Archives 10/2015
Désolés pour les longs intervalles entre 2 articles... Internet n'est vraiment pas facile à avoir de façon correcte et permettant de mettre à jour le site....
22/10: traversée sous moteur (encore..). Le vent initialement annoncé pour mercredi est bien tombé. Nous quittons gran Canaria avec 5 nœuds de vent...Depart 8h30. Arrivée à 18h baya antequierra. Avons croisé de placides globicéphales, nageant en groupe de 10. Le mouillage est un peu houleux et nous sommes bien heureux d'être sur un catamaran.
Petite visite de la plage de sable noir qui s'étend devant nous, au pied de falaises aux multiples couleurs. Le lendemain est pluvieux mais le soleil arrive à percer entre les nuages, grâce à notre danse du soleil, effectuée sous la pluie, sur le bon de bon matin. La compagnie créole aidant, nous réussissons à faire chanter les soleil et chasser les nuages. Un peu de plongée/chasse pour Gael et henri, mais sans succes (idem pour le casier déposé plus tôt).
marina à Santa cruz le 24/10 : 26.9€ : travaux commençant à 7h45 du matin. Location voiture = 40€ au port des ferries. restau de tapas le soir avec soupe poisson, sèche, almogrote albondigas, tortilla. + t-shirts imprimés de Tenerife.
Visite de l'ile le 25/10 . C'est la plus grande des 7 iles des canaries et cela se sent! Notre route nous amènera au nord, via La Laguna, puis par le parc magnifique du Teide. Au nord de l'île de Tenerife, San Cristóbal de La Laguna a été la première ville des Îles Canaries, et reste à ce jour la seule ville déclarée au Patrimoine de l'Humanité de l'UNESCO depuis 1999. Son architecture coloniale, le tracé linéaire de ses rues réalisé au XVe siècle sans murailles extérieures de protection et une grande zone commerciale piétonne donnent à cette ville universitaire annexe une véritable marque distinctive. Profiter de ses rues historiques est une expérience inoubliable.
Déclaré parc national en 1954, le Parque Nacional de las Cañadas del Teide abrite un énorme cratère volcanique de 48 km de circonférence, duquel s’érige le Mont Teide, avec ses 3 718 m d’altitude qui font de lui le pic le plus élevé d’Espagne.
Le parc en lui-même se trouve à environ 2 000 m au-dessus du niveau de la mer, et l'hiver, il peut être couvert de neige. En cette saison, les températures peuvent souvent descendre en dessous de zéro, et les mois d’été, elles dépassent souvent 40 °C.
Malheureusement, le périphérique permettant d'atteindre le sommet est fermé. Il faut dire qu'il pleut beaucoup depuis 2 jours et que ces intempéries empêchent la visite. Nous regretterons amèrement d'ailleurs ce temps car le parc est aussi étonnant que splendide.
Chemin du retour, petit arrêt girolles, puisque nous avons croisé Henri et Géraldine au milieu du parc et qu'ils en avaient trouvé... pas autant de chance qu'à la pèche cette fois... et pas de girolles ni cèpes pour nous. Nous pourrons quand même en déguster le soir grâce à Callico.
La gomera:
L'île de La Gomera, presque circulaire, est la deuxième plus petite des Îles Canaries. Elle est située dans la province occidentale de Santa Cruz de Tenerife, et San Sebastián de La Gomera est sa capitale. Elle est également connue comme l'île colombienne, car elle a été le lieu d’approvisionnement de l'amiral Christophe Colomb lors de son voyage de découverte du Nouveau Monde. Elle a une population d'environ 24.000 habitants.
Arrivée à un petit mouillage tranquille à coté de Santiago, devant une plage de gros galets noirs, au pied de falaises' pour changer)... mais cette fois, ces falaises abritent une sorte de communauté et nous y apercevons 4 coules habitant (à priori de façon permanente) dans des grottes.
On change le lendemain et allons à la playa de Santiago, devant un minuscule port. Beaucoup de houle et les brisants sur la plage de sable noir sont impressionnants. Malgré tout, nous louons une voiture et laissons Tsaëlou sous la garde de François qui reste sur Kiran.
L'ile est superbe et assez verte. Journée cueillette au programme avec mangues, avocats, pommes, châtaignes etc.. Petites rando dans les entiers escarpés du parc et de la laurasilva (un peu similaire parfois à celle de Madère: une masse de végétation préhistorique caractéristique de la région qui couvrait les tropiques il y a des millions d'années et qui a été conservée sur les îles grâce au climat exceptionnel toujours tempéré).
Le Parc National de Garajonay, le joyau naturel des Canaries, a été déclaré Site du Patrimoine Mondial par l'UNESCO en 1986. Il possède l'un des secrets les mieux gardés des îles, la forêt de «El Cedro", une relique du Tertiaire et verger du monde dans la conservation de laurier. Grâce à l'action de la mer de nuages (pluie horizontale), la végétation est très épaisse et on peut trouver de la faille, de la bruyère, du laurier et de fougères. Il y plein de sentiers pour apprendre et connaître de très proche les subtilités de cette forêt ancienne.
Le Parc National de Garajonay doit son nom à la légende des amoureux Gara, la princesse de Gomera et Jonay de Tenerife qui face à la désapprobation de leur idylle par leur famille, ont décidé de s´enfoncer une lance en bois et de sauter du plus haut sommet de l'île, ou de se tuer en se transperçant sur une branche d'arbre... triste mais trop beau.
Au nord, on voit tres bien le Teide.
Passage par le port de la vallée des rois.
Visite aussi de céramistes locaux.
Retour au bateau où tout va bien malgré la fermeture des plages par la police et la houle toujours impressionnante. Nuit agitée et départ vers 4h du mat pour el Hierro. Pêche d'une daurade coryphène mais plus petite cette fois.
Port à El hierro, la Restinga et départ le 30/10.
Le port se trouve au bord d'une réserve naturelle. Cela se sent et c'est avec magie que nous verrons des tortues et raies mantas nager à coté des bateaux...
La traversée devrait durer 6 jours... et internet au cap vert semble encore plus dur à trouver... donc on fait au plus vite pour la suite des nos aventures...
Prochaine destination :
Coucou les z'amis,Nous partons ce matin pour El Hierro dernière île de notre périple Canarien, car mouillage de la Gomera plus trop tenable à cause de la houle..Vendredi 30/10 nous décollerons en direction de l’île de Sal au CapVert arrivée prévue mercredi.
Météo favorable prévue, 15/20 noeuds travers ou portant.
Départ, lundi pour Gran canaria avec un levé matinal (6h30) pour Gaël qui se colle à la navigation...début sous grain avec une pointe à 9 nœuds puis moteur et petole. Dauphins vers 13h30 qui resteront 10 min avec nous.
Grande Canarie est parfois comparée à un continent en miniature en raison de la diversité de ses paysages et de ses climats.
Semaine sur Gran Canaria (du 13/10 au 20/10): Nous restons au mouillage entre le port et la marina privée, assez prés de la plage. L'eau sent réellement mauvais et on y voit aussi bien que dans notre pertuis (si ce n'est qu'elle n'est pas marron mais verte)... bref, pour les bains tous les matins on repassera. Pour info, le mouillage est payant (le port envoie tous les matins une vedette de la police faire le tour des bateaux et relever leurs noms vers 8h) :3€ par jours mais cela donne accès à l'eau du port et au douches (moyennant une caution de 10€).
Surprise au mouillage, nous rencontrons une autre famille avec 3 enfants. Il s'agit de l'équipage du bateau BABA, dont les capitaines sont Florence et Benoit, et les mouss Charlotte (12 ans), Thibaud (9 ans) et Arthur (6 ans). Cette famille a fait le choix de vivre sur leur bateau depuis 7 ans et ont pas mal voyagé. Coté scolaire, c'est le CNED qui les accompagne (et gratuitement... contrairement à nous, qui devions payer 700€ par enfant avec le CNED et la Vendée... vieille histoire ?!!??); Cette rencontre est encore un vrai plaisir... aussi bien pour les petits que les grands. Nous échangerons livres pour enfant, recettes et idées, Florence faisant tout elle même, parfois comme une vraie chimiste (savons, pain dont elle moud la farine, dentifrice, produits en tout genre, etc..). Grace à elle nous découvrirons le salmonejo (sorte de gaspacho plus épais, dont je mets la recette dans le coin des gourmands).
Petit condensé de la semaine: La location d'une voiture (22€, bon plan grâce à Benoit) nous permettra de visiter le centre et l'ouest de l'île. La route vers le centre monte peu à peu et la végétation est surprenante. Les dragonniers côtoient châtaigniers, figuiers, amandiers et citronniers...La petite récolte de châtaignes en plein mois d'octobre, comme à la maison, sera d'ailleurs bien sympathique.
De village en village on arrive, presque sans avoir l'impression de monter aussi haut, au roque Nublo (symbole de Gran canaria) et Bentayga (sommets de l'ile).
On pourrait presque se prendre pour des astronautes ayant traversé une mer de nuages avant de la surplomber. On essaiera un arrêt randonnée pour le 1er roc, un sommet basaltique de 80m de haut, culminant à 1813m d'altitude, qui était autrefois, un lieu de culte pour les Guanches
Mais les nuages froids qui nous entourent auront raison de nous et de notre équipement inadapté. Apres avoir enfilé les seuls vêtements qui pouvaient nous apporter un peu de chaleur (les lycras de plongée que nous avions emmené, ne pensant pas avoir besoin de pulls...) nous ferons 1km avant de rebrousser chemin, transits.
Direction Tejeda (44km de Las palmas). Nous passerons aussi devant Le Rocher Roque Bentayga, site naturel de grande particularité qui fut aussi un lieu sacré pour les aborigènes, qui y faisaient des offrandes et y rendaient culte aux dieux.
Tejeda est un joli petit village en hauteur, avec quelques restaurants, et une pâtisserie fameuse dans toute l'ile pour ses spécialités aux amandes. Le bienmesabe (sorte de marmelade à base d’amande) et les massepains en sont de bons exemples. Ces deux confiseries sont élaborées avec l’amande broyée et, dans le cas du bienmesabe, c’est devenu l’un des accompagnements traditionnels des desserts glacés.
Vue imprenable sur les alentours...
Nous essaierons de visiter le Complexe Archéologique d’Acusa, un des ensembles archéologiques les plus importants de la région, constitué de grottes servant d’habitations ou de grottes funéraires, une visite par les Grottes de Caballero, zone de refuge des bergers aborigènes, mais sans parvenir à le trouver malgre les explications de l'office de tourisme local. Etait ce fermé? Cette recherche nous amènera à un petit village (de 4 ou 5 maisons) au pied du rocher de Bentayga avec une grande pensée pour Pitou en voyant un four de potier local...
Repas à Artenara, où nous découvrirons, dans un restaurant tenu par 2 petites dames très gentilles, un ajo blanco à tomber!!! Il s'agit d'une sorte de crème un peu épaisse obtenue en battant de l'huile d'olive, du lait et des mandes, avec de l'ail.... un pur délice!
Retour vers un plancher plus bas, en prenant la route qui mène à Galdar. Détour pour aller à Agaete, où se trouvait un rocher nommé le Doigt de Dieu, tombé en 2005. Petite promenade sur le puerto de la nieves et au bord de la plage, avec vue imprenable sur les falaises, en direction du sud de l'ouest de l'île
.
Direction Las Palmas, nous passerons par les piscines naturelles qui longent la côte nord, vers Galdar. Il nous sera impossible de visiter la fameuse cuvas pintada (traduite en cave de la pintade par Gael... lol) ni le Cenebio de Valeron, qui seront fermés. Aussi appelé monastère de las Cuevas, le cenobio est situé sur la côte nord de l'île de Grande Canarie. Sa construction date de l'âge de pierre et il a été reconnu comme une des pièces architectoniques les plus importante de l'île.
En total, il y a plus de 298 grottes. D'où viennent ces grottes et ou sont-elles? Beaucoup de gens croient que le monastère était l'endroit où les jeunes filles se préparaient pour le mariage. En son intérieur, on y pratiquait des exercices spirituels...D'autres pensent que ces grottes étaient utilisées comme greniers. Dommage donc!
Idem coté piscines... drapeau rouge donc pas de baignade. Passage par arucas, qui a une magnifique église de 1909,et une montagne, sur laquelle nous grimperons avant de rejoindre la plage nord de Las Palmas.
Repas au coucher de soleil, en cédant aux enfants.... qui réclament un Bruger king depuis très longtemps...
Nous retrouvons, le lendemain, Siminoe.
Pendant ce temps, Géraldine et Henri, ont fait la connaissance de Guiseppe, qui tient un restaurant en face du mouillage.. Plus de cuisinier dans le restau, alors le soir, nous cuisinerons... Excellent soirée dons, avec expérience en cuisine à rajouter à notre CV (au menu, tortilla pour les enfants et pasta al Vongole). Dégustation de (trop) nombreux vins....
Visite le jour suivant de centre historique de Las palmas, avec la maison de Christophe Colomb, en compagnie de BABA.
Cet édifice est superbe, avec des portes décorées, de magnifiques balcons treillissés, de grandes cours et des plafonds en bois sculptés représentant les nombreux aspects de l’architecture de l’île. Ce palais fut la résidence du premier gouverneur de l’île, et on dit que Christophe Colomb y a séjourné en 1492, pendant qu’un de ses navires était en cours de réparation, d’où le nom de Casa de Colón (la Maison de Colomb). Y Sont exposés des artefacts précolombiens, des maquettes de bateau, une réplique d'une cabine de La Niña, un navire de la flotte de Colomb, des instruments de navigation, des cartes et des graphiques nautiques, des peintures ainsi que de nombreux autres artefacts ayant trait aux voyages effectués par le célèbre navigateur, à l'histoire des Canaries et à leur relation avec les Amériques.
Voilà en bref pour Gran canaria. Départ demain, le 21/10 pour Tenerife...
Et en prime, le dernier d'Octobre. Bonne lecture même si la fin de cet article n'est pas trés bien scanné.
Voici l'article Ouest France du mois de Septembre sur les peripeties de Tsaelou... un peu en retard
Salut les amis,
A continuer comme ça vous seriez rentré avant d'avoir pû vous envoyer un petit message de ce coté de la voie lactée.
je vous attendais plutôt du coté du sud caraibes, ah mes enfants que d'histoire de flibuste ai-je à vous narrer...
bref vous prenez le temps et c'est ce qu'il faut.
les communications avec les moyens de votre civilisation étant ce qu'elles sont,j'éprouve quelques difficultés à rester connecté.
Je vous embrasses tous et vous dit à bientôt sur cette page.
Jah Rastafari.
Guidance and Protection.
Le "coin des lecteurs" évolue un peu....On y rajoute, le coin des poètes: nous y mettrons les créations poètiques des enfants, qui, en étudiant certains poèmes, ont crée les leurs (à la maniére de..)Bonne lecture
Nous arrivons mercredi soir à Gran tarajal (170 places dans le port).
Pour info, prix du port pour Tsaëlou : 16€/ nuit. la capitainerie est un peu loin pour les douches, il n'y a pas de wifi... mais nous arriverons à trouver un réseau ouvert pour nous connecter et skyper avec maman. Sophie était connectée mais sans réponse...dommage.
Jeudi soir, François nous offre un délicieux curry de crevettes à son bord...humm trop bon! Merci!
Gran tarajal ne parait pas aussi touristique que les autres villes de Fuerteventura. Ce petit village offre une grande plage de sable noir, et quelques jolies peintures murales. Son symbole est la silhouette de "La Punta del Camellito" ainsi nommé après un chameau de montagne-like
On met les voiles le vendredi (09/10) pour le sud de l'ile, histoire de profiter des plages de Fuerteventura avant Gran canaria.
Fuerteventura, autrefois appelée Fortaventure ou vent fort en français, est la 2eme île des Canaries par sa taille. Elle est la plus proche du continent africain distant de 97 kilomètres vers le sud-est, et n'est que sable et mer à l'état pur. Elle est fortement plébiscitée par les touriste et n'offre pas grand intérêt en dehors de ses magnifiques plages.
Vendredi 10/10: nous trouvons un mouillage ouvert devant une grande plage de sable noir, mais, comme il n'y a ni vent, ni houle, il est très tranquille. . Il s'agit de La lajita;
Restau avec Kiran et Calico (parrillada de poisson, soupe de fruits de mer, tortilla, plateau mixto avec calamars, pimientos del padron etc...) On y goutera également un aliment typique des canaries : le Gofio. Définition wikypedia: Préhispanique, d'origine berbère, consommé par les aborigènes des Canaries, les guanches, comme élément de base de leur régime alimentaire. Le gofio est actuellement très populaire dans toutes les îles Canaries et constitue l'un des symboles essentiels de l'identité canarienne. Les Guanches avaient développé des variantes à base d'orge, de blé er de rhizome de fougère. Par la suite, on a ajouté de nouveaux ingrédients comme le seigle et le maîs. Le gofio est un mélange de fèves grillées et moulues à la pierre, auquel on ajoute une pincée de sel. Au Venezuela, la variante à base de maïs est connue sous le nom de fororo. Pas mal, mais plutôt bourratif..
On terminera la soirée sur le trampoline avec les enfants à regarder les étoiles. L'eau est aussi constellée de taches de plancton, que l'on prendra pour des poissons...Température à minuit : 23°...
Samedi: pas trop de vent au début de la journée. On décolle vers 10h pour du cabotage le long des côtes, histoire de voir de jolis coins et de trouver un mouillage.
Finalement le vent se lève et c'est au près, que nous terminerons cette route, nous conduisant juste au dessus du port de Mojo Jable, en face d'une jolie dune, mais aussi de multiples complexes hôteliers. C'est d'ailleurs monnaie courante depuis que nous avons quitté notre précédent mouillage.
Un epu de plage de sable blanc pour les enfants (histoire de changer..)
Enfin, cela nous permettra de bénéficier d'un bon wifi et de regarder un film le soir.
Lors de ce repas, nous goûterons une autre spécialité d'ici (achetée au supermarché à Lanzarote) : L’almogrote est une sorte de sauce fromagère de couleur orangée, dont la texture est proche de celle d'un pâté. Réalisé à partir de fromage sec (généralement de chèvre), spécialité de l'île de La Gomera. Le fromage est mélangé avec des poivrons ou des piments, de l'ail et de l'huile d'olive. Il est le plus souvent consommé étalé sur du pain. C'est fort en gout, épicé... et cela doit donner une haleine de poney!!!
et au fait.. spéciale dédicace à miss coco gingembre, Carine B....
Depart le 04/10 pour Los Lobos. Pas trop de vent, et 4h de moteur... par contre cette mer d'huile nous permet de voir un spectacle grandiose : on suit d'abord la trace de 2 baleines( ou 1 baleine et 1 globicéphale) qui sont bientôt rejoint par des centaines de dauphins. A priori une chasse organisée et collective... 1h de jeux avec eux, et quelques vidéos à l'appui.
2 Jours et 4 nuits au mouillage à Los lobos.
L'île s'est formée par volcanisme il y a 7000 ans. Son nom lui fut attribué au xve siècle en référence aux phoques moines (Lobos Marineros en espagnol) qui y vivaient. On peut observer différents types d’euphorbes qui ont toutes un liquide blanc à l’intérieur, mais elles sont toxiques.Très désertique.
Nous sommes accueillis par un Français vivant à Fuerteventura, qui est avec des enfants de l'âge de Titouan. Les enfants vont les chercher et kayak mais ils doivent partir. Ils nous laissent un poisson que le petit garçon avait péché.
Les fonds marins sont très riches autour de notre 1er mouillage. Demoiselles, saupes, carrangues, dorades, rougets et même une raie passent sous le bateau. Nous devons changer de place et nous éloigner un tout petit peu le lendemain car nous sommes sur le corps mort de catamarans promenant des touristes.
Ballade sur l'ile et initiation à la chasse sous marine pour Titouan. Snorkling pour Ewenn. Premiere prise, au premier coup de harpon pour Titouan, qui en ressort tout fier avec un sar; Le jour d'après nous allons au petit village (sans eau, ni elec, 5 maisons à tout casser) qui surplombe un petit lagon ravissant. Malheureusement, après un bain de 30 min dans les eaux de ce lagon pour les enfants, on s'apercevra que le restaurant y jette ses huiles de friture et ses os de poulet (que les enfants étaient très fiers de remonter d'ailleurs!!!) C'est donc puant le graillou que nous irons chercher un meilleur endroit pour nager... La crique d'à coté, semble plus saine, mais en y regardant de plus prés, des 10aines de pneus et déchets jonchent le sol... bref, sous le bateau c'est mieux. Gaël continuera sa pêche avec Henri, et ramèneront 2 beaux rougets délicieux. Le casier nous apportera un gros poulpe,
Départ le 05/10 pour Gran tarajal, histoire de s'avitailler. 1er port depuis Portimao, en Algarve. Navigation majoritairement sous spi, avec un vent forcissant à l'arrivée. On verra des poissons volants, et Gael, une tortue.
Semaine du 27/09 au 03/10: Découverte de Lanzarote. Après avoir déambulé en long en large dans Arrecife, nous louons une voiture (30€ tout inclus) afin d'aborder le Nord de l'ile, avec Siminoe.
L'ile est vraiment aride. Lanzarote a été le siège d'une des plus longue éruption au monde ; débutant en 1730 à Timanfaya, elle a duré six ans et recouvert de ses laves un quart de la surface de l'ïle.
Nous commençons par Jameos del Agua. Pour l'info pratique, chaque entrée est à 9€ pour les adultes et 4.5 pour les enfants à partir de 6 ans. Nous prenons un pass à 26e pour les adultes donnant accès à Jameos, aux cuevas verdes, au mirador et au parc volcanique de Taminfaya. On suit encore une fois les routes toutes tracées pour touristes.. mais cela donnera un bon aperçu malgré tout.
Après Arrieta, dans la zone qualifiée de Malpais de La Corona, on trouve un tunnel de lave de grande taille qui descend du volcan La Corona, avec parfois plusieurs galeries superposées;
C'est un complexe aménagé par Cesar Manrique. On y trouve une grotte, à l'intérieur de laquelle, on découvre un lac naturel aux eaux claires et transparentes où vivent plus d’une douzaine d’espèces endémiques comme les célèbres crabes aveugles. On dirait des étoiles mouchetant le fond rocheux du lac.. L’obscurité de la grotte a provoqué l’absence de pigmentation ce rare spécimen unique au monde, de couleur blanchâtre et d’à peine un centimètre de long. Connus également comme les « jaemitos », ils sont le symbole des Jameos del Agua.
On trouve également une sorte de piscine artificielle aux contours trompeurs... on aurait dit sur les photos une plage naturelle. Nous avons d'ailleurs amené les maillots avec nous, dans l'espoir de se baigner... dommage.
Enfin, un musée interactif sur l'activité volcanique des Canaries termine le site... une bonne occasion pour réviser les volcans avec les enfants et jouer un peu.
Repas sur arrieta, en face de la mer (pour changer) qui déferle devant le restaurant. Les pieds dans le sable, nous partagerons avec Siminoe une parrillada de poissons, une vieja délicieuse et quelques cervezas.
Cuevas verdes ensuite : un petit tronçon du tunnel entre le volcan et la mer a été aménagé, en 1964, par un artiste local, Jesus Soto: Ainsi, sont nées: Las Cuevas de Los Verdes.
Ce tunnel date de 3.000 à 4.500 ans. Sa longueur reconnue dépasse les 6 km.; et il se poursuit sous la mer sur plusieurs centaines de mètres. Au 17° siècle, le tunnel et les grottes furent utilisés par le Guanches, les anciens habitants de l'île, pour se protéger des chasseurs d'esclaves et des pirates Berbères (d'après A.de La Hoz,un historien local). Aujourd'hui seul 1km se visite. Le clou du spectacle est constitué par une illusion d'optique du plus bel effet. Un petit lac de 10 cm de profondeur reflète le haut de la grotte et donne l'impression d'un vide de 20 m.
Nous continuons, direction Nord et le mirador del Rio, construit en bordure des falaises de Famara au 16° siècle, surplombe la mer de 479 mètres; il donne une vue imprenable sur l'île volcanique de Graciosa et ses récents cônes de scories.
Il s'agit d'une construction toute ronde en chaux blanche, avec une immense salle de reception au rez de chaussé, où figure une enorme cheminée. On y ferait bien sa maison, en verité!
Beaucoup d'informations sur Lanzarote et ses volcans, sur http://www.earth-of-fire.com/
Petite photo de groupe au mirador (merci Siminoe!!)
Les vignobles, sont aussi typiques sur Lanzarote, et la culture du vin date du XVeme siécle.Avec la découverte de l'Amérique, sa culture s'est intensifiée pour approvisionner les flottes. Mais l'île de Lanzarote ne possédait pas de bonnes conditions de culture à cause des alizés et des faibles pluies. C'est pour cette raison que les paysans développèrent une technique de culture unique en son genre : ils découvrirent que le sable noir (volcanique) combiné à un muret de pierre volcanique (destiné à protéger les vignes du vent) entraînait des effets bénéfiques sur la croissance des vignes. En fait, ce mode de culture possède une fonction thermorégulatrice qui préserve l'humidité de la terre et permet une bonne croissance des plantations. Cette technique donne la possibilité d'appliquer un processus artisanal, depuis la plantation jusqu'à la récolte du raisin. Cela donne de jolis paysages également:
Nous terminerons pas la plage bien connue des surfeurs, Famara, sous coucher de soleil... trop beau.
Nous louons une autre voiture le vendredi suivant afin de poursuivre notre découverte de l'ile, du sud cette fois.
C'est l'occasion d'aller au parc de Timanfaya, ou montagnes de feu.
Tout au long de Timanfaya, se produisent ce que les vulcanologues appellent des «anomalies géothermiques », cela signifie que se produisent des températures inhabituelles à la surface provenant du sous-sol.
À l’intérieur du Parc National, il existe un parcours d’environ 14 kilomètres aménagé pour sa visite, dénommée « La Route des Volcans ». Dommage que cette visite se fasse en bus...1h commentée en anglais, espagnol et allemand mais avec une mauvaise acoustique. Nous en retiendrons un décors très coloré et diversifié (des pentes de sable fin côtoient des rocs abruptes et des cratères profonds) où la vie est impossible(tres peu de plantes également)
Des buissons sont utilisés par les employés du parc pour mettre en évidence la grande température du sol près deIslote de Hilario, où se trouve le restaurant El Diablo. Les branchages enfoncés dans un trou dans le sol s'enflamment immédiatement.
Une autre démonstration impressionnante est faite aux touristes en versant le contenu d'un seau d'eau dans un tuyau enfoncé verticalement dans le sol. Comme la croûte terrestre atteint à peine deux mètres à cet endroit et qu'en dessous la température dépasse 400 °C, l'eau est éjectée violemment du sol sous forme d'une fontaine de vapeur. À l'ouest du cratère principal des Montaña del Fuego la température atteint 700 °C à une profondeur de 27 mètres. C'est près de cet endroit que l'artiste et architecte César Manrique a fait construire le restaurant panoramique El Diablo (Le Diable) qui utilise un grill situé au-dessus d'une cheminée volcanique, dans lequel nous nous arreterons afin de gouter du poulet grillé par les entrailles de la terre....
Un peu plus loin, en sortant, une ballade à la queue leu leu en chameaux (à 1 bosse, typiques d'ici à priori) est proposée. On se contentera de prendre une photo
Direction ensuite les plages... un peu de fraicheur après cette fournaise...Plage de sable noir en 1er avec El Golfo. Encore un paysage époustouflant et riche en couleurs...
Située une bonne centaine de mètres au sud du village, la lagune verte appelée Charco verde, est une des curiosités les plus visitées de Lanzarote. La couleur verte de la lagune s'explique par la présence en grande quantité d'organismes végétaux en suspension et par la salinité très élevée de l'eau. Elle dépasse celle de la Mer Morte mais nous ne pourrons nous y baigner.
La lagune, longue de 150 m, est coincée entre une plage de sable noir et des falaises noires, rouges et jaunes d'un volcan dont la moitié du cratère est engloutie dans l'océan. Le site est superbe autant par la nature des éléments que par leurs couleurs surtout un peu avant le coucher de soleil.
Petite baignade dans la mer et ramassage de quelques olivines, pierres semi-précieuses que l'on trouve dans le sable noir de la plage.
Apres le noir, le blanc... Et nous reprenons la route pour El Papagayo, une plage aux eaux transparentes, en forme de conque dans un environnement presque sauvage et protégée du vent .
El papa Gayel se baigne à El papagayo (lol)
Des salines se trouvent également au Sud de l'îl (salines du Janubio). Ce sont les plus grands marais salants des iles Canaries, qui étaient auparavant des champs de blé et de maïs. L'éventail de couleurs proposé est impressionnant et varie en plus en fonction du temps et du moment de la journée.
Retour au bercail. Le lendemain, pêche au poulpe, et tapas le soir. Bref... trop dur encore une fois!
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