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Madère - Machico  -  par Gayel

Vendredi 11/09: Direction Madère. 40 miles. Vent mou, grand largue, ce qui permettra de mettre le spi. Petite moyenne de 4 nœuds avec aide motorisée de temps à autres. Passage entre les rochers de ponta da Gaviota avant de mouiller en face de la plage de galets noirs de Machico, 2eme ville plus peuplée de l'ile;

Un peu d'histoire (wikipedia) : Selon la légende, c'est ici que se seraient échoués, au XIVe siècle, un couple d'amoureux anglais, Robert Machim et Anne D'Arfet, qui avaient fui leur pays. Anne y serait morte de maladie et Robert se serait suicidé, ou aurait réussi à regagner les côtes marocaines, après avoir inhumé sa compagne sur place.

À son arrivée en 1419, le Portugais  aurait trouvé une croix gravée de leurs deux noms. Il fit construire à cet endroit lacapela dos Milagres (chapelle des Miracles), qui existe toujours après avoir été reconstruite plusieurs fois. Le nom de Machico proviendrait toutefois plus vraisemblablement d'un capitaine de Zarco ainsi nommé.

On trouve même dans cette ville une plage de sable jaune, importée du Maroc... et bordée de douche pour le plaisir des enfants.

Petite virée en ville et récupération de Tatie Annie, qui nous offrira le luxe d'une douche à son hôtel. Restau du soir, espoir, pour déguster un filet de Sabre, sauce maracuja et banane caramélisée. 

Samedi 12/09: Petites courses en ville après avoir retrouvé Annie à son hôtel. On y découvre l’église paroissiale de Machico, située sur la place de la Mairie. Elle remonte au XVe - début XVIe siècle et a gardé encore aujourd’hui ses caractéristiques primitives du gothique final et de l’époque manuéline.  Le Fort de São João Baptista, près du quai de Machico, stratégiquement situé en haut d’une falaise, a été construite sur l’ordre du Gouverneur de Madère, le capitaine général Duarte Sodré Pereira, en 1708. On l’appelle aussi Fort du Débarcadère car tout près débarquèrent les découvreurs de l’île. L’intérieur possède une chapelle néogothique dédiée au saint qui donne son nom à la forteresse. Il fut utilisé ces dernières années comme hôpital puis comme colonie de vacances des enfants du couvent de Santa Clara de Funchal.

Les enfants et Gaël restent au port, pour pêcher. Ils ramèneront quelques sardines groggy, échappées du bateau de pêche  qui vient de rentrer et qui rejette certains poissons par ses cales.

Dimanche :  Nous avons loué une voiture pour 4 jours, ce qui va nous permettre de faire le tour de l'ile.

                                                          

On commence par la partie est; de Machico à Santana. On passe par Porto da Cruz, puis la route longe la cote escarpée, par Faial, avec une boucle par Sao Roque da faial et cruzinhas. On ne cesse d'être admiratifs devant les vastes versants de montagnes érigés en terrasses cultivables (poios) ! Quel travail cela doit représenter!!! Ce n'est pas sans rappeler certains paysages d'Asie d'ailleurs..;

Cette partie de l'ile a vraiment un caractère subtropical et la flore ne cesse de nous étonner. C'est une errance entre avocatiers, manguiers, tulipiers, chênes, hêtres, frangipaniers, bananiers,  cane à sucre,  anonas cherimola (donnant les anones, sortes de fruit verts ressemblant vaguement aux corossols, en fait des pommes cannelles) etc..

Que de beaux fruits sur cette île!!! Un exemple de fruto delicioso (issu de la plante Monstera que nous avons dans nos maisons en décoration parfois) et de patate douce :

                                            

Bref, abondance et luxuriance...On a l'impression qu'il suffit de tendre la main pour cueillir toutes sortes de fruits délicieux, et exotiques (raisins, maracujas, papayes, bananes maracujas, ou encore un fruit du monstera deliciosa). Les paysages sont sublimes et les odeurs entêtantes.  Coté fleurs c'est la même diversité : lys, hortensias, agapanthes, fuchsias, strelitzias, bougainvilliers... et plein d'autres que l'on peut difficilement essayer de préserver chez nous, et qui, ici, s'épanouissent jusqu'à atteindre parfois des dimensions impressionnantes, attestant du climat chaud et humide de l'ile.

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Une ballade en pleine foret primitive qui ravit les sens!                                                       

   Nous arrivons après avoir traversé les routes sinueuses bordées de tant de nuances de vert, à  Faial.  L’origine du nom de Fail provient de Faia, l’Hêtre en portugais, qui pousse en  abondance dans cette région.

Une fête bat son plein et nous assisterons à un concert de musique traditionnelle, puis quelques  danses costumées, devant une église très décorée.

Un des musiciens sur scène nous fait d'ailleurs beaucoup penser à roro...

Nous regrettons quelque peu de nous être arrêtés précédemment dans un restaurant avec une salle creusée dans un grotte, car, bien que le repas ayant été délicieux, nous aurions pu déguster les brochettes de viande locales : de gros morceaux de bœuf découpés presque sur la bête, devant nous et plantés sur une branche de laurier... un peu primitif pour les âmes sensibles mais tellement appétissant pour nous!!!

Nous repartons direction Santana, toujours en longeant la côte qui offre de multiples miradors impressionnants.

Nous passons devant les maisons traditionnelles aux toits de chaumes (palheiros) touchant le sol, si caractéristiques de la région de Santana. Elles dateraient du 16eme siècle et quelques unes sont encore habitées. . mais comme la paille doit être changée tous les 4 ans, les habitants la remplace malheureusement par de la tôle, et l’on ne trouve plus beaucoup d’anciennes maisons.

Nous descendons en empruntant un téléphérique sur la plage de la  réserve naturelle de Rocha do Navio. Elle est protégée depuis 1997 à cause de la pêche illégale aux explosifs qui a endommagé le lit de la mer et mis le fragile écosystème marin en danger. Aujourd’hui, cette zone est protégée et offre un paysage extraordinaire. Les bateaux sont autorisés, mais les filets de pêche ainsi que la pêche sous-marine sont interdits. Il y a des oiseaux de mer tels que le garajau commun et le Cagarra, et cet endroit pourrait constituer un habitat pour le retour des phoques moines. C'est une descente vertigineuse, offrant un point de vue impressionnant sur les chutes d'eau qui dévalent les parois.

En direction de ponta Delgada, la route devient étroite et passe parfois sous des tunnels. Impressionnants car en plus de l'exigüité de ces passages, l'eau ruisselle des hauteurs sur la route.

Couché de soleil sur Sao Vicente avant d'emprunter la route qui traverse Madère (constituée par une série de tunnels, rapides mais pas tres panoramiques) . retour au bateau... il est 22h30!!! Les journées sont longues et trop courtes à la fois!

lundi 14/09: En route pour le grand ouest. Bien moins impressionnant que la cote nord. Nous essayons d'aller faire un tour au musée des arts de Ribeira Brava, afin de donner un aperçu aux enfants des métiers et traditions locaux. Mais malheureusement... le musée est fermé le lundi. Nous aurons tout de même la chance de trouver une boutique de confection de chaussures  (bottines en cuir souple) traditionnelles. De multiples bananeraies  entourent la route.

Nous poursuivons la route qui offre parfois des panoramiques époustouflants... On voit les ilhas desertas très bien! Sur la route, nous avons l'impression d'être sur une piste de rallye!

Repas devant le port de Calheta (RAS de particulier, si ce n'est qu'à 13h, en étant resté moins de 30 mn, nous avons eut le temps de prendre un Pv de 4.4€....).  

En fait, plus on avance vers la point ouest, plus on se dit qu'il doit y avoir une multitude de microclimats sur cette ile. Chaque ravine semble cacher une flore différente.

Petit arrêt à Paul do Mar (oteix wink lol...) : ancien village de pêcheurs, où  les maisonnettes du bord de mer s'enlacent les unes entre les autres, laissant parfois place à de petites ruelles pavées menant à la mer.

On reprend la route sinueuse qui évolue maintenant plus dans les terres, passant par Faja Da ovelha, Achadas da Cruz etc..

On arrive ensuite à Porto Moniz et ses piscines d'eau de mer. Petite baignade tranquille en observant les éléments se déchainer à coté de la protection offerte par cette piscine.. On y croise par hasard Géraldine et Henri.

Retour par la route du plateau de Paul da Serra: un haut plateau entre 1400 et 1600m où les paysages ressemblent aux pâturages de chez nous.. et où les vaches errent sur les bord de route, sans enclave.

"Paùl" signifie non pas le prénom Paul mais «marécage» en portugais. Après les pluies hivernales, des dépressions se transforment en petits lacs, d'où naissent des fleuves de montagne qui descendent dans la vallée. Les levadas conduisent alors cette eau vers les terres cultivables. Dans ce paysage désolé et grandiose s'élèvent les éoliennes. Ces étendues recouvertes de mousse et de fougères servent de pâturage aux moutons et aux vaches... prioritaires sur la route !

La vue doit être magnifique.. mais pour l'instant, nous sommes au milieu des nuages... Sur la carte, cette route est censée rejoindre la route qui traverse Madere verticalement... mais en fait c'est un cul de sac, car la route ne semble plus entretenue et malgré les diverses panneaux voie sans issues et sens interdit, les éboulis de falaise ont raisons de l'obstination de notre chauffeur Gaël... Nous rebroussons chemin et redescendons vers  Canhas, au milieu d'une foret d'eucalyptus ayant récemment brulé à priori.

Repas au bateau de Lulas (pas assez cuites cette fois) et riz pilaf... et entorse pour Saskia.

Mercredi 15/09: Randonnée au programme. Nous avons prolongé la location de voiture, vu qu'un taxi pour 6 personnes, de Machico à Queimadas, nous aurait couté 90€ (prix d'ami!). Cette rando permettra d'observer quelques « Levadas ». Ce sont des canaux d'irrigation que l'on peut trouver sur l'île de Madère et sur l'île de La Palma, dans les Canaries.

Malheureusement pour Saskia qui s'est fait une entorse sur sa cheville non opérée... ce sera repos au bateau en espérant que les enfants ramènent de bien belles photos et histoires.

Belle ballade, en effet! 13 km le long des levadas dans la foret endémique, aussi appelée chaudron vert... petits chemins tortueux et étroits, parfois le long de pentes abruptes..

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avec des traversées de tunnels...

La meilleure sortie d'après les enfants qui reviennent fatigués mais enchantés.L'instinct de chercheurs de champignon a même été comblé! 

Ce sera également l'occasion d'assister à la construction du toit en chaume d'une maison du parc.

Jeudi16/09: Funchal en voiture avec au programme le marché. Quelques photos de la journée....

Un peu déçus par le marché qui s'avére être un joli piege à touristes... Les maracujas (trafiqués car du sucre et des flaveurs y sont rajoutés) y sont vendus 20€ le kilo  quand les fruits de la passions normaux sont à 5€... 

Petite virée, pour continuer cette journée touristique, sur les hauts de Funchal afin de faire un tour de paniers en osier (carros de cesto).

Il s’agit en fait, du  moyen de transport t utilisé auparavant par les Madériens pour descendre les rues abruptes et étroites de l’île. Faites de bois et d’osier, ces  paniers  sont poussés par les Carreros de Monte (2 hommes équipés de chaussures traditionnelles dont les semelles sont faites de pneus recyclés) afin de dévaler  2km de pente (5-10min de descente)  entre l’église de Monte et le bas de la ville.

                         

      

 On travaille sur une mozaïque avec toutes les portes peintes de Funchal.... à venir donc...

Vendredi17/09: journée off, repos. Pluie matin. Plage aprés midi, aprés restaurant avec Martine et Annie pendant que Gael fait des deniéres courses.  Depart fin d'apres midi pour praia de abra, sao lorenzo mouillage, sous arc en ciel... une superbe lumière nous accompagne, que les photos auront bien du mal à restituer!.

            

Samedi: tour en annexe avec Géraldine et enfants pendant que gael et Henri partent en chasse sous marine. Beau temps. Apres midi : séance guitare avec François, capitaine du bateau Kiran + repas sur Tsaëlou.

       

  

C'est le jour de la fête de la mer. Des bateaux nous rejoignent dans la baie, musique  à fond et ponts bondés, genre boat people. 

  

Demain, dimanche, départ pour les canaries.(vers 15h30)

Publié le 27/09/2015 22:57  - aucun commentaire -  |  |     |
Coucou  -  par Manoue

Très bon voyage à vous 4, cette expérience me parait plus que géniale! Je vous envie profitez à fond de tout ça et continuez à nous faire partager ces bons moments.

Bisous.

Manoue GARAULT

Publié le 19/09/2015 10:35  - aucun commentaire -  |  |     |
Porto-Santo  -  par Gayel

Porto Santo: du 04/09 au..

Apres un repos bien mérité, nous partons pour  mouiller dans le port (10.8€ par jour pour notre bateau; mais donnant accès aux douches et à un Internet, fonctionnant plutôt bien).  Une houle de travers s'étant levée ainsi qu'un vent du Sud assez rare, le mouillage extérieur n'était pas très confortable...

Petite visite de la zone reliant le port à la plage... La plage, longue de 7km, est belle (comme indiquée sur les guides). Il doit y avoir 2 km avant de rejoindre le centre ville où se trouve la maison de Christophe Colomb (même si on n'est pas surs que ce soit vraiment la maison en question où a résidé le fameux navigateur...), une petite église paroissiale, toute discrète mais très mignonne, ainsi qu'une mairie du XVIeme siècle (le plus vieux bâtiment officiel de l'ile).

Porto Santo est la seconde île habitée de l'l'archipel Portuguais de Madère à cinquante kilomètres au nord-est de l'île principale. Elle est également surnommée « L'île Dorée » (en Portugais : Ilha Dourada) en raison de la couleur désertique de ses paysages et de sa longue plage de sable dorée.

 

Le long de la plage, une digue abrite les dessins de tous les navigateurs passant au port. Nous aussi, nous laisserons notre illustration... En attendant la photo, voici une speciale dédicace à nos amis de Vendée ;

Dimanche, ballade à vélo  avec Géraldine, sous la pluie, pendant que les enfants restent au bateau avec Gaël pour bricoler. C'est la St Pierre, et la place de l'église a été entièrement décorée: un chemin de fleur amène à l'église, tandis que des guirlandes ornent le ciel.  En voulant aller assister à une partie de la messe, pécheresses que nous sommes, nous nous arrêtons devant une petite cahute afin de gouter un punch local (aïe), quelques  queijadas et des moelas ( gésiers de poulet dans une sauce au vinho branco  avec du chorizo... trop bon!!). Nous y rencontrons, Pedro, un "journaliste" portant sa caméra et arborant son T shirt de TVilha. Légèrement imbibé de vin local, il nous parle en anglais, français et portugais. Belle prouesse vu les difficultés d'élocutions provoquées par l'alcool! Nous partageons un verre avant de repartir et de croiser la procession de St pierre.

 

La journée se termine sur Calico Jack. 3eme soirée à festoyer ensemble. Mamoue arrive par avion à Porto Santo, vers minuit. Apres une course en taxi (10 euros environ), elle nous retrouve sur le bateau et fait la connaissance de Geraldine et Henri. Gael et Henri ramènent les casiers posés la veille... et affrontent les éléments ...

  

Lundi, la journée est plus que maussade... mamoue et Gael vont faire un tour en ville pendant que les enfants et maman font devoirs et jeux sur Tsaelou. Soirée chez Poco loco, des français (Babeth et Jean claude, beaux parents d'Alix que gaël connaissait) de Normandie, où nous rencontrons également Gérard et Nicole (San maryann). Ils partent également aux Antilles et nous nous reverrons certainement. Soirée excellente tous ensemble, rejoints par l'équipage de Calico. Encore une belle rencontre.

Mardi: Nous louons une voiture (77€ la journée).  Pour info, une virée en taxi pour la visite de l'ile, dure 3h et coute 25€ par adulte. Nous choisissons la voiture afin d'aller à notre rythme.

à suivre....

Publié le 08/09/2015 13:10  - aucun commentaire -  |  |     |
Héhé !  -  par Manu

De bien belles images du Portugal....Pour tout vous dire, c'est là que Léia a été conçue...que de souvenirs Sintra...l'Algarve (Faro et Tavira)... De bien belles images en tout cas !!! Je vous passe le bonjour de Lich et de tous les amis du bad ! Bises à vous quatre et à bientot !

Publié le 25/08/2015 19:20  - 1 commentaire -  |  |     |
Une pensée pour vous !  -  par Phophie79

coucou à vous !! magnifiques photos ! de belles découvertes ! et vous n 'etes pas seuls en mer puisque les dauphins vous accompagnent !! Bisous Bonne continuation pendant que d'autres reprennent le chemin du boulot !Sophie M

Publié le 25/08/2015 17:13  - aucun commentaire -  |  |     |
gros merci de nous faire partager ce grand moment gros gros bisous
Publié le 23/08/2015 10:20  - aucun commentaire -  |  |     |

Après quelques temps dans différents mouillages, nous retrouvons un peu de connexion afin de mettre à jour le site. Voici donc un condensé des jours précédents, depuis le 17/08. 

Lundi 17: grasse matinée, devoirs, repas et on largue les amarres vers 15h pour rejoindre un mouillage après Sesimbra.

Le vent se lève, on met le spi et c'est un nouveau record pour Tsaëlou, cette fois entre les mains de Gaël, avec 14 nœuds!!! Arrivés vers Sesimbra, avec des rafales à 35  nœuds,  on file  à 9 nœuds rien qu'avec le génois. On décide donc de s'y arreter pour la nuit. Et là nous devons payer 60€ pour la marina!!! C'est la plus onéreuse depuis notre départ. En fait, la fille nous explique que nous sommes sur une place (et unique car le port est minuscule) pour un bateau de 12 à 15m, et donc qu'elle doit appliquer ce tarif aux 11.5m de Tsaëlou. + 23% de TVA.... bref, très cher cette nuit... espérons qu'elle soit calme !

Mardi 18/08: Nuit calme  à partir de 1h du mat car nos voisins avaient décidés de bricoler, Clef à choc en main, à la belle étoile. Bref, on ne prendra pas le temps de visiter Sesimbra, qui est assez loin du port, qui plus est. On largue les amarres apres le repas, le plein des réservoirs  et les devoirs etc... vers 14h, direction Portinho de arrabida, juste avant Setubal.

Située dans le Parc Naturel de la Montagne de Arrábida, la Plage de Portinho est l'une des plus belles du Portugal. Son sable blanc et fin ainsi que les différents tons de bleus et verts de ses eaux limpides, contrastent avec la végétation verdoyante de la Montagne, formant ainsi un magnifique décor qui invite au repos. On se croirait en méditerranée, les cigales en prime.

  

Encore un beau mouillage (corps mort), mais chasse sous marine interdite, au grand désarroi de papa.  Un peu de plage pour les enfants.

Le vent monte au fur et à mesure que le soleil descend et on double l'amarrage du corps mort avec une ancre.  Des rafales à 35 /40 nœuds viennent troubler la quiétude que nous espérions trouver ici. On dirait des vents catabatiques. Nuit assez agitée donc. Cela se calmera presque d'un coup, vers 3 ou 4h du mat.

Mercredi 19/08: Réveil magique dans la baie. Ballade pour les parents pendant que les enfants restent sur la plage. On ira jusqu'au musée océanographique où une charmante dame nous indiquera que la baie de Sado; à l'entrée de Setubal est habitée  de façon permanente par une colonie de 28 dauphins! Apres midi relax sur le bateau après avoir fait un petit tour de bouée en annexe, histoire de contourner le rocher qui se détache de la baie en face de nous.  Le soleil tape fort et nous sommes obligés de nous reposer... trop dur.wink

  

En fin d'après midi, le vent monte à nouveau. On espère fortement ne pas réitérer une nuit comme la précédente!!! Mais la thermique se calme et une magnifique nuit étoilée nous entoure.

Jeudi 20/08: Direction Setubal... et coup de chance, les dauphins viennent voir Tsaëlou et jouer, pendant presque 1h avec le bateau!!! Rencontre magique!!! Ils viennent si près qu'on pourrait les toucher. Il y a même un bébé. Ils sont énormes (les plus gros atteignant 4 m et 600kg, déjà de la belle bête !)

On rempli nos yeux, nos cœurs et les caméras.  Petite pensée pour Sophie, qui rêvait tant d'une telle rencontre...

 

On rentre ensuite vers Setubal afin de se ravitailler, mais le mouillage du bouquin entre le port de pêche et la marina semble compliqué et pas sexy du tout ! C'est donc au pied du fort Sao Felipe que nous nous établirons.  Saskia descend à vélo pour faire les courses (ouf... pas une mince affaire car c'est plutôt loin) pendant que Gaël reste avec les enfants sur la plage.

Repas de crabe et curry poulet face aux dauphins, qui batifolent dans l'entrée de la baie, au loin. Le soir, les quais restent animés et c'est sur les notes d'un lointain concert de Stan Getz que nous rejoignons Morphée.

Vendredi 21/08: Départ direction Sines. On espère tous avoir de nouveau la chance de voir nos amis les dauphins... Mais c'est de loin cette fois que nous les apercevrons. Une annexe de l'ICNF (institut for nature conservation and forestry) nous aborde pour nous distribuer les règles à respecter pour l'observation de ces mammifères... et là, on découvre qu'on ne doit pas les approcher à moins de 30m, qu'il ne faut pas dépasser 30 min etc... On a vraiment eut de la chance la veille!! En même temps, ce sont eux qui sont venus à nous...

On continue la nav, avec un vent bien établi, très agréable, sur un lac, il fait très chaud. Les lignes de traine sont mises.. et là... miracle.. ça mord!!! Papa remonte ce que l'on croit être un énorme maquereau de 50 cm. Estimant que cela suffit à nous nourrir, on remonte la seconde ligne au bout de laquelle s'en agite un autre ! Vu la pagaille des lignes emmêlées dans le cockpit, Gaël en dévide une à l'eau pour la démêler et paf ! Nouvelle prise, identique. Nous remontons ensuite, en urgence, notre 3ième ligne, celle pour les thons qui n'a pas frémie.   En fait, il y en a bien un autre un peu groggy sur l'énorme leurre!!!  Au final, 4 poissons seront remontés dont le  plus gros (54cm) aura été repéré par notre mousse, Titouan!!!

      

Apres étude (merci Google et Xavier), il s'avère que ce sont de belles bonites! Nous en mangerons une en sashimis le soir. Puis une autre grillée le lendemain midi. On va devoir faire des conserves.... Comme cela fait vraiment beaucoup pour nous, nous en donnerons même au capitaine de port de Sines. En effet, n'ayant pas de place au port, ce Monsieur nous propose en 1er lieu de rester au mouillage et de  payer les 22€ que nous aurions dû régler pour le port afin de bénéficier des services (laverie, douches etc..). En soulignant le fait, que nous n'aurons pas d'eau ni d'électricité, il nous propose alors de revenir pour la laverie et les douches, dont il nous fera cadeau. 

 

Samedi 22/08: La nuit au mouillage dans le port de Sines devant la belle  plage est très calme. Cet emplacement est assez charmant aux vues de son contexte:  on traverse, en premier lieu le port de commerce  (pas trés sexy) et on mouille entre le port de pêche et la petite marina.,Sur le papier ce n'est pas idyllique, et dans l'approche jusqu'au dernier moment on n'y croit pas non plus... Mais le calme de la petite plage, les belles rues pavées de Sines avec ses maisons blanches et bleues, la citadelle et l'église qui nous surplombent, et surtout le regard bienveillant de la statue du maître des lieu "Dom Vasco De Gama" (natif de Sines), nous invitent à profiter des charmes de l'endroit. Matinée avitaillement (faut bien assortir d'un peu de légumes nos bonites..) et coiffeur pour Gaël. Devoirs, repas puis après midi sieste et plage bref encore une rude journée à bord... 

  

Demain en route pour les portes de l'Algarve avec le passage du cap Saint Vincent (la pointe sud Ouest du Portugal), direction Sagres, plus qu'une ville, une bière !! ou l'inverse... bref !

  

Publié le 22/08/2015 21:50  - aucun commentaire -  |  |     |
Nazaré  -  par Gayel

09/08/15:  72 miles à parcourir vers Nazaré.

Nav qui devait être houleuse et qui en fait s'est effectuée au moteur sur 70%!!! Où sont les forces 5 avec rafales annoncés?

Arrivés 20h à Nazaré, dont l'entrée, située sur une fosse sous marine de 4000m qui finit à 100m de profondeur au raz du port, et procure parfois de magnifiques vagues de 30m recherchées par les surfeurs.  On passe de 100 à 11m de profondeur en un instant à l'entrée du port Le port est tout petit,pas très propre et à 2km de la ville. Les douches sont également les moins agréables depuis le départ. Il s'agit d'un bungalow étroit (comme on pourrait trouver dans un camping car) ou 1 seule douche est présente (pas de lumière à l'intérieur et à peine la place de se retourner). Nous réglerons 30.86 (+25% car catamaran, douches, eau elec et wifi inclus). Bref passons on est pas là que pour le port...

On y retrouve nos compatriotes du catamaran Touloulou (déjà rencontrés à Viana do Castelo), qui descendent vers la méditerranée, et qui nous aident à amarrer le bateau devant le leur, juste à l'entrée du port (il n'y a plus trop de place d'ailleurs pour le passage).

Visite nocturne de cette ville où on se sent comme en France tellement il y a de touristes compatriotes. Pas trop ce que l'on recherche!! Les enfants et Gaël craquent de nouveau pour des pasteis mais ce sont les moins bons depuis notre départ! Dans les guides, le front de mer est dit superbe, bordés de boutiques artisanales typiques. On y verra beaucoup de made in china, et les articles soit disant typiques ne le sont plus guère. Les anciennes barques de pêches sur la plage, sont parquées et ne servent plus qu'aux photos des touristes. Bref, un grand manque d'authenticité...

          

La reprise de Saudade de Césaria Evora, sur la plage de Nazaré à tout de même un petit air de pèlerinage...

Apres avoir passé une grande partie de la journée au moteur, nous serons également bercés par les bruits des moteurs de bateaux de pêche pendant la nuit.

10/08/15:

On enfourche les vélos, direction "o sitio", quartier ancien en haut de la falaise qui donne une vue splendide de la baie. On longe la plage où des poissons séchés (dorades, sardines, sares..) au vent sont vendus. On ne résiste pas à l'idée d'essayer et une petite mamie nous en fait gouter. C'est très bon (même les arrêtes sont consommables) et nous repartirons avec nos 15 poissons séchés. On s'est interrogés un peu sur le mode de conservation et sur le lieu de stockage dans le bateau pour de ces derniers (ça sent fort quand même..), mais l'apéro du soir en a donné une réponse rapide...

     

On prend le funiculaire afin d'atteindre une grande place, dominée par l'église "Da Nossa Senhorade Nazaré", dont les azulejos sont splendides.

La vue est également  stupéfiante. Une vague de brume arrivée de la mer, nous donne l'impression d'être au dessus des nuages!

  

C'est l'occasion de raconter aux enfants, la légende de la chapelle "Hermida da Memoria" qui surplombe le bout de la falaise. certains azulejos en ville et dans l'église l'illustre d'ailleurs. on raconte que Dom Fuas Roupinhos, un noble chevalier aurait vu la vierge un matin brumeux de 1182,  alors qu'il poursuivait un cerf sur son cheval au galop.  N'ayant pas vu le précipice, le cerf tomba , et le chevalier, pris dans le galop effréné de son cheval, pria la vierge pour ne pas tomber. Le miracle eut lieu et le cheval se stoppa net.  Il fit donc construire cette chapelle en son hommage.

Retour au Bateau à vélo, en passant par le marché, histoire de refaire quelques provisions.

Départ vers 15h après avoir mangé un délicieux cochon de lait au four. Début de nav sympa mais, après être descendu dans le carré pour instruire les enfants, Saskia est de nouveau malade... au lit réveil aux Berlengas..!!! 

Publié le 13/08/2015 23:27  - aucun commentaire -  |  |     |
AVEIRO  -  par Gayel

05/08/15: Direction Aveiro

Apres une livraison de petits pains " bijou" au bateau par la marina de Porto (trop cool...) on décolle vers 9h. Le pain bijou, consommé quotidiennement par les Portugais, est un petit pain, blanc, très savoureux. Les enfants l'adorent!

Remontée de l'embouchure du Douro, pleine balle avec les courants qui nous aident.

On longe ensuite des kilomètres de cote bordée de longues plages de sable blond et de dunes...On passera d'ailleurs devant la réserve naturelle de Sao jacinto, au nord d'Aveiro, qui abrite des flamand roses. 

Saskia nargue encore Gael, en remontant un maquereau ENORME (genre bonite!! si, si... on vous assure!!).

On arrive vers 15h30  à l'entrée  de la ria d'Aveiro, une immense lagune. On remonte vers aveiro, slalomant entre vieux cargos épaves et bateaux de pêche flambants neufs... afin d'arriver à la marina A Vela, tout au fond. Et là, une petite perle nous attend (merci jean pierre!!!). Super accueil de Fernando qui nous dit qu'on est ici chez nous. Il s'agit d'un grand ponton,  avec eau, électricité. La marina offre un grand salon confortable, des jeux, douches et machine à laver ( ahhhh quel plaisir!!) pour une somme modique (port le  moins cher jusqu'ici!).

On prend ensuite l'annexe pour découvrir Aveiro.  Souvent qualifiée de "Venise du Portugal" Aveiro est entourée de marais salants, plages et lagunes, et dominée par le Canal Central qui traverse la ville. Renommée pour ses moliceiros - bateaux de pêche typiques à la proue peinte de couleurs vives (et de dessins souvent grivois).

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A l'entrée de la ville, on suit en annexe le bal des moliceiros afin de découvrir une partie du labyrinthe de canaux qui la sillonnent.  

Arrêt en centre ville, après cette ballade afin de prendre quelques instants dans une pasteleria locale, de boire un chocolat chaud très concentré (un peu comme une crème.. à la cannelle et l'orange) et de goûter les fameux OVOS MOLES de AVEIRO;  une douce pâte enroulée dans une mince gaufrette en forme de coquillage ou de tonneau. Un peu dans l'idée des cannelé bordelais, ce dessert, comme de nombreuses douceurs lusitaniennes,  aurait d’abord été confectionné par des religieuses, pour ensuite être repris par les pâtissiers. Les Ovos Moles d’Aveiro ont été les premiers produits de confiserie portugaise distinguée avec la désignation de l’Indication Géographique Protégée décerné par l’Union Européenne.

Pour un non-Portugais, la première bouchée d’ovos moles peut être une épreuve. Le goût intense du jaune d’œuf, l’abondance de sucre, la richesse du mélange, l’absence d’accompagnement (une pâte à tarte, une génoise, un truc qui atténue cette intensité, quoi !), tout cela est une épreuve pour nos papilles. Après ce baptême, le monde se divise en deux camps : ceux qui adorent et ceux qui détestent (avec une minorité qui s’interroge sur le camp à choisir). Mais dans tous les cas, une remarque fuse : « C’est… riche ! ».

On essaye également le pudding à l'orange (très bon!) , un bolo de rei pour Gaël (beignet à la crème), et une sorte de travesseiros (="coussin" en portugais) qui ont un feuilletage croustillant enrobant une farce tiède à base de jaunes d'œufs et d'amandes.

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On achète, en même temps que le pain, un Paõ de Lo (une sorte de génoise moelleuse). La tradition dit que la recette de ce Pão-de-ló de Alfeizerão a son origine dans le Monastère de St. Maria de Cós, convent de femmes fondé au XIIe siècle par D. Fernando, abbé d’Alcobaça. Cette génoise est commercialisé depuis 1925 en respectant la tradition et continue à être très apprécié par les présidents et autres clients distingués qui associent Alfeizerão au fameux Pão-de-ló.

De notre coté, on décide de le manger le lendemain.... ce qui s'avérera être une erreur.. le gâteau a fondu! Il reste un crème de jaunes d'œufs écœurante mais qu'Ewenn adore!

Bref, il n'y a pas à dire... le Portugal c'est gourmand!!!!!  (et on commence juste...)

Sur le chemin du retour, on s'arrête à un marais salant, afin d'avoir  les explications sur la fabrication du sel, et d'acheter de la fleur de sel pour les mamies (elles pourront comparer avec celui de l'ile de Ré).

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06/08/15:

Matinée au bateau pour se poser un peu. Pêche pour les ninos et papa. Internet et mise à jour du site pour maman...

Apres avoir fait un petit billard au club, on part, vers 19h, en annexe à Aveiro, histoire de voir Venise.. euh Aveiro by night et de se faire un petit restaurant.

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Apres avoir tourné et viré pendant 45 min (au grand dam des enfants qui sont affamés), on trouve un petit restau (O Mercantel) juste en face du marché. Ce sera Rodobalho grillé (turbo) , cabrito et espalda (brochette) de tamboril (lotte) et crevette. malheureusement, cette dernière tarde à arriver... et sera même annulée, remplacée par des pudim (glacés) et un nata de ceus (sorte de tiramisu : superposition de crème et de gâteaux écrasés, terminée par une couche d'ovo moles). Tres bon.

Papa, frustré de ne pas avoir eut sa brochette réclame  à cors et à cri d'aller prendre une "tripas"  (grosse crêpe garnie de plein de choses tres très gourmandes, comme des cookies, du chocolat en tablette mais aussi fondu etc..On vous met la recette sur le site).

On rentre au bateau.

07/08/15:

Comme prévu, le vent souffle fort et nous nous félicitons d'avoir choisi l'option de rester dans ce port.  On prend l'annexe pour aller au marché de poissons (assez cher mais varié, avec dorades roses et grises, merlu, sardines, sardes, poulpes et seiches, raie, sole et bars). Notre choix se fixe sur ce dernier ainsi que quelques sardines que nous ferons au barbecue ce midi.

On continue la ballade vers le marché de fruits et légumes.

Apres midi à la cool au yacht club (bingo/loto avec les enfants, lessive, bouquins voiles et voiliers etc...). 

08/08/15:

 A défaut de croiser des enfants en bateau, encore une fois, la vie nous montre que le monde est petit... et c'est Ste Radegonde qui vient vers nous!! Caroline, Jean-luc, Esperance et Adonis font actuellement escale au Portugal, et descendent à Lisbonne. Ils font un détour pour nous voir, ce qui réjouit Titouan, qui ne tient plus en place (un peu le mal des copains, je crois). 

Apéro au bateau puis direction Aveiro pour aller se faire  (encore) un restau; Au menu 3 plats de morue (à la créme, nature avec des pois chiches, et à la tomate), du veau assado, des gambas, du riz au poulpe... bref, on avait faim à priori!

Une ballade digestive s'impose (mais pas de bol.. plusieurs pastelerias nous encerclent au fur et à mesure de notre progression, et nous finissons par craquer de nouveau pour des pasteis (enfin, c'était pour faire connaitre à Caro and co.... enfin, c'est un alibi, vous l'aurez deviné!!). 

Il y a une brocante, juste avant le pont des amoureux, où nous laissons, un petit ruban attaché, symbole de notre passage.

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Retour ensuite au bateau, apres avoir laissé les ragondins, histoire de terminer les préparatifs pour la nav de demain qui s'annonce sportive et musclée, vers Nazaré (80 miles, force 4/5 annoncée). 

Petite visite du bateau des voisins belges, un magnifique ketch de  20m, construit il y a 30 ans par le monsieur qui navigue toujours dessus. Un vrai bateau de pirate pour les enfants...

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Publié le 08/08/2015 23:25  - aucun commentaire -  |  |     |
Nouveautés  -  par Gayel

On profite de notre escale à Aveiro où internet est plutôt efficace, pour mettre un epu à jour le site. Vous trouverez ainsi, le coin des artistes. Pour les gourmets et gourmands, qui, comme nous, aiment la bonne chair, on vous met en ligne quelques recettes provenant des pays visités. Pour l'instant, donc l'Espagne et le Portugal.Là encore, vos suggestions sont les bienvenues.... afin d'améliorer et d'enrichir cet article!!!

Publié le 06/08/2015 16:01  - aucun commentaire -  |  |     |