Nous y étions allés en 2021, pendant 2 semaines en camper Van et avions visité une grande partie Nord de l’ile qui compte près de 2000km de côtes. Revenir par la mer était donc incontournable.
Nous commençons par l’archipel de la Madalena, et le mouillage de Cavalieri, proche de Budelli. Cet archipel est constitué de 62 îles et îlots bordés par 200 km de côtes, offrant de nombreux abris pour la plaisance.
Nous plantons l’ancre par 2m de fond, au pied de roches dorées aux reflets roses, sur lesquels foisonnent aneth sauvage, helichryses et autres herbes du maquis. Nous sommes juste derrière la plage rose de Budelli. Une vraie piscine sur laquelle nous irons faire un tour de kayak au coucher du soleil. Les cris si particuliers des puffins nous accompagnent encore pendant la nuit.
La prochaine halte, toujours dans l’archipel, est le mouillage de Giardinelli, situé entre l’ile éponyme très préservée, sans infrastructure touristique et l’ile de la Madalena, où débarquent les ferries. Les 2 îles sont reliées par un pont. Le mouillage s’avère très pratique: pontons privées du coté de l’ile de la madeleine, où il est possible d’accoster, avitaillement à 10 min à pied et, par un tour de magie, nous troquerons nous poubelles contre de délicieuses pizzas.
Notre visite du nord de la Sardaigne continue avec un stop à Santa Teresa di Gallura, juste en face de la plage, la cala Sambuco. Malheureusement les habitudes Italiennes font que la plupart des plages sont bondées de transats/parasols loués à la journée, ne laissant que peu de grains de sable sauvage où fouler les pieds ! Il faut avouer que cela gâche beaucoup le charme du littoral Italien ! La navigation entre les îles et Santa Teresa est brillamment gérée par « Captain sous peu Ewenn » (bien contente de restituer la barre au bout de 2h ). De ce village perché de la province d’Olbia, on aperçoit la Corse, notamment les bouches de Bonifacio. Á Santa Teresa di Gallura se trouvent des témoignages du passé, comme les caves romaines de Capo Testa, le site archéologique de « Lu Brandali », un nuraghe avec plusieurs huttes, les Tombes des Géants que nous avions visité lors de notre précédente visite. On y trouve également la Tour Aragonaise de Longosardo, édifiée au XVIe siècle, qui abrite à l’est la belle crique de la Rena Bianca au sable fin et très blanc.
Avec la corse en fond..
Nuit au mouillage dans la baie toute proche de Santa Reparata avant une grande journée au portant vers le port d’Isola Rossa, petit village de pêcheurs de la Costa Rossa, qui depuis l’antiquité a toujours eu une position stratégique, point d’amarrage et de surveillance sur le golf d’Asinara. Le soir, la rue centrale s’anime et se transforme en passeo où se côtoient vendeurs de babioles et marchands de glace. Petit restaurant de fruit de mer, spritz et coucher de soleil au programme.
Nous entamons ensuite notre retour : et oui nous avons ainsi atteint le point le plus sud est de notre périple de 3 mois. Un dernier stop dans la crique de « cala Sarraina » avant de revenir sur le versant est de la Corse. Cette fois, la chance est avec nous et nous apercevons quelques dauphins lors de la navigation. Toutefois, ils restent plus éloignés et timides que leurs cousins d’Atlantique !