La navigation suivante nous amène à Ajaccio, en passant par les îles sanguinaires, dont le nom n’est pas le résultat d’une sanglante bataille de corsaires, mais celui de la couleur de la roche le soir au coucher du soleil.
Mouillage au niveau de la plage Trottel, devant le quartier des étrangers. Nous y retrouvons par hasard, Turquoises et Millésime, occasion d’un nouvel « apéro bateau » si sympathique ! Nous profitons du dimanche pour faire un tour dans la cité natale de Napoléon (le 15/08/1769), capitale de la Corse avec ses 83 000 habitants… Un peu d’histoire s’impose et il nous faut cultiver nos enfants qui profitent allègrement de ces mois de villégiature : direction la Maison Bonaparte datant de 1682 (nous pensions y trouver une exposition des batailles de l’empereur, reconstituées en Playmobil mais c’est dans un autre endroit fermé ce jour…dommage !). C’est quand même l’occasion de réviser un peu notre histoire et la vie de Napoléon qui vécu 9 ans dans cette demeure avant de partir sur le continent faire ses études et devenir si célèbre.
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Nous ferons un détour par le marché pour y sentir une nouvelle fois les flaveurs des charcuteries corses, lonzo, coppa, figatelli et fitonis, des fromages aux herbes du maquis, du miel et de la nepita (menthe sauvage bien rafraichissante en boisson ou en glace). Comme nous sommes dimanche, pas mal de sites sont fermés (palais Fesch notamment mais, en revanche, il y a un vide grenier qui nous permettra de trouver des bouquins pour les enfants.
Nous traversons le Golfe d’Ajaccio pour aller au mouillage à la plage de mare e Sol (nommée également plage d’argent à cause de son sable blanc très fin) où nous retrouvons des eaux cristallines, bordées de rochers émoussés par les vents rappelant les Seychelles. Elle se trouve à coté de l’ancien port de Chiavari, où on débarquait les bagnards destinés au pénitencier un peu situé non loin. Snorkeling pour tous + chasse pour le capitaine qui, retrouvant son instinct primitif, revient fièrement au bateau avec 2 rougets de belle taille, un Sard et un poulpe en guise de trophée !
C’est avec la baie de Cacalu que nous terminerons notre escale dans ce golfe : au pied d’une des nombreuses tours génoises, pas trop de bateaux, un petit côté sauvage plutôt sympa. Un léger grain nous donne des lumières splendides, occasion de les croquer en aquarelle.