prix d'ami!). Cette rando permettra d'observer quelques « Levadas ». Ce sont des canaux d'irrigation que l'on peut trouver sur l'île de Madère et sur l'île de La Palma, dans les Canaries.

Malheureusement pour Saskia qui s'est fait une entorse sur sa cheville non opérée... ce sera repos au bateau en espérant que les enfants ramènent de bien belles photos et histoires.

Belle ballade, en effet! 13 km le long des levadas dans la foret endémique, aussi appelée chaudron vert... petits chemins tortueux et étroits, parfois le long de pentes abruptes..

.

avec des traversées de tunnels...

La meilleure sortie d'après les enfants qui reviennent fatigués mais enchantés.L'instinct de chercheurs de champignon a même été comblé! 

Ce sera également l'occasion d'assister à la construction du toit en chaume d'une maison du parc.

Jeudi16/09: Funchal en voiture avec au programme le marché. Quelques photos de la journée....

Un peu déçus par le marché qui s'avére être un joli piege à touristes... Les maracujas (trafiqués car du sucre et des flaveurs y sont rajoutés) y sont vendus 20€ le kilo  quand les fruits de la passions normaux sont à 5€... 

Petite virée, pour continuer cette journée touristique, sur les hauts de Funchal afin de faire un tour de paniers en osier (carros de cesto).

Il s’agit en fait, du  moyen de transport t utilisé auparavant par les Madériens pour descendre les rues abruptes et étroites de l’île. Faites de bois et d’osier, ces  paniers  sont poussés par les Carreros de Monte (2 hommes équipés de chaussures traditionnelles dont les semelles sont faites de pneus recyclés) afin de dévaler  2km de pente (5-10min de descente)  entre l’église de Monte et le bas de la ville.

                         

      

 On travaille sur une mozaïque avec toutes les portes peintes de Funchal.... à venir donc...

Vendredi17/09: journée off, repos. Pluie matin. Plage aprés midi, aprés restaurant avec Martine et Annie pendant que Gael fait des deniéres courses.  Depart fin d'apres midi pour praia de abra, sao lorenzo mouillage, sous arc en ciel... une superbe lumière nous accompagne, que les photos auront bien du mal à restituer!.

            

Samedi: tour en annexe avec Géraldine et enfants pendant que gael et Henri partent en chasse sous marine. Beau temps. Apres midi : séance guitare avec François, capitaine du bateau Kiran + repas sur Tsaëlou.

       

  

C'est le jour de la fête de la mer. Des bateaux nous rejoignent dans la baie, musique  à fond et ponts bondés, genre boat people. 

  

Demain, dimanche, départ pour les canaries.(vers 15h30)

Publié le 27/09/2015 22:57  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
salut  -  par nath

Bonjour les amis, sympa de voir que vous faites de belle rencontre c'est sa les voyages !
Vous avez l'air de bien en profiter et en plus avec le soleil, sa va vos nuits sont pas trop longues entre chaque destinations.
En France ont respire un peu le soleil va pointer son nez tout le week-end sa va faire du bien. A bientôt biz nath et la famille

Publié le 26/09/2015 18:55  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Porto Santo (Suite)  -  par Gayel

Mardi 08/09  suite:  On commence par se diriger à l'ouest, longeant la magnifique plage de  sable fin qui borde l'ile.

      

Petite halte au Miradouro dos Florès: superbe belvédère sur Porto Santo d'un côté, sur l'ilôt de Ferro, Calheta et l'îlot de Baixo de l'autre. Par beau temps, on voit Madère à l'horizon à 45 km.

Du promontoire, on peut voir la fureur de l'océan face à l'ilôt, dont l'autre nom est "îlot du Calcaire". Les couleurs sont et la vue sont  à couper le souffle.  Pendant des siècles, on exploita, dans cet ilot,  le calcaire transformé en chaux dans l'un des nombreux fours en service à l'époque dans l'île. Compte tenu du caractère inhospitalier de l'îlot, on peut très bien s'imaginer la pénibilité du travail des ouvriers employés à l'extraction du calcaire.

 

Quand on regarde vers l'ilheu de Ferro, un peu plus au nord, la cote est plus découpée. On tente une excursion et découvrons, après un passage "version 4*4"le long des ravins, une magnifique crique avec plage de galets noirs (genre massage aux pierres chaudes garanti!). Baignade de nouveau.

 On prend après une piste en direction de Morenos. Un  coin pique-nique est aménagé sur la côte nord., avec barbecue etc...Le chemin est bordé de Cactus offrant des figues de barbarie que Gael cueillera précautionneusement avec des gants. On y trouve 2  sortes de figues : des rouges et des jaunes 

 

Nous repartons ensuite direction le nord de l'ile, Fonte da areia où il y avait la seule source d'eau douce de l'ile (qui ne se résume plus qu'à un petit bassin). Ce détour nous permet de graver le nom de Tsaëlou dans les roches friables bordant le chemin descendant vers cette source. Tsaëlou se mêle ainsi aux autres écritures qui recouvrent les parois par millier.

Nous poursuivons direction le centre de nouveau. La route traverse un immense golf (pure hérésie dans ce climat aride!!). Elle est neuve, bordée de trottoir parfait sans aucune habitations autour!

Tour du Pico do Facho, point culminant de l'ile. La cote nord est désertique, offrant des paysages lunaires. Abondance de perdrix et de lapins sauvages (très chamarrés contrairement  à nos garennes uniformes!).

Restaurant au bout de l'ile (calhau da serra de fora) où nous gouterons les Lapas (patelles locales). Gaël fera même un très mauvaise expérience avec un piment déguisé en tomate cerise jaune!!!!! Retour par les hauts du port, en passant devant les moulins à vent typiques de Portela.Construits en 1794, certains de ces moulins en bois, à voile portative, sont encore en action.

 D'ici on aperçoit toute la ville et la cote.

Mercredi 09/09: Restitution du vehicule et tour à villa Baleira. Plage l'après midi et peinture sur le mur des navigateurs, avec Géraldine. Les vagues font des rouleaux bien dangereux sur la plage, ce qui amuse beaucoup Titouan, qui ne se rend pas compte qu'elles l'amène vers la digue. En voulant le sortir, Saskia se fait ramasser  2  fois par les vagues tandis que mamoue y laissera ses lunettes de soleil.

        

        

Ci-dessus notre dessin, celui de CalicoJack et celui des enfants.

Jeudi 10/09: Nous quittons le port (de nouveau la clearance à faire). L'équipe portuaire vient juste de changer.. du coup, les tarifs sont différents (6.25 au mouillage au lieu de 10.83€ mais STW ne fonctionne plus)... bref, un sacré micmac (mais à notre avantage pour le coup!!).

Direction la plage de calheta de nouveau pour y mouiller le soir. Plongée avec masque et tuba pour tous. On apercevra des raies bouclées, des balistes, des poissons anges noirs et bleus, des daurades le tout sur fond sableux offrant une excellente visibilité.

Repas barbecue aves nos amis de Calico ( accras de morue et chiquetaille amenés par Géraldine et Henri, ainsi qu'un punch maracuja, puis poulet churasco avec patates à la cendre.. humm trop bon!). 

Publié le 25/09/2015 12:10  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Coucou  -  par Manoue

Très bon voyage à vous 4, cette expérience me parait plus que géniale! Je vous envie profitez à fond de tout ça et continuez à nous faire partager ces bons moments.

Bisous.

Manoue GARAULT

Publié le 19/09/2015 10:35  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Porto-Santo  -  par Gayel

Porto Santo: du 04/09 au..

Apres un repos bien mérité, nous partons pour  mouiller dans le port (10.8€ par jour pour notre bateau; mais donnant accès aux douches et à un Internet, fonctionnant plutôt bien).  Une houle de travers s'étant levée ainsi qu'un vent du Sud assez rare, le mouillage extérieur n'était pas très confortable...

Petite visite de la zone reliant le port à la plage... La plage, longue de 7km, est belle (comme indiquée sur les guides). Il doit y avoir 2 km avant de rejoindre le centre ville où se trouve la maison de Christophe Colomb (même si on n'est pas surs que ce soit vraiment la maison en question où a résidé le fameux navigateur...), une petite église paroissiale, toute discrète mais très mignonne, ainsi qu'une mairie du XVIeme siècle (le plus vieux bâtiment officiel de l'ile).

Porto Santo est la seconde île habitée de l'l'archipel Portuguais de Madère à cinquante kilomètres au nord-est de l'île principale. Elle est également surnommée « L'île Dorée » (en Portugais : Ilha Dourada) en raison de la couleur désertique de ses paysages et de sa longue plage de sable dorée.

 

Le long de la plage, une digue abrite les dessins de tous les navigateurs passant au port. Nous aussi, nous laisserons notre illustration... En attendant la photo, voici une speciale dédicace à nos amis de Vendée ;

Dimanche, ballade à vélo  avec Géraldine, sous la pluie, pendant que les enfants restent au bateau avec Gaël pour bricoler. C'est la St Pierre, et la place de l'église a été entièrement décorée: un chemin de fleur amène à l'église, tandis que des guirlandes ornent le ciel.  En voulant aller assister à une partie de la messe, pécheresses que nous sommes, nous nous arrêtons devant une petite cahute afin de gouter un punch local (aïe), quelques  queijadas et des moelas ( gésiers de poulet dans une sauce au vinho branco  avec du chorizo... trop bon!!). Nous y rencontrons, Pedro, un "journaliste" portant sa caméra et arborant son T shirt de TVilha. Légèrement imbibé de vin local, il nous parle en anglais, français et portugais. Belle prouesse vu les difficultés d'élocutions provoquées par l'alcool! Nous partageons un verre avant de repartir et de croiser la procession de St pierre.

 

La journée se termine sur Calico Jack. 3eme soirée à festoyer ensemble. Mamoue arrive par avion à Porto Santo, vers minuit. Apres une course en taxi (10 euros environ), elle nous retrouve sur le bateau et fait la connaissance de Geraldine et Henri. Gael et Henri ramènent les casiers posés la veille... et affrontent les éléments ...

  

Lundi, la journée est plus que maussade... mamoue et Gael vont faire un tour en ville pendant que les enfants et maman font devoirs et jeux sur Tsaelou. Soirée chez Poco loco, des français (Babeth et Jean claude, beaux parents d'Alix que gaël connaissait) de Normandie, où nous rencontrons également Gérard et Nicole (San maryann). Ils partent également aux Antilles et nous nous reverrons certainement. Soirée excellente tous ensemble, rejoints par l'équipage de Calico. Encore une belle rencontre.

Mardi: Nous louons une voiture (77€ la journée).  Pour info, une virée en taxi pour la visite de l'ile, dure 3h et coute 25€ par adulte. Nous choisissons la voiture afin d'aller à notre rythme.

à suivre....

Publié le 08/09/2015 13:10  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Portimao-Traversee vers Madère  -  par Gayel

Du 29/08 au 04/09: Portimao et la traversée pour Madère:

Départ pour portimao, histoire de faire un port avant de traverser, et peut être de voir Jacqueline, une copine de travail de saskia, qui vient tous les étés en Algarve. Nous devions nous voir à Faro, mais la météo et le timing ne nous permettra pas d'aller si loin.Dommage...

Nous longeons la cote, et sauvons une mouette, bloquée au milieu d'un circuit de jet-ski, et dont les ailes ne semblent plus vouloir voler...

Arrivée à Portimao. Nous allons jusqu'au fond du rio Arade, histoire de voir le port de pêche, de commerce et la rive est. Nous allons au port (53€ la nuit) afin de faire les pleins. Personne ne souhaite nous délester de madame notre mouette... pas de LPO à l'horizon donc nous la remettrons dans l'eau, un peu plue abritée...Bonne chance Mme!

Gael et Titouan font une virée en ville (assez loin) histoire d'aller acheter un canoë kayak gonflable, qui nous donnera plus de liberté au mouillage. Les filles font les lessives... les rôles ne changent pas trop.. wink.

Siminoe, catamaran dont nous avions parlé précédemment, se trouve être à l'entrée du rio, au mouillage. Nous nous rencontrons enfin. Le 31/08, direction le mouillage pour rejoindre Siminoe et Calico jack. Plage, baignade pour les enfants ravis d'avoir des copains français avec qui jouer (et qui du coup en oublieront le sac entier de jeux sur la plage...) Ce sera ensuite apéro tous ensemble sur la plage puis restaurant les pieds dans le sable. Trop bon cette soirée et à trés bientôt Siminoe!

    

Le 31/08, nous faisons route avec Calico Jack vers Sagres, histoire de longer la cote et de faire une nuit au mouillage avant les 4 jours prévus de traversée.

Départ le 01/09, après être allés faire un dernier ravitaillement avec Géraldine et Henri à Sagres.

On part vers 13h. Un bon vent est établi, 18/20 nœuds, qui nous permet d'avancer à 8 nœuds. De nouveau, des dauphins croisent notre route, vers 14h, au passage du cap St Vincent comme pour dire au revoir à l'Europe continentale.

Une journée et demi plus tard nous avions abattu 220 miles sur les 340.. soit une super moyenne d'environ 7,5knts. Beau temps, vent Largue ou Grand Largue. . La 1ère journée avec du vent nous est favorable par rapport à Calico, coté speedo. . Ils nous dépasseront dans la nuit avec le vent mollissant. L'embonpoint de Tsaëlou se ferait il ressentir???

Coté pèche; ils ouvrent le bal avec un calamar trouvé sur le pont.... Ewenn a pourtant appâté en restituant son repas du midi !!!?? On égalise quelques heures plus tard.. On ferre ensuite une bonite qui se décroche lors de la remontée (on avait vendu le sushi un peu tôt) du coup c'est Calico qui pêche une bonite l'instant d'après, puis une petite coryphène. Notre moral en prend un coup! Mais quelques heures plus tard une dorade coryphène monte enfin à bord ! A l'instant 1 petite bonite bien bleue que l'on ne peux pas confondre avec un maquereau cette fois !

Première nuit.... le vent est toujours là avec des rafales à 24/25 nœuds vers 5h. Nous avons d'ailleurs pris un riz mais Tsaëlou semble adorer ce temps!!! Le 02/09, Titouan aperçoit de nouveaux dauphins vers 11h45. Plus petits, tous gris et sautant tres haut... encore un beau spectacle. Gaël met le spi et nous avançons à 8 nœuds. La 2eme nuit est plus dure à encaisser.. la fatigue est vraiment le point faible de Saskia (et de Gaël aussi niveau humeur..). Le 03/09 le vent est bien tombé!! Du coup Calico est passé devant et nous mettons le moteur (les batteries sont assez faibles d'ailleurs). On change un peu l'organisation des quarts.

La nuit est magnifique de beauté (comme dirait Jean marc). Tsaelou laisse des étoiles dans son sillage et la voie lactée, de concert avec la lune, nous illumine...Dommage qu'on ne puisse éteindre le moteur. Nous arrivons au petit matin sur Porto Santo (L'ile au nord de Madère) vers 7h, après 68 heures de navigation (un peu éprouvant la nuit tout de même!).Pour les enfants, qui ont fait de bonnes nuits, c'est l'heure de goûter à l'eau qui avoisine les 25°...

  

Coté site internet, il nous sera plus difficile de le mettre à jour régulièrement... alors don't worry. Des que possible, on vous donne des news. Mamoue doit venir lundi, suivie ensuite par tatie Annie. On a hâte de les voir. Les enfants demandent même à réhabiliter leur salle de jeux, bibliothèque en chambre confortable pour leur mamoue. A très bientôt donc...

Publié le 04/09/2015 15:21  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
super  -  par nath

wouah super les dauphins, l'eau est magnifique sa donne envie de nager avec eux
biz

Publié le 02/09/2015 18:18  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Sagres Lagos Alvor  -  par Gayel

Du dimanche  23 au mardi 25: Sagres

Départ matinal (j'ai mal ...) pour avaler les 75 miles qui nous séparent du cap St Vincent et du prochain mouillage.  Gaël s'y colle. Pas trop de vent encore une fois, petite houle. Saskia se lève, un peu brassée. C'est l'occasion d'essayer un Sturgeon, médicament contre le mal de mer introuvable en France et acheté au Portugal. Même Titouan, jusqu'ici intouché par ce desagrément, répondra à l'appel du Taratoga, le poisson mange-vomit......

Vers  midi, alors que nous n'avions croisé aucun bateau avant, c'est l'heure de pointe. Et pas que pour les embarcations que nous croisons! Des bandes de dauphins chassent un peu au large du bateau. Encore un beau spectacle; ils sont plus petits cette fois, et sautent plus haut que leurs congénères du Sado.

Passage du cap St Vincent, non sans avoir admiré  la magnifique discordance hercynienne (ça claque, hein...??) des falaises. Il s'agit en fait de plissements de terrain, assez spectaculaires, dus aux transformations de la croûte terrestre au cours des différentes périodes de son évolution. Cela entraîne des canyons mais aussi des falaises comme celle que nous voyons, alternant des couches horizontales avec des plissements verticaux d'une autre couleur, dont on imagine la violence lors de leur création.  Le mieux c'est d'en mettre une photo...

 

 

On arrive au mouillage au pied du fort de Sagres, point de départ du nouveau monde et des cotes africaines. Henri le navigateur y avait établi une école de navigation au  15ème siècle. L'école était unique en Europe, et les plus célèbres Navigateurs, Géographes, physiciens, Astronomes... y sont venus.  La forteresse a été partiellement détruite à plusieurs reprises, par Drake et par le tremblement de terre de 1755. Partis  à vélo, nous l'avons visité le lundi. On y trouve parmi des bâtiments assez nouveaux (dû aux reconstructions successives)  les traces d'une ancienne rose des vents immense sur le sol, quelques canons antiques, une petite chapelle et le tout posé sur un grand plateau rocheux dominant la mer. La flore, adaptée à ce climat aride et océanique lutte pour s'y installer et perdurer. Cela donne un paysage impressionnant de végétation basse de type méditerranéenne , mêlant de l'ail sauvage (dont nous ferons une belle récolte), des lys sauvages.