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République Dominicaine  -  par Gayel

 

République Dominicaine

Passage éclair en République Dominicaine, où nous espérions croiser quelques baleines. 

En effet, chaque hiver, les Baleines à bosses entreprennent une migration de 3500 à 7500 kilomètres, depuis les zones d'alimentation situées sur la Côte Est des États-Unis et du Canada, au Groënland et en Islande, jusqu'aux zones de reproduction dans les eaux territoriales de la République dominicaine.

Une grande partie de la population des baleines à bosse du Nord-Ouest de l'Atlantique passe les mois de janvier, février et mars à se courtiser au Banco de la Plata et au Banco de la Navidad, ainsi que dans la Baie de samana, qui sont les zones spécifiques où se forment les couples et où les femelles mettent bas.

Les femelles enceintes mettent bas et ensuite allaitent leurs petits baleineaux, les préparant ainsi à un long voyage de retour vers le Nord. Les baleines juvéniles apprennent grâce à l'exemple des adultes, les rôles de reproduction qui garantiront le futur de l'espèce.

La saison se termine fin Mars. Vu que nous sommes déjà en Avril, peut être est ce la raison de notre absence de chance sur l'observation de ces rois des mers, et ce malgré l'envoi du Capitaine et du mouss en tête de mat...

En revanche, nous sommes accompagnés par quelques dauphins, et croisons même une tortue Luth (la 1ere du voyage) en sortant de la baie de Samana.  Pas le temps de degaîner les appareils photo cette fois...

Les plages ont par contre, un air toujours aussi paradisiaque. Nous étions déjà venus en amoureux, il y a 7  ans. 

Quelques images :

 

  

 

Publié le 18/04/2016 17:31  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Puerto Rico 4/4 - Suite San Juan et arecibo  -  par Gayel

San Juan : La suite 2/2.

  

The mall: A défaut de trouver un bus partant prés de la marina, nous prenons un taxi (12$ pour le trajet marina/the mall) afin de nous rendre non loin de Roosevelt avenue et de plonger dans la civilisation. Nous voilà arrivé à Plazza Americana, soit  un gigantesque centre commercial élevé sur 3  étages, représentant 60 000m2. Passer des iles désertes à tant de civilisation et au paradis de la consommation... ça fait un choc! Les enfants, eux sont ravis ! Magasins Disney,  burger king et autres échoppes à mal bouffe, divertissements variés au milieu des immenses galeries, clowns, magasins de confiserie digne de Charlie et sa chocolaterie (ça tombe bien, c'est pâques!!!)

  

.... bref, bain de foule, de bruits, d'odeurs. Pas mécontents de revenir sur notre petit bateau le soir, et en bus cette fois!

The old san juan : Un quartier magnifique! Ses rues étroites sont pavées d’adoquine (une pierre bleue utilisée comme ballast sur les galions espagnols) et ses forteresses du 16e siècle, particulièrement l’imprenable El Morro de six étages s’élevant à 46 m au-dessus de la mer, étonnent encore comme merveilles d’ingénierie. Ce modèle de repères protégés du Vieux Continent possède aussi des bistros tendance, des boutiques de designers, des galeries d’art, des églises et des maisons de ville coloniales avec des balcons de fer forgé fleuris.

  

Spéciale dédicace pour Phiippe C : Neptune de San Juan (promenade le long de la cote du vieux San juan):

Beaucoup de monuments et maisons conservent un style hispanique prononcé, teinté d'exotisme caraïbe. Leurs toits sont parfois couverts de tuiles vernissées faites  à la main.

Nous découvrons le quartier des chats, observation des perroquet locaux (assez rares, puisqu'on en dénombrait uniquement 13 individus en 1975). Ce perroquet, emblème de l'île reste l'un des 10 oiseaux les plus menacés au monde.

Au restaurant,  repas métisse créole /hispano. Nous laissons notre trace sur les murs..

  

 

  

Visite de la maison blanche de San Juan, au plafond magnifique, construite en 1521 par le gendre Juan de Ponce de León, premier gouverneur de l'île

    

C'est aussi l'occasion d'ecouter de la salsa dansée en plaine rue ou encore de voir des démonstrations de fabrication de cigares...Journée bien remplie et instructive! Sur le retour, petit concert de jazz en plein air et jeux pour les enfants.

 

 

Totem de la plazza del quinto centenario, qui consacre les  500 ans de la découverte de l'Amerique par Christophe Colomb. Il fut  construit en  1992 Par Jaime Soarez, et est constitué de granit et de symboles en céramiques. Il atteint 12m de haut et symbolise les racines européennes de l'histoire du continent américain. 

Après les réjouissances et visites, vient le temps des réappros, notamment de gaz, car c'est bien beau de s'enfiler des bons petits plats maisons, mais la bouteille de gaz ne se remplit pas toute seule, et c'est le moins qu'on puisse dire. Depuis le départ, le refill ou changement de bouteille de gaz est toujours un sport pour la trouver,  allié à une loterie quand à son prix. Notre bonne vieille "camping gaz" jusqu'ici à peu prés trouvable partout entre 27€ et 3,4€ (Cap Vert), est ici inconnue au bataillon depuis le cyclone Hugo (1989...) dixit un gazier local. Gaël part en mission avec une bouteille en sac à dos et l'autre dans notre trolley. Rebond de station service en usine de stockage de gaz le tout pendant 14km le long de l'autoroute car à Puerto Rico personne ne vous prend en stop, quand au bus avec 2 bouteilles de gaz, imaginez la tête du slogan local "Safety First" ... 

Arrivé dégoulinant de sueur à la station TropiGaz qui rempli des centaines de bouteilles par jour en plein milieu de la délicieuse zone portuaire, le vigil m'indique que cela ne réouvre que dans 1h, ça tombe bien un camion repas et là au rond point avec un parasol.... A l'ouverture je suis le premier, mais la tête du pompiste en voyant mes bouteilles ne laisse rien présager de bon.. il fouille partout dans tous ses tiroirs de raccords, mais aucun de marche.. Je suis sûr qu'au Sénégal ou au Cap vert cela serait réglé depuis longtemps, mais on ne badine pas avec les normes de sécurité aux US: Il faut le bon raccord approuvé... Il faut que je trouve The raccord, mais mon espagnol est à la hauteur de son anglais. Les explications pour trouver le raccord semblent un charabia incompréhensible. Et là demi miracle une voiture se gare, ouvre le coffre et sort... 4 bouteilles camping Gaz, je me sens d'un coup moins seul.

Ainsi, je fais la rencontre de Sahid Perez' surfeur professionnel Vénézuélien, exilé à Puerto Rico, qui rend service à un ami d'un bateau espagnol pour remplir ses bouteilles.

Il me prend sous son aile au passage. Son espagnol nous amènent dans tous les méandres de la caste secrète des gaziers de San Juan, mais 2h30 de voiture et 10 boutiques de raccord, bouibouis hors d'âges et usines de refill top modernes plus tard, nous nous rendons à l'évidence: il faut acheter une bouteille de propane US. Certes pas si chère 46$ pour le triple de la contenance de ma camping gaz mais aussi le triple du volume qui ne rentrera pas dans mon coffre à gaz...

Il est 4h de l'après midi mais Sahid et  moi avons bien mérités quelques bières fraiches à bord. En discutant Sahid, certes surfeur pro,  a également une boite d'excursions touristiques, et à notre demande nous propose une balade canyoning semi privée à El Yunque à 80$ /pers. Notre budget ne nous le permet pas. Sahid nous propose alors de bénéficier des ses tarifs pro pour une location de voiture. Magique le tarif passe de 90$/jour à 25$+assurance (40$ US obligatoire...), avec en prime tout le topo pour se rendre sur le bon spot. Merci pour tout Sahid, on t'attend en France cet été!

El yunque

Les Taínos pensaient que le dieu du bonheur vivait à El Yunque. Voilà qui explique sans doute qu'une randonnée à travers la forêt tropicale jusqu'à ce pic, qui culmine à 1 065 m, procure un sentiment de bien-être et de satisfaction personnelle, même si la marche est rude. Cette montagne, qui fait partie de la chaîne des Luquillo, a donné son nom à la réserve forestière environnante, aussi appelée pompeusement la "Caribbean National Forest". Les instances touristiques se plaisent à la présenter comme l'unique forêt tropicale du réseau de parcs nationaux des États-Unis.

La réserve, d'une superficie de 11 200 hectares, abrite plus de 400 espèces d'arbres et de fougères qui poussent avec frénésie dès que les nuages chargés de pluie poussés par les vents de l'Atlantique déversent leur eau sur la chaîne des Luquillo, créant des conditions de serre.

Nous cherchons le chemin menant  à Charco frio, indiqué par sahid.

Nous prenons en stop 2 jeunes filles au passage qui nous aident à trouver l'acces, assez caché. 3$ pour garer la voiture dans un terrain fermé (10$ si on va au parking du bout, qui est un terrain privé, permettant de rejoindre Charco frio plus rapidement). 

En pénétrant dans la forêt tropicale, nous sommes  accueillis par les coassements de la grenouille coquí (emblème national de Porto Rico). Les fleurs abondent ici  : orchidées miniatures, balisiers etc.  Descente en canyoning sur les fesses et sauts de cascades pendant 1h30. Sortie fraicheur!

 

Rencontre avec un escargot que nous ne connaissions pas également :

De retour à la marina. La baie de San juan est un refuge pour les lamantins des caribes. La population est estimée entre 400 et 600 individus. Les animaux fréquentent les baies et très peu les rivières. Ils se retrouvent à l'embouchure des rivières uniquement pour s'abreuver. Nous essaierons d'en voir... en vain... mais c'est quand même l'occasion de faire un mini cours sur ces mammifères aux enfants!

Le dernier jour, alors que nous nous apprêtions  à lever l'ancre, nous voyons arriver "Cruising bird" dont Krysfil nous avait parlé. Bateau français, dont l'équipage se compose de 4  garçons, Martin, 5 ans, Basile et  Felix, des jumeaux de 8 ans, Oscar, 10ans, Emmanuelle et Nicolas.  Titou est ravi de trouver autant de copains d'un coup, et la troupe s'entend super bien! Apéro à leur bord et échange d'infos. Nous pensons nous retrouver aux Bahamas, et pourquoi pas faire la traversée retour ensemble! Nous restons donc 1 journée de plus et c'est l'occasion d'aller faire un dernier tout au barrio artistico, que nous avions parcouru de nuit, au retour d'el Yunke.

Les tags sont époustouflants!!! Un petit montage pour donner une idée...

Arecibo : 

Arrivée au mouillage qui semble isolé et tranquille, en face d'une belle plage sur fond de bachata.

Nuit assez agitée avec courses de voitures ou moto dont plaisir principal semble être de faire rugir les moteurs.

Reveil matinal par les cost guards cagoulés qui demandent les papiers. Pour une fois, tout est en règle....

Petit tour à terre, le long de la mangrove. Repas sur le bord de route de  mofongo ("mixture" certainement aux bananes plantain avec crevettes  ou crabe des mangroves) + pastellitos + piragua pour les enfants ( = snowball, granités aromatisés).) et pina colada pour les parents. La dame nous amène même à Arecibo, le stop étant inconnu à Puerto rico (Gael en avait déjà fait les frais lors de sa recherche de gaz).

 

Nous apprenons que l'observatoire d'Arecibo, le plus grand radiotélescope du monde exploité par la Cornell University qui à en croire la rumeur, sert au gouvernement américain pour observer la vie extraterrestre, est fermé. Nous souhaitions le visiter et étions en quête d'un taxi ou d'une voiture pour le rejoindre. 

Pour nous consoler, visite d'Arecibo, qui regorge de tags. Un nouveau montage pour vous  et quelques images de la vill, qui a même sa statue de la liberté:

   

  

Retour à pieds, le stop n'étant vraiment pas pratiqué ici!!! Un peu long pour les enfants mais cela nous permet de longer la mangrove et de voir quelques iguanes, dont certains malchanceux qui sont restés trop pres du bord de route. Les enfants auront ainsi la confirmation que les mamans iguanes sont bien ovipares.

Atelier fabrication de leurres maison.. à la Calico, histoire de pêcher plus car pour l'instant nous sommes à la traîne.. !

 

Navigation vers Samana pour y observer les baleines. En vain, mais nous serons accompagnés par quelques dauphins. 

Les leurres donnent de suite quelques résultats...

1er avril .... reveil difficile parfois :

Publié le 18/04/2016 00:27  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Puerto rico 3/4 - Fajardo et San Juan 1/2  -  par Gayel

Puerto rico : 3/4

San Juan : 1/2

 

Porto Rico est une île où se côtoient un mode de vie à l'américaine et une culture hispano-caribéenne vieille de quatre siècles.

D'où d'étonnantes juxtapositions de parkings et de plazas, d'autoroutes et de fontaines, de gratte-ciel et de cabanes - une mosaïque culturelle qui reflète bien l'histoire hybride des Caraïbes.

FAJARDO : Quelques heures de nav en mode rase cailloux au prés épaulé du moteur pour passer les caps... puis nous mouillons en face de Fajardo, juste à l’Ouest d’une toute petite île entièrement privée: Isleta Marina. L'île est un ensemble de 2 immeubles, genre HLM (maisons secondaires des proprios),  autour de piscines grillagées, terrains de jeux et de sport grillagés... pas très glamour ! Idem pour la marina, plutôt délabrée et dont les pontons n'inspirent pas confiance. Accueil strict d'un gardien ressemblant à "Djaba de hut" de star wars, "c'est notre île c'est nos lois" ok le ton est donné et qui nous rappelle que déposer une poubelle étrangère sur un sol US est passible d'une forte amende (ben voui, nous on mange des bactéries avec nos fromages qui ont du goût!!)...

 Il nous autorise cependant  à utiliser la laverie de la marina (2$ lavage et 2$ séchage) et, dans sa grande bonté, fera une exception en nous accordant le droit de remplir 5 bidons d'eau...

Wifi à bord en revanche...

On quitte le mouillage le lendemain direction San Juan. 

San Juan:

San Juan est une place forte très particulière. Les Espagnols, premiers occupants de Puerto Rico en avaient fait une pièce maîtresse dans leur stratégie de conquête du Nouveau Monde. En effet, depuis l’Europe jusqu’en Amérique du Sud, Puerto Rico était la première île sur le trajet disposant de ressources en eau et en produits alimentaires permettant aux navires de se ravitailler et de reprendre leur longue route. San Juan en particulier, avec sa rade très abritée était une halte salutaire pour toutes ces caravelles qui partaient découvrir les richesses du Nouveau Monde (et par la même occasion les piller et en décimer les habitants…);

L’Espagne n’a donc pas lésiné sur les forteresses qui protègent ce poste avancé des conquêtes et explorations. Elles sont au nombre de 2 et protègent la ville des canons ennemis venant du large tout en bloquant tout intrus qui tenterait de trouver refuge dans le port de San Juan.

En venant de la mer, on est donc accueilli par ces forteresses et par le vieux San juan aux maison colorées.

Après une navigation assez musclée avec 30 nœuds de vent mais au portant, on tente le mouillage au pied du Morro, devant une minuscule plage, mais le chenal d'entrée de la baie est juste derrière nous et il y a beaucoup de passage et la houle nous berce un peu trop... Comme on a zéro info sur le coin (aucun guides et peu d'éléments, c'est pas bien !! ), Gaël fait un tour en annexe dans la rade afin d'aller faire les démarches auprès des autorités et de trouver un endroit pour poser l'ancre. Il revient trempé, et ayant rencontré des québécois au mouillage en face de la marina qui nous "déniaiserons" sur l'endroit mieux que les coast Guard à qui Gaël avait demandé où faire la clearance et n'a reçu qu'un "go away it's a gouvernemental dock !". Bien évidement quelques apéros s'ensuivront afin de sceller l'amitié franco-québécoise. Leur bateau s'appelle "Point du Jour" avec Edith et Gilles qui remonte vers le Québec après un tour de l'atlantique. On espère les croiser de nouveau aux Bahamas.

Dans le genre arrivée en benêts à la "frenchy arrive aux US", on continue le sketch de la Clearance. Edith et Gilles nous on dit de ne surtout pas aller directement au bureau des douanes mais de les appeler avant sous peine de 4500$ d'amende par personne... une paille ! Ok, 4 coup de fils et 1h30 plus tard en attendant que le douanier du CBP (Custom Border Protection) soit dispo (ou disposé, car la relève est arrivée entre 2..), Gaël passe 40min au tel pour tout décrire passeports, itinéraire, papiers du bateau, le tout épelés en alphabet international: belle torture... Au final tout est clair; il suffit de mettre maintenant le bateau contre un quai, pour inspection par le CBP. La marina est fermée, car vendredi saint. De plus, le système d'amarrage contre des gros poteaux bien rugueux ne conviennent pas à la peinture de Tsaëlou, et les 30kts de vent nous incitent à choisir l'endroit d'accostage le plus facile.... erreur. Nous nous sommes posé contre un gros quai, prés du Cruise ferry dock, après une barrière "restricted Area"; on pensait être derrière la zone. Ben non, en plein dedans!

 On attend 20min, pas de CBP inspector. Après coup de tel, ils arrivent (ils nous attendaient à la marina...). Mais là, coup du sort, le vigil de la restricted area leur interdit l'accès !! Duel de badge ! Ils tentent une autre percée mais en vain. Entre temps, le vigil appelle son boss; du coup arrivent : 1 voiture avec 2 vigils, 1 avec 2 policeman, et nos 2 CBP Field Operator, et là juste au milieu, un petit Gaël que tous dépassent d'une tête qui tente de s'excuser / expliquer..., Bref il faut avancer de bateau de 20m... Apologize...

Après une lamentable manœuvre, parfaitement dans le genre "je suis pas manœuvrant par 30 kts, je vous l'avais dis", nos inspecteurs demandent les passeports, tout en restant derrière la balustrade,

La fin résumée en dialogue:

-" ok tout est en règle"

-.Quoi vous ne montez pas à bord ?

- Non c'est juste au cas où!"

Toute cette mascarade pour ça!!!

....  les enfants en train d'escalader le bateau et de sauter sur les trampolines ont sans doute eu raison de leur soupçons de trafic de drogue. Un tour au bureau, 1h et 19$ plus tard, le précieux sésame en main (Cruising License valable 1 an dans tous les US), notre captain rentre au bateau un poil éreinté. Reste à reprendre un mouillage et un apéro avec Edith et Gilles !!

Mouiller en face de la marina procure quelques avantages : wifi un peu faible mais existant. Pour 5 $ par jour (en fait nous n'en règlerons que 3 alors que nous resterons 7 jours) on peut laisser le dinghy et avoir accès aux douches (grand luxe : eaux chaudes sans avoir à réamorcer par piston !). Eau pour refill = 15 cts le gallon.  Essence et diésel à 50cts le litre, on comprend pourquoi il n'y a pas de voiliers mais que des gros motor-yachts de pêche au gros.

Dommage que cette marina soit ceinturée par une 3 fois 2 voies immense peu pratique à traverser pour rejoindre les quartiers du centre!

Publié le 13/04/2016 21:43  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Puerto Rico 3/4 - Ile de Vieques  -  par Gayel

VIEQUES

Coté Histoire : Appelée "Bieque" (Petite Ile) par les Indiens Taino qui habitaient l'île lorsqu'elle fût aperçue par Christophe Colomb en 1493, et rebaptisée "Vieques" au 17e siècle par les Espagnols qui colonisaient  Puerto Rico. Deux caciques (chefs indiens), les frères Cacimar et Yaureibo de Vieques, menèrent en 1513 une attaque armée contre les Espagnols de Puerto Rico. Les caciques furent tués et les habitants déportés vers Puerto Rico. Controlée de loin par les Espagnols, l'île fût négligée car elle ne présentait que peu d'intérêt ; on n'y trouvait ni or ni argent. Il y eut quelques tentatives de colonisation par les Français, Anglais et Danois mais à chaque fois les Espagnols firent une incursion pour marquer leur autorité sur le territoire. Ce sont surtout les pirates et autres boucaniers qui profitèrent de la situation et y établirent un port franc. Lors de la signature du Traité de Paris en 1898, mettant fin à la guerre hispano-américaine, les Etats Unis reçoivent Puerto Rico avec Vieques et Culebra. 


En 1942 la US Navy débarque sur Vieques et annexe 2/3 du territoire afin d'y établir une base d'entrainement. Actuellement le domaine militaire situé à l'Ouest de l'île a été transformée en réserve naturelle. La plus grande partie du domaine militaire situé à l'Est est toujours le siège d'importants exercices de tir (bombing exercices).

Cela correspond  à notre mouillage. Snorkling donc  (sur épaves de chars d'assaut) mais pas de déambulations sur la plage pour les enfants..le terrain restant miné!

Le 21/03, en route pour Puerto Mosquito, nous stoppons à Ensenada Honda, pour un arrêt langoustes sur le récif barrant l'entrée. 4 langoustes et 1 déjeuner plus tard, nous passons l'après midi dans bahia de chiva. Vers 17h nous nous faufilons à travers la mangrove vers le lac bioluminescent de Mosquito Baie. Il n'y a pas beaucoup d'eau sous les coques à 50cm le sondeur capitule.... les joies du cata.

Mais le jeu en vaut largement la peine! Nous sommes seuls sur ce lagon d'eau saumâtre d'une sérénité absolue. La tombée de la nuit amène avec elle une cinquantaine de kayak, venus pour observer la bioluminescence de la baie (la plus brillante au monde d'après le guiness des records!). Heureusement qu'elle est grande d'ailleurs, car ils sont aux 4  coins du lac et ne nous empêchent pas d'être au calme. C'est presque la pleine lune, mais grâce à l'ombre de Tsaëlou nous profitons pleinement de ce spectacle plus que féérique. L'eau est remplie d'algues dinoflagellés, qui émettent de la lumière lorsqu'on l'agite. Les crêtes des vagues, les objets déplacés dans l'eau, sont alors nimbés d'une lueur spectrale bleu-verdâtre; Les enfants se baignent, auréolés de lumière à chacun de leur mouvement. L'eau scintille même sur la peau dés que l'on sort. On arrive à la voir passer dans les tuyaux du bateau quand nous pompons pour la cuisine et les toilettes.

Nos photos sont noires ou donnent  à peu pres cela:

Mais en realité c'est plutôt ça : (merci aux sites dont j'ai emprunté les photos..)

  

Impossible donc de prendre des photos ou vidéos, avec le matériel dont nous disposons! Moment inoubliable et certainement un des plus fort du voyage! Combien de personne auront dégusté un curry de langoustes, au milieu de ce lac magique?

Nous stoppons le lendemain à Puerto real, devant Esperanza, une des 2  villes de Vieques. Ambiance  latino familiale et chaleureuse. Visite de la petite ville, ses échoppes colorées et son musée.

 

L'ile possède 2 plages de sable noir magnétique et sensible aux aimants.  

 La baie de Puerto Real est séparée de sa voisine Ensanada Sun Bay par une minuscule langue de sable et de rochers, bordant une plage. Baignade pour les enfants pendant que les parents partent en visite.

 

Les portoricains sont venus s'installés librement avec leurs tentes et toutes leurs affaires de camping pour squatter la plage  à l'occasion de la semaine Sainte. Du coup l'ambiance est plus que chaleureuse... la bachata, le reggae et la salsa résonnent partout, sortant de grands hauts parleurs alimentés par les batteries des voitures, capots ouverts. Des jeunes montent à cru des chevaux fougueux sur la plage;

  

Nous y rencontrons Neslon Boulange, un local amoureux de son île qui nous offre une bière et nous explique plein de détails de Vieques. Nous lui proposons de venir boire un verre sur le bateau avec le copain qui l'accompagne. Ils nous indiquent où prendre une douche, et le temps de partir acheter une sorbet coco, nous rejoignent en voiture pour nous y amener! Nous rentrons par la belle plage de Sun bay, en faisant un détour pour ramener un sorbet aux enfants. Par contre, impossible de retrouver nos  2 nouveaux amis.  

Intrigués par la plage de sable noir dont nous parlons plus haut, nous partons à pied en sa direction. Elle se trouve  2 criques plus loin, mais par la route, cela nous semble plus long! Encore une fois, le jeu en vaut la chandelle. Apres une marche d'1 heure 1/4, nous trouvons le chemin discret, passant entre une végétation luxuriante, menant à la plage. Le sable y est mélangé avec de longues  zones très noires et très fines. Il est lourd et chargé de minéraux ferreux, appelés magnétite, de quoi faire quelques expériences avec les enfants.

  

Pause baignade et nous repartons, non sans avoir visité le musée d'art surplombant le petit chemin menant  à la crique. Au retour, un gentil monsieur en pick up a pitié de nous et nous raméne à l'arriére de son véhicule, pour la plus grande joie des enfants!

Gros gros coup de cœur pour Vieques! 

Publié le 31/03/2016 18:57  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Puerto Rico 1/4 - Ile de Culebra  -  par Gayel

 

Culebra (couleuvre en espagnol) et Culebrita.

Ces 2 iles font partie de Puerto Rico qui est un état libre associé aux Etats Unis. Les Portoricains ont la citoyenneté américaine mais ne participent pas aux élections au Congrès ni à la présidence des Etats Unis. 

Capitale : San Juan sur Puerto Rico.

Navigation de 20 miles pour changer de décor en laissant la civilisation américaine pour Culebrita. Plage comme sur les cartes postales...

nous y rencontrons un Américain, vivant  sur son bateau et  dans les îles Porto ricaines depuis 1 mois.  Une mine d'information pour la suie de notre périple. 

Mais même au paradis, il faut bricoler...

Krysfil nous rejoint, mais la houle s'étant levée, nous abandonnons  à contre cœur le décor de rêver pour passer la nuit à l'abri de la Punta de Arenisca.

Tradition et retrouvailles obligent, les enfants se réunissent sur le monocoque, pendant que les parents profitent de cette liberté en sirotant des ti' punchs sur le catamaran... Krysfil ayant péché des bonites, et Tsaëlou ayant (encore) une langouste, c'est un festin de roi, dans un cadre idyllique. De quoi se remettre des multiples fois où le mal de mer s'invite à bord!!!

On continue le lendemain avec plage pour les enfants et pic nique improvisé sur le dock: houmous, lambis cuisinés en mis en bocaux, et de nouveau une énorme langouste fraichement trouvée en duo masculin.

  

 

Ah...et un tel mouillage ne serait rien sans un peu de plongée entre raies et tortues!!

 

Nous nous quittons car Krysfil doit rejoindre "Vis ta vie", un autre bateau que nous avions rencontré à tarafal de San Antao, au cap vert, et qui les attend à Turk and caycos. Notre planning est moins serré pour le moment, et nous avons décidé de profiter un peu plus des îles Porto ricaines, si jolies.

Nuit tranquille  à Bahia de Almodovar, puis Bahia de Sardinas, sur Culebra, histoire de voir la ville. Ambiance Latino caliente garantie. Tarifs à nouveau digestes et musique à gogo. Petit clin d'oeil aux cousins Merlet et à Gilou au passage:

 

Krysfil, après un faux départ, nous donne RDV à Bahia Tamarindo, qui s'avère se situer au pied d'une décharge... nous proposons donc de changer de coin et d'aller voir de l'autre coté de l'île, la Bahia Flamenco, qui est la 3eme plus belle plage du monde, d'après national Géographique. Petite nav ensemble donc mais avec une arrivée décevante, car encore une fois la houle importante nous dissuade de  trouver la petite passe entre les coraux et rend le mouillage non protégé. décourage, nous faisons demi-tour pour trouver un havre de paix derrière l'îlot Cayos de luis pena.  Saskia confectionne rapidement des accras de lambis et  de langoustes pour manger ensemble sur Krysfil.

On se quitte de nouveau en espérant se recroiser aux Bahamas.

Direction  l'île de Vieques, et le mouillage de  bahia salina del sur.  Les journées sont bien fatigantes pour certains...

Publié le 31/03/2016 03:58  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
USVI  -  par Gayel

USVI :

Nous commençons par St John, au mouillage de Lenister. 

C'est une sorte mangrove  tres peu profonde, située juste en dessous d'une ancienne plantation, nommée Annaberg et tres connue ici.  Elle est assez bien conservée d'ailleurs... le four est même intact et semble pouvoir servir de suite.  

  

Nous verrons Cinnamon Bay ensuite : plage magnifique, douches, et wi-fi!! Le rêve!

Une sorte de "camping" un peu en dur est installé derrière la plage, entre les arbres. Nous y verrons même des daims évoluer en toute liberté et tranquillité!. Cinnamon bay est site paléontologique d'indiens Tainos. Un musée y célèbre leur culture et nous en montre les vestiges: Très intéressant.

Un drole de poisson, assez imposant rôde sous nos coques... vu qu'elles sont bleues et pleines d'algues peut être ce remora nous a t'il pris pour des baleines???

Nuit sur Mingo Cay, avant St thomas. Gaël pensait y trouver de belles demoiselles à antennes,  mais soit elles se cachent tres bien soit il n'y en a pas... bredouille le pêcheur! Mouillage un peu rouleur.

St Thomas : Mouillage à Charlotte Amalie... nous naviguons entre hydravions et  bateaux...

Tour dans la ville : plein de galeries dans lesquelles se côtoient des bars et des restaurants aux odeurs délicieuses.

 

Dommage que tout soit hors de prix! Nous mangerons dans un bar couvert du sol au plafond par des billets de 1 $ signés.

Coté note c'est 60$ pour 2 hot dogs, et  2 bols de chilis à emporter avec 2 boissons pour les enfants et 1 cocktail pour les parents.   Il faut dire que le reste de Main street est constitué à 80% de bijouteries en tout genre et de magasins de luxe... Mais puisque  nous de sommes plus à 60$ prés, nous, allons dans un Ice bar. Trop drôle de se retrouver à faire du toboggan glacé par -15° alors qu'il fait 30° dehors!

 

 

Quelques courses  au supermarché Pueblo, de l'autre coté de la ville  à Yachts Heaven puis départ pour mouiller à Druif Bay, où une soirée animée se prépare. La plage flamboie au soleil couchant et l'eau est émeraude au pied des rochers qui la bordent.. trop beau! Inspirations au RDV pour que Saskia prenne ses pinceaux.

 

Publié le 30/03/2016 23:22  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
British virgin islands  -  par Gayel

BRITISH VIRGIN ISLAND 

Cet archipel marque la limite Nord Ouest des Petites Antilles mais est beaucoup plus proche culturellement de Puerto Rico et des Etats-Unis. A l’origine peuplées par quelques tribus d’Amérindiens, ces îles furent « découvertes » et baptisées par Christophe Colomb. Elles furent pourtant délaissées par les Espagnols, qui leur préféraient les territoires riches du continent Sud-Américain. Mais sur la route du retour vers l’Espagne, les galions chargés de richesses devaient frôler ces Iles Vierges pour trouver les vents portants : elles devinrent ainsi un véritable repaire de pirates, pour la plupart anglais, hollandais et français. L’histoire des îles est empreinte des hauts faits et des légendes de flibustiers devenus tristement célèbres.

 Les Îles Vierges Britanniques forment grossièrement deux chaînes séparées par le canal de Sir Francis Drake. Elles comptent environ une soixantaine d'îles, îlots, rochers, etc., dont seulement environ 16 sont habitées. Elles sont toutes d'origine volcanique sauf Anegada, qui est faite de corail et calcaire. Ces îles magnifiques sont demeurées intactes et invitent au farniente. Avec leurs plages de sable blanc, leurs eaux turquoise et le style de vie animé au rythme des Caraïbes, elles sont un paradis pour les amateurs de plongée en tuba, pêche ou plongée. Mais elles sont surtout renommées pour être leur navigation à voile (et yachting aussi) et tous peuvent découvrir ces îles par mer car c'est une des régions du globe les plus tranquilles et sécuritaires.

Coté légende, les BVI ne sont pas en reste... on raconte qu'au début du IVe siècle, une jeune fille nommée Ursule, fille d'un roi chrétien breton, aurait été demandée en mariage par un prince païen d'origine germanique. Ursule voulait demeurer vierge et chrétienne. Comme un refus pouvait attirer de graves ennuis à son père, la jeune fille et 11 de ses amies vierges décident de s'enfuir. Embarquées à bord d'un navire sur le Rhin, elles sont capturées à Cologne par les Huns, un peuple nomade venu d'Asie centrale, puis martyrisées et mises à mort pour avoir refusé de trahir leur foi. 
C'est au début du XIe siècle que le nombre de vierges qui accompagnaient Ursule est fixé à 11 000 par une mauvaise interprétation de la numération romaine. L'inscription «XI martyres et vierges» aurait été interprétée comme «XI mille vierges». Comme l'anniversaire de la mort d'Ursule et de ses amies a été fixé au 21 octobre par le calendrier grégorien et que Christophe Colomb a découvert les BVI un 21 octobre 1493, il avait décidé de baptiser ces îles des Antilles les Îles vierges en hommage à la jeune fille et aux 11 000 vierges martyrisées avec elle.

Gorda : arrivée le 06/03 17h45 après une navigation au moteur de 12h. Pétole et bredouilles niveau ligne de traîne, même si nous avons essayé le leurre appelé "la sorcière" par les pécheurs habitués, qui est censé gagner à tous les coups. Nous profitons du mobilier de la plage privée  d'Eustacia pour prendre un apéro, allongés sur de grands matelas et se remettre de cette longue traversée. Merci Larry Paige, patron de google, pour cette invitation incognito! 

    

On comprend mieux pourquoi il y a tant de terrains de jeux partout sur l'île (waterpolo, Beach volley, mini cat coussins et sofas etc..) Nuit mouvementée car le bateau s'est mis en travers des vagues et la houle passe au dessus du récif corallien qui nous protège.

Reveil sous arc en ciel et ballet de pélicans. 

Nous allons ensuite nous poster  derrière l'île, plus à l'abri. Bye bye le point de vue sur l'île voisine appartenant au grand patron de Virgin.

En fin de journée, les enfants nous autorisent à aller prendre un verre en amoureux à l'happy hour de Saba rock! A nous les painkillers (cocktails déjà rencontrés à Bequia, mais classique aux BVI, mêlant rhum, coco, jus d'orange et muscade) !!!! On mettra d'ailleurs quelques recettes de cocktail en lien dans la rubrique, "on a goûté, on a aimé". Petit moment en tête à tête face à la baie d'Eustacia, vautrés sur de grands sofas, à la lueur des bougies...

La plongée de l'après midi nous avait donné soif.. il faut dire qu'entre lambis, cigales, raies et tortues, il y avait de quoi se faire tourner la tête!! D'ailleurs la cigale au lasso, ça marche plutôt bien. (hum hum)

En revanche, le temps de décoller du bateau, on loupe le tarpon feeding... mais on en verra quand même trainer le long des quais. Impressionnants ces grand poissons, qui peuvent peser jusqu'à 180kg et mesurer 2.5m!

  

Petite virée le lendemain pour chercher du pain,  à Gun creek, là où Gaël était allé faire la clearance précédemment (pour info; 5$ douane et 20$ immigration pour les 4 personnes du bateau).  On revient trempés car le vent soulève de grandes vagues à notre retour.

Nous voulions ensuite aller  à Anegada, Island, dont les plages on un sable fin comme du talc, et qui a la 3eme plus grande barrière de corail du monde. Mais les dieux en décident autrement et le vent continuant à souffler fortement et dans le mauvais sens, aura raison de notre motivation.

Départ  donc, le lendemain pour "the Bath", au sud  ouest de Virgin Gorda.  Un décor digne des lavezzi ou des Seychelles,  à moindre échelle bien sur... de grand rochers d'origine volcanique bordent de petites criques de sable blond entourées de cocotiers et de petites maisons. Malheureusement,  avec un vent mal orienté  (décidément) entre 20 et 25 nœuds, il nous est impossible de rester et de descendre en profiter... vini, vidi mais trop vite partis...

Une image de ce qui nous aurait attendu par temps calme...

Nous on a eut

Direction St Peter, en suivant quelque peu les traces laissées par Calico Jack... mouillage à White bay, où de grandes rafales descendant des montagnes de l'ile nous accueillent. La plage est aménagée de petites paillottes délaissées par les touristes de l'hôtel, qui nous donnent donc champ libre pour en profiter un peu.

Petit BBQ de cigale sur le bateau (qui attire pas mal de mouches et rend le repas moins étoilé que nous ne l'aurions cru!) puis après midi baignade entre les tortues et les raies et plage.  Petite rando le soir, histoire de profiter du panorama de la baie, et de croiser de magnifiques iguanes.

 

  

Nous quittons au matin l'île de St Peter pour rejoindre Norman Island,  haut lieu de l'histoire de la piraterie qui aurait inspiré Robert Stevenson pour son livre "l'ile aux trésors" à l'ambiance parfois inquiétante. C'est une autre ambiance que nous trouvons ici, pour une baignade magique dans the "caves":  Le bateau est entouré de poissons multicolores, dont les chirurgiens bleus s'affairent à nettoyer nos coques couvertes d'algues en tout genre.  Cet endroit est superbe, et comme nous arrivons de bonne heure, il n'y a pas grand monde. Plongée donc au milieu de grottes sous marines et de coraux polychromes, dans des eaux transparentes. On dit que Barbe noire y aurait caché un trésor....

Quelques images de notre plongée : 

  

Nous laissons la bouée pour en prendre une à "The Bight", la baie juste  à coté, bien isolée.. Apres être resté sur une bouée qui s'avère être à  30$ la nuit, nous mouillons un peu plus loin... juste à coté du Willy T, un bar flottant, qui animera notre soirée jusqu'à tard dans la nuit... Séance dance pour les filles!!

Apero à Norman Island : 

   

  

Direction Sandy cay le jour suivant, sous 25 nœuds de vent. Tsaëlou file bon train à 7 nœuds. Personne n'a osé prendre de bouée devant cette île offerte aux BVI par Laurence Rockfeller... une légère houle ainsi qu'aucun abri au vent ayant certainement découragé les plus audacieux... L'équipage n'a peur de rien et nous prenons une bouée afin d'y passer une bonne partie de la journée... Quelques bateaux viendront ensuite, le terrain étant "déminé".

Plage de sable blanc et eaux turquoises pour changer... mais avec une arrivée en kayak plus qu'humide pour Saskia, qui se fait éjecter par une vague... Ewenn récupère de justesse ses lunettes pendant que sa maman ressort complètement couverte de sable mais morte de rire!!!

   

 ​

Tour de l'île à pied, histoire de voir la stèle célébrant le don de l'ile par Rockefeller ainsi qu'une tombe sous un immense arbre.

Le mouillage étant quand même un peu agité, nous prenons la direction de long bay, sur l'île de Jost van Dycke, pour aller voir blubby pool.

 

C'est une baie dont les eaux sont au dessus du niveau de la mer, alimentée par de puissantes vagues coté au vent. C'est également un nurserie pour les tortues et les requins. On y verra un petit requin frôler nos jambes avant de remonter vers le large.  

On prend un verre  à B line, petit bar de plage moins connu que le foxy's mais tout aussi sympa, voire plus. Nous faisons la rencontre de Steven, un américain qui promène avec sa femme depuis 20ans des touristes dans le coin sur son catamaran sud africain, ainsi que des français naviguant sur Bye Bye, un nautitech 47. Soirée super sympa. Les Américains sont  à 2 doigts de voler nos "so cute" enfants..

Coté historique : Du nom d'un pirate hollandais, Jost Van Dyck aurait été habitée par les indiens Arawak, les indiens Caraïbes, les Hollandais, les Africains et les Anglais. Quelques hommes célèbres y sont nés : William Thorton, architecte du Capitol aux Etats Unis, John Coakley Lettsome , fondateur de la société médicale en Angleterre. Son histoire n'est pas finie. Son plus célèbre habitant est certainement Foxy Callwood. Foxy avait ouvert un petit bar sur la plage pour une soirée en 1967. Depuis ce jour, il accueille avec un égal entrain et beaucoup d'attachement les marins de passage.

Arrêt à Great harbour, histoire de passer la journée et la nuit devant la plage superbe, non loin du Foxy's. Un petit air des anses d'arlet.....C'est l'occasion de faire la clearance out (nous sommes samedi, et nous sommes taxés de 10$ d'over fees, mais obtenons un petit papier jaune qui nous sera très utile le lendemain).  Au foxy's nous ne résistons pas à un frozen mango, cocktail délicieux même si nous le prenons  à 11h15!

 

En route pour west End  à Tortola

Tortola: (Tourterelle en espagnol)  elle fût découverte par Christophe Colomb lors de son deuxième voyage en 1493. Délaissées par les espagnols qui préféraient les contrées plus riches, les Iles Vierges devinrent le repère idéal des anciens pirates:  les plus connus sont Henri Morgan (15??), John Hawkins (1542), Francis Drake (1595) lequel fût anobli par Elisabeth I.

 Journée du dimanche sacrifiée pour aller aux USVI, afin de feinter car nous n'avons pas de visas, seulement un E.STA.  On ne peut, en effet, arriver par ses propres moyens en territoire US. Il faut prendre un ferry ou un avion commercial. Nos amis de Calico Jack en avaient d'ailleurs fait les frais. Et c'est parti pour une grande mascarade!!!!! 1 journée perdue, ainsi que 200$ pour nous 4... Le petit papier jaune obtenu la veille, nous fait quand même économiser 80$ de taxe de sortie que nous aurions du régler aux douanes...Saskia, reine de la ruse, insistera auprès des douaniers en expliquant avoir déjà payé les frais la veille... et c'est 20$/pers d'économisé.  

Nous voyageons sur Native Son, plus économique d'après les locaux (mais 60/ adulte et 40/ enfants) avec une caissière absolument horrible et manquant d'indulgence face à notre anglais amnesique!

 

Nous arrivons à St thomas, Charlotte Amalie,  à la vitesse de 25 nœuds, assez impressionnant après 8 mois à une moyenne de 6 nœuds. Et là... empreintes digitales des 2 mains, et rétinienne... et nous avons notre chèrement gagné tampon sur le passeport, qui nous permet d'aller où on veut aux US pendant 3 mois! Nous déjeunons au meilleur restaurant chinois des USVI (en même temps, il semble etre le seul.. mais coté nourriture, il se défend quand même!). Tour dans French town.

Au final, malgré  la sommes assez importante, et le peu de temps passé cette journée à St thomas, cela reste malgré tout plus rapide et moins onéreux que de faire ses visas en France via l'ambassade (75$/personne au lieu de 150).

Retour à Tortola, histoire de trouver la seule chose pas chère des BVI : la laverie !!  2$ le lavage et 1$ le séchage.  Seul inconvénient... elle ne se trouve pas au port mais un charmant monsieur nous prend en pitié et nous accompagne, en échange d'un fruit punch. 

Publié le 30/03/2016 22:31  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
St Barthélémy et St Martin  -  par Gayel

St Barthelemy : Aprés une nav sous spi au départ de Barbuda, on arrive à Gustavia sur l'île de St Barthélémy pour la nuit du 01 au 02/03. Ecœurant de luxe coté marina. Des petits plaisantins ont même collé sur le sol, devant les yachts à plusieurs millions, un billet de 20€ et quelques pièces, certainement pour s'amuser de voir des "pauvres" s'arrêter pour ramasser cette piètre monnaie! Le bord de mer n'est qu'une vaste série de magasin de luxe, genre Chanel, Dior ect et de joailleries. Le supermarché affiche 24€ le kilo d'abricots ou 80€ le mini foie gras ! Par contre on y trouve les mets les plus raffinés des différents coins du monde. Bref, déstabilisant quand on a vu le niveau de vie des cap verdiens, ou même de certaines Îles des grenadines ! Vite on file même si il y a surement de super spots !

        ​

St martin : le 02/03 au matin.  On arrive pile poil au moment où le pont de Simpson Bay ouvre. on se faufile dans la masse des bateaux, nombreux pour fêter la Heineken Régata. On découvrira plus tard que le pont est payant  (10 dollars) ainsi que celui qui sépare le lagon en deux avec un coté français et un hollandais.

Petit tour à la marina pour prendre quelques renseignements sur la ville et l'île, mais on sent bien que l'on joue dans la cour des "grands"!

   

Lorsque saskia demande  où aller pour faire ses courses, la réceptionniste de la marina nous indique le supermarché juste à coté, dejà visité... et où les prix sont encore une fois, EXORBITANTS !  Apres nous avoir répondu que l'on doit payer pour ce que l'on mange, et après beaucoup d'insistance elle finit par nous indique un lieu où, elle va faire des courses... besoin d'une voiture pour y aller par contre! Location voiture à un particulier (25€) pour amener Alizé à l'aéroport coté français, faire du ravitaillement et profiter de l'île. On dépose donc miss  Alizé en lui souhaitant un bon retour. Séance émotion puis visite de l'île.

    

St Martin c'est 78 000 personnes pour 120 nationalités et 2 pays sur une même ile à peine plus grande que l'île de Ré! Un joli mélange polyculturel ! Et ça se voit, dés que l'on sort des chemins tracés par les millionnaires locaux (qui pourrissent un peu le marché!!).  On fera 3 fois le tour de l'île, qui compte 37 plages (on en verra à peu prés la moitié), et de nombreux paysages variés. On passe des cases créoles coté français, à certaines maison en béton armé, en passant par des maisons à colombage coté hollandais avec parfois une touche Américaine. Petit arrêt le soir dans un "bar" très local" tenu par des hispanos, ambiance et rythmes latinos à fond et où les enfants se voient offrir un petit chat tout blanc. Adorable petite boule de poils, nous sommes à 2 doigts de craquer!!!

 Vendredi 04: ballade  à cheval avec les enfants ravis autour des salines d'orient. 1  heure de promenade donc, entre bosquets et plage de kiteurs... bon kif! puis pic nique sur la plage et baignade.

   

   

Samedi 05 = après avoir traversé le lagon et passé ses ponts, nous retrouvons Korrigan au mouillage de Marigot. Marché le matin et après midi jeux et baignade pour les enfants qui vont sur un nouveau bateau, Canadien, nommé Taia.  BBQ à bord de Korrigan le soir avec un énorme vivaneau que nous avions acheté à défaut de le pécher!

Départ dimanche 06/03 vers 4h30 pour les BVI. 

Publié le 15/03/2016 20:15  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Article Ouest France Fevrier 2016  -  par Gayel

Voici le dernier article parru dans Ouest France. Merci Pierrick wink

Publié le 12/03/2016 20:49  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Bateaux Copains  -  par Gayel

Coucou, 

Nous avons rencontré pas mal de bateaux copains, du coup notre petite liste latérale ne suffisait plus...

Retrouvez les dans cet article dédié.

Publié le 08/03/2016 21:25  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
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