Tous les billets
Bonjour à tous,
Merci pour la carte de vœux, cela m'a permis de découvrir votre projet, de lire tous les billets et de suivre vos actualités grâce au flux RSS du site.
On est loin du quotidien de l'école d'ingénieurs
Bravo d'avoir fait de votre rêve une réalité, et de vivre vos passions en famille !
Amicalement,
Olivier Nerrand
coucou les amis,
merci pour votre belle carte de vœux ! Elle contraste bien avec notre région et le temps qu'il y fait c'est à dire : bruines, froid et grisaille!!!
Je voyage par procuration à travers vos récits et je me dis quelle chance et en même temps je me dis que ça va être dur quand ils vont rentrer!!! alors un conseil d'amie et d'instit: préparez vous psychologiquement au retour même si vous aurez sans doute juillet et août pour vous préparer!
Néanmoins, en attendant, profitez à fond et vous avez bien raison: les voyages forment la jeunesse et que de souvenirs inoubliables pour vous.
Gros bisou
sylvie Blanchet et ses 3 hommes ( lilian envoie un coucou à Titouan)
12/01 : direction Bequia (prononcer bequoué) mais avec un arrêt sur l'ile Quatre (sous l'ile plus connue de Petit Nevis, dernier sanctuaire de baleine), dont nous partageons le mouillage avec 1 seul bateau. En montant, nous croiserons par la VHF vagua, qui, eux ont décidé d'aller sur la jet-setteuse Moustique (une ile privée avec plein de stars et rien de très local à notre goût, même si croiser Mick Jagger aurait pu être cocasse).
Le13/01, nous arrivons sur Bequia, le plus grand rocher des Grenadines (neuf kilomètres sur deux) qui se révèle un port d’attache idéal pour visiter cette partie des Caraïbes préservée du tourisme de masse. De façon étonnante, cette île paisible de près de 5000 habitants a réussi à conserver sa singularité, malgré ses 200 villas luxueuses ouvertes à la location. Nous rencontrerons à Friendship bay, MAIA, et son équipage Solene, Charles et leurs 2 filles de 3 et 5 ans, en manque de copines.
En partant pour Admiralty bay, nous longeons la cote. Dans les années 70, en pleine période hippie, des étudiants de l’université américaine de Princeton ont imaginé à la pointe ouest, un lieu communautaire, "Moon hole", rivalisant d’architectures "baba chic" qui se fondent dans la nature. C’est, désormais, une réserve naturelle privée, battue par les vents et les embruns; Nous l'apercevrons de la mer.
15/01:
Port Elizabeth est située dans la grande Admiralty Bay. Pas mal de bouées mais aucune obligation de les prendre. On mouille juste en face du Fig tree et de Gingerbread, 2 restaurants offrant wifi ouvert mais aussi de délicieux gâteaux (genre carrot cake, gingerbread ou gros gâteau au chocolat dont la réputation n'est plus à faire, vu que 25 ans après le passage de Milonga, bateau des parents de Gaël, ils existent encore) ou d'excellentes pina coladas.
Le front de mer est un petit paradis : un allée étroite longe la coté, séparant les cafés colorés, bordés d'arbres de l'eau turquoise et offrant aux passants une promenade originale et agréable.
Le marché couvert quotidien où s’amoncellent fruits de l’arbre à Pain, Cristophines, Mangues, piments et épices, animé pas ses rastas – réputés très bon jardiniers ! -, les taxis verts, le bar avec ses os de baleine, la promenade en bordure de plage à l'ombre des palétuviers et des cocotiers, rien ne manque, pas même l'orchestre des Steel Band et une bonne pinacolada, la meilleur de toutes les escales (avec une touche de rhum à 80°!).
Comment ne pas tomber sous le charme de cette île?
Pas trop grande, tout semble à taille humaine, sauf les routes qui montent parfois vertigineusement... on se demande comment ne pas glisser par temps de pluie.. mais Titouan nous fait remarquer que cela ferait d'excellentes pistes de luge (enfin....un peu raides quand même).
Nous aurons même un aperçu du sport local : le criquet (Commonwealth oblige). Des enfants nous en font une démonstration sur la plage...
Bref, ici on est vite gagné par une douce indolence qui donne envie de s'y installer!
Nos premiers pas sur Port Elizabeth nous conduisent droit vers Gingerbread afin de prendre un petit déjeuner de luxe avec œufs, bacons, gâteaux en tout genre, jus frais de corossol et de Sorrel.
On y retrouve Siminoe pour un petit repas sur Tsaëlou; puis le lendemain, Sea view. C'est l'occasion d'aller prendre un verre tous ensemble (encore??? oui mais il fait chaud ici et il faut veiller à ne pas trop de déshydrater!). Il faut reconnaitre que nous avions déjà bien profité des happy hours, et gouté aux breuvages locaux (painkiller, punchs, pina colada etc..). En plus de lever le pied, on lève aussi le coude!
La baie offre pas mal de facilités aux navigateurs (même si les tarifs sont un peu élevés!): on peut refaire les pleins d'eau (1.75EC le gallon), bouteilles de gaz à 70EC (25€.. quand on pense qu'on achetait les mêmes à 3€ au cap vert!!), formalités administratives etc...
Coté plongée: les fonds sont un mélange de sable et d'herbiers. Chaque corps mort a été colonisé par les langoustes, poulpes, murènes et poissons de récifs. Gaël ira avec Valentin sur la pointe sud- est plonger...On y croise encore des lion fish ou poisson-lion, le cauchemar des Antilles… ce poisson qui n’est pas natif d’ici a été lâché dans les eaux caribéennes par des aquariophiles peu scrupuleux et depuis il prolifère dangereusement car il n’a pas de prédateur, qu’il se reproduit à vitesse grand V et qu’il a un appétit féroce… en plus les piqûres de ses nageoires sont paralysantes et peuvent occasionner des complications; il ne faut jamais les toucher !! Par contre, heureusement pour les plongeurs, ils ne sont pas agressifs et restent dans leur coin, mais gare aux autres poissons qui s’en approchent, pour eux la piqûre est mortelle…
Nous n'y aurons passé que 5 jours, mais Port Elizabeth et Bequia, offrant autant de lieux de détente que de jours dans l'année, nous aura vraiment charmé!
Seul petit bémol n'ayant rien à voir avec le lieu : plus d'alternateur... du coup, les batteries s'affaiblissent encore plus (déjà qu'elles étaient particulièrement basses!). Gael rencontre Fixman, "bricole tout" qui changera nos charbons mais sans résultat. Notre alternateur part donc à Saint Vincent par ferry, se faire réparer plus en profondeur, par Verrol Nichols, un garagiste expert à priori...à suivre...
08/01: départ pour Canouan après 3 j aux cays, L'île mesure seulement cinq kilomètres et demi de long et deux kilomètres de large. Le Nord de l'île est montagneux, couvert de forêts et peu urbanisé. Le Sud est constitué d'une longue péninsule délimitant la baie de Charleston et où se concentrent habitations et infrastructures, dont un aéroport et un futur port.
Coté histoire :
Christophe Colomb aurait été le premier européen à découvrir Canouan mais les indiens lui opposèrent une forte résistance grâce au relief et aux forêts de l'île. Des esclaves noirs qui réussirent à s'échapper des autres îles se réfugièrent sur Canouan et, en se mêlant aux indiens Caraïbes, furent connus sous le nom de « Caraïbes noirs ». La haine commune aux deux peuples pour les blancs leur permit de résister à toute tentative de colonisation de l'île. Au fur et à mesure que des esclaves fugitifs arrivaient, les indiens devenaient minoritaires sur leur île. Ils permirent donc aux européens de s'installer en 1719 ce qui obligea les fugitifs à se réfugier dans les forêts.
De 1748 à 1797 c'est une succession de guerres et rivalités entre L'Angleterre et la France.
En 1797, 5000 Caraïbes noirs sont déportés, après leur reddition contre les anglais, vers le Honduras Britannique où vivent encore leurs descendants et les derniers Caraïbes se sont retirés jusqu'à aujourd'hui dans la partie montagneuse au nord de l'île.
On essaye d'aller mouiller à l'est de l'île, sur un mouillage nommé 'the pool' assez évocateur... mais malgré les guides, nous ne voyons aucune passe possible derrière la barrière de corail... ou alors si petite qu'elle a raison de notre velléité à jouer les aventuriers. On rentre sagement, poser l'ancre à Charlestown Bay.
Il est possible d'y faire de l'eau pour 1Ec le galon (30cts les 5l). Nous y achetons de la langouste aux pêcheurs pour 60EC les 2 soit 20€ (un peu plus de 2kg).
Le plus drôle sera la location d'une voiturette de golf pour visiter l'ile... et sous la pluie! Apres avoir acquis un permis de conduire local (65EC) à la police, nous prenons cette voiture à l'hôtel Tamarin pour 25$. Même Titouan pourra la conduire en cachette...
Une partie de l'île est privée et l'accès est entièrement contrôlé. Le coté Nord comprend ainsi un resort luxe et un grand golf. Même les locaux ont besoin de permissions spécifiques pour y pénétrer!
On ira donc en partant, le 11/01 pour passer la nuit dans la partie privée, en mettant l'ancre juste en face d'un bar et d'une plage réservée (mais la mer est à tout le monde). On y dégustera notre langouste achetée la veille, pendant que sa sœur attend dans le filet, dans l'eau à l'arrière...qui, mal amarré, finira au fond de l'eau, sans qu'on puisse la retrouver, vu que la visibilité est gâchée par le sable nouveau amené pour améliorer cette plage privée...
Mayreau: du 2/01 au 05/01/16
Petite navigation de moins de 2h pour Mayreau afin de mouiller dans la toute petite baie de salt whistle bay. Les bateaux y sont très nombreux, et il faut jouer des amarres pour trouver une place. On se mettra juste devant la plage, laissant les autres embarcations derrière nous. La plage est enchanteresse, bordée de cocotiers, comme dans les cartes postales. A un endroit elle n'est qu'une bande de sable avec un coté ouvert sur la mer mais protégé par un recif de corail, où les Kite surfeurs s'éclatent! Plusieurs petits bars la longent et l'endroit est magnifique (si on fait abstraction du monde, qui ceci dit, une fois éparpillé sur terre est moins gênant).
Au bout de la plage, se trouve 'the last bar before jungle" où nous prendrons un petit punch local, pendant que les enfants se baignent en compagnie des requins. Ils ont en effet, un petit bassin avec 25cm d'eau, relié à la mer, où se trouvent 3 requins nourrices, inoffensifs (sauf si on les embête de trop). Cela nous donnera l'occasion de les toucher, les caresser et les observer... sous l'œil ébahi parfois d'autres touristes, effarés de nous voir abandonner ainsi nos enfants dans un bassin à squales feroces. Et cela n'est même pas une punition!!! Enfin, chouette moment!
Nous allons aussi au village à pied. Il se situe tout en haut de l'ile et bien que le chemin soit court, il n'en est pas moins grimpant!!! Mini avitaillement (pain frais trop bon genre brioche et requin fraichement pêché, que l'on achètera à un pêcheur rentrant juste chez lui et qui souhait pas specialement en vendre).
Le bossoir aidant à relever l'annexe se casse en revenant, ce qui oblige Gael à retourner au village, histoire de trouver les outils pour dessertir une vis soudée.
Coté fonds marins, nous sommes moitié sur un herbier, moitié sur du sable. Quelques poissons mais sans plus.. par contre nous trouvons un casier rempli de langoustes perdu au fond de l'eau et non relié à une bouée...et de très belle taille!!! no comment pour la suite...
Les Tobago Cays: du 5 au 8 Janvier
En fait les Tobago cays sont composés des 5 petites iles dont les noms suivent : Petit Rameau, Petit Bateau, Baradel, Jamesby et à l’extérieur du reef ‘Petit Tabac’. L’ensemble est bien défendu des vents dominant de Nord - est par une belle et grande barrière de corail qui encercle l’archipel. Vue aerienne de nos bateaux, grace au drone de Sea View: trop beau! Merci Julien.
On mouille juste devant Baradel, par moins de 2m de fond. Tous les matins, nous voyons tortues ou raies se promener sous le bateau. Pour info c'est 10EC par jour et par personne de plus de 12ans, à régler aux coast rangers. 45EC pour une bouée. D'autres bateau viennent tous les jours proposer leurs services : ramassage des poubelles (25EC) T shirt à 20$, baguette à 10EC... pratique mais plutôt cher!
La plongée sur la barrière est un vrai régal. Quelques bouées permettent d'amarrer l'annexe pendant la plongée. Cela nous donne le temps d'observer ce qui se passe sous l'eau et qui est extraordinaire : une myriade de poissons de récifs (demoiselles, chirurgiens, papillons, sergents majors, snapers, blennys, balistes, perroquets, poissons gros yeux, pour ne citer que les plus courants).
Quelques langoustes également ainsi que le fameux Lion fish si envahissant...
On plongera aussi sur un tombant derrière la barrière de corail, pour se trouver nez à nez avec un barracuda. Quelques tortues aussi. Par contre assez sportif, vu qu'il y a du vent et que la nage n'est pas des plus paisibles à cause du courant.
Nous sommes bientôt rejoints par Siminoe, et faisons la connaissance de Mimosa, Séquoia et Seaview, à bord duquel nous prendrons l'apéro (open 40 spacieux permettant d'accueillir tout ce monde!). Sur le tombant, ils auront la chance d'observer une raie léopard, que nous ne verrons pas malheureusement!
Agréables moments donc........Nous rajoutons leurs sites en lien.
Petite virée en annexe sur petit bateau qui permettra aux enfants de jouer avec "Lacouane", petit garçon de 5 ans, qui reste seul à faire de la balançoire ou sur la plage, pendant que ces parents s'occupent des touristes. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas fait de balançoire!
On part sous la pluie mais ayant pris de belles photos sous orage et bien profité de cet endroit paradisiaque.
On retrouvera bientôt les bateaux amis qui remontent également vers la Martinique.
Prochaine étape: union Island mais avec un détour par petit saint Vincent (dite PSV), ou encore renommée par l'équipage PST : paradis sur terre (du 28/12 au 30/12)
Petite Saint Vincent est une île privée à 100%, où l'on peut passer la nuit dans le superbe resort pour la modique somme de 2000$!!! Bagatelle justifiée par des plages de sable blanc où siègent des hamacs et des transats privatifs, aux coussins moelleux. Service de thé ou toute autre boisson aux transats, le tout bien noyé dans le cadre ambiant. Le mieux c'est quelques photos...
Un peu (beaucoup) pirates dans l'âme, nous ne résistons pas à l'interdit et débarquons sur l'île, ni vu et surtout ni connu (après avoir croisé un garde à qui on a expliqué que nous allions au bar, qui est ouvert à tous par contre). Direction son cœur et nous découvrons un trekking privé menant en haut de l'unique colline de l'ile. Tout au sommet, nous attendent, afin de mieux profiter de la vue imprenable, 4 transats!!!
Nous redescendons pour découvrir l'autre coté de PSV, et de nouveau des transats aussi discrets que confortables. Il se fait un peu tard et il n'y a vraiment personne de ce coté.... à nous tout le luxe! Comble du bonheur, nous attend une cabane en teck, abritant une douche, des serviettes blanches moelleuses et du shampoing Bulgari!!! C'en est presque trop! Cela faisait longtemps que nous n'avions pas pu nous chouchouter de la sorte et nous passons la soirée à renifler nos épidermes délicatement parfumés!!!
Coté plongé, c'est top également. On découvre une discothèque à langouste : une concrétion rocheuse trouée de partout où résident une 40aine de langoustes. Mais cette fois, nous resterons sages et les laisserons en paix, gagnés par le bonheur de les voir évoluer dans leur élément naturel. bon... et puis, elles n'étaient pas bien grosses, et c'est un peu interdit!
30 au 31 : On commence Union par un mouillage à Clifton Bay. Cette île, parfois nommée Tahiti des Antilles, à cause de sa silhouette volcanique, est une des îles des Grenadines, archipel situé dans les petites Antilles entre l'île de Saint Vincent au Nord et Grenade au Sud. C'est l'une des îles les plus méridionales.
La ville principale est Clifton Harbour.
Union était originellement peuplée par les indiens Arawaks et Caraîbes. À partir du XVIIIeme elle a été une possession de planteurs français et anglais qui firent venir des centaines d'esclaves africains, la plupart issus des actuels Cameroun et Angola. L'île comptait alors 5 000 habitants.
Quand l'esclavage fut aboli, la population se reconvertit dans l' élevage, l'agriculture vivriére et la pêche. Beaucoup d'hommes sont partis travailler sur des cargos pour faire vivre leur famille.
Des notre arrivée, on se fait accueillir par un boy boat désireux de nous aider mais surtout de nous diriger vers une de ses bouées, qu'il loue à 80 EC la nuit (30€). La manœuvre est assez "chaude" puisque le vent souffle et qu'on souhaite mouiller juste avant un passage avec une barrière de corail et peu de fond..... Pour une fois, le capitaine se fait moins sympa et l'envoie paitre de manière peu courtoise...il faut dire qu'il était vraiment collant et se mettait sur notre trajectoire de mouillage.
On admire au passage les kite surfeurs qui évoluent sur les eaux turquoises, juste devant le bateau.
Bref, on passe chercher Henri et Géraldine, bloqués dans leur bateau sans annexe afin de faire une virée en ville.
Il est 16h15 quand on arrive devant la douane, qui ferme à ....16h! Et là, pas d'heures supplémentaires... la douanière peu aimable, prend le nom de notre bateau et nous invite à se rendre IMMEDIATEMENT à l'aéroport pour faire les papiers... ok donc; 5 min de marche et nous voilà à l'aéroport où nous payerons 70ec réglementaires ( les enfants de - de 12 ans ne payent pas de taxe de séjour) majorés puisque nous sommes en dehors des heures. Idem, même scénario pour l'immigration et nous sortons 150EC au lieu de 70....un peu mécontent de cette situation peu signalée.
Petite visite de Clifton et son port animé, et emplettes chez Jenny's; une des cabanes très colorée vendant les fruits et légumes plus ou moins du pays.
31/12/15: On décide de passer le nouvel an à Chattam bay sur calico. Un vendeur de poisson nous laisse un joli petit thon pour 15€ qui servira au repas du soir, via un carpaccio de thon, puis un thon snacké à la japonaise, accompagné de ses galettes de mais à la Thaïlandaise. Géraldine fera des blinis avec de la confiture de citron maison et plein de petits toasts apéritif. Il devait y avoir une fête à la plage de Chattam, et cela nous tentait d'aller y boire un verre après le repas, mais le temps a eut raison de la partie. La pluie a chassé les clients et la plage est bien (trop) calme pour un 1er de l'an. Petite pensée à nos amis de Niort avec qui on guinche jusqu'au matin depuis des années pour le réveillon... On se rattrapera l'année prochaine donc! Saskia aurait bien dansé plus mais la soirée était quand même très sympa.
Petite Pina colada au bar au bout de la plage avant de quitter chattam cependant.
Depart le 02/01/16 pour Mayreau, après avoir dit au revoir à Calico qui doit remonter plus vite chercher leurs filles en Martinique le 14/01 et trouver une annexe entre temps...mais nos chemins se recroiseront surement et faire la traversée retour avec eux serait excellent! A bientôt donc, les amis.....et bon vent!
26/12-28/12: direction Carriacou, où on y trouve plus de 100 échoppes à rhum, pour 1 station d'essence. Les hommes ont souvent plus soif que les voitures ici! Carriacou est un mot Caraïbe signifiant ile entourée de récifs, mais l'approche ouest de la cote se fait sans problème.
On mouille à Tyrel bay... quelques maisons éparses le long de la plage, et des visages souriants. On y trouve de tout ou presque : laverie (fermée pour le moment car nous sommes le,WE de Noel), bars (diffusant leur musique généreusement pour tout le mouillage, jusqu'à tard le soir), vendeuse de légumes, mini supermarché, distributeur de banque et centres de plongée ? Nous rencontrerons d'ailleurs Sylvain et Joëlle, 2 canadiens venant relayer leurs amis au centre de plongée Lumbadive. Très sympas. Un citronnier hyper abondant dont les fruits jonchent la plage est juste à coté de leur centre. Ils en récoltent toute l'année, et nous ferons le plein de délicieux citrons, aussi petits que juteux et parfumés.
Nous découvrons les cases et échoppes colorées avec des publicités suggestives....
Nous prenons un bus local, dimanche pour faire le tour de l'ile, en passant par Hillsborough (4 Ec par personne, dimanche oblige). Petit tour négocié ensuite pour aller au nord de l'ile. Le chauffeur du bus ainsi privatisé, est plutôt sanguin. On convient de 50 Ec pour nous 6 mais il refusera un arrêt plus long que nous lui demandions histoire de marcher un peu et visiter, voire trouver quelques avocats... gourmandise quand tu nous tient! Pour lui 2h= 200ec. Ok donc pour le tour avec un minuscule stop à Windward, centre traditionnel de construction des bateaux de pêche locaux. Retour à hillborough où il accepte de s'arrêter devant le marché au poisson car il doit y voir quelqu'un (version film connasse princesse des cœurs....et sa visite de Paris en 2 chevaux! lol!) où Géraldine, en voulant traverser la route, se fera arroser par un chauffeur roulant sur une flaque d'eau. Et là, on a bien cru qu'il allait y avoir une échauffourée entre le conducteur et notre chauffeur, qui malgré les excuses de l'autre, continue à le vilipender!
La pression redescendue, il nous déposera ensuite à paradise bay, qui porte bien son nom.
Les enfants ont du mal à sortir de l'eau cristalline! Apres un repas les pieds dans le sable, dans un petit restau local (lambis stew, poulet et poissons) ballade digestive pour rentrer à pied à Tyrell bay. Ramassage de noix de coco au passage! Le soir encore un repas de Langoustes, mais on se gratte la tête tellement elle est grosse..
Nous sommes vous l'aurez compris toujours avec l'équipage de CalicoJack ou les SAF (Sans Annexe Fixe!!)
Je vous souhaite une bonne année une bonne santé et de bien poursuivre votre voyage bonne route
23/12 - 25/12 Saline Island
Aprés une bonne nuit de nav un poil musclée 20/25 Nœuds et de belles vagues, nous appercevons l'archipel des grenadines au complet au petit matin. Il nous reste quelques miles à parcourir direction Saline Island au sud de Cariacou. Nous en profitons pour pêcher nos 2 premiers barracudas à la traîne.
L'arrivée sur Saline Island est assez sportive et cela n'est pas très engageant d'avoir à se diriger soit vers les brisants, soit vers la barrière de corail, sans oublier le courant, assez fort par ici; mais le jeu en vaut la chandelle.
Une petite ile en forme de cœur, vue du ciel, nous attend. la légende raconte que son propriétaire l'aurait gagnée lors d'une partie de poker. Elle abrite une petite mangrove (paradis pour les moustiques en revanche). Nous mouillons dans la seule anse de l'ile, abritée par une petite colline. L'eau et les fonds sont superbes, tapissés d'oursins et de coraux. Ils font partie de la réserve marine qui entoure Carriacou. Gaël verra même 2 tortues lors d'une de ses plongées. La plage est petite, bordée de mancenillier et de palétuviers.
Nous y passons noël avec calico: le décor de table improvisé avec gorgones, coquillages, lambis et oursins combinés avec bougies est du plus bel effet.
Petite virée sur l'ile pour escalader la colline et découvrir la plage nord est, plus exposée aux vents et à la mer. Titou et papa en explorateurs sortent les machettes.. Composée de galets, on y trouve encore une fois beaucoup de plastiques rejetés par notre société de consommation! De magnifiques gorgones y sont également échouées.
Petit cadeau de noël pour Calico, le vent a emporté leur annexe pendant la nuit. Il faut dire que certaines rafales montaient à 40 nœuds! Heureusement, le moteur de leur dinghy était à leur bord. Nous leur prêtons notre kayak en attendant qu'ils rachètent une embarcation.
Départ pour l'ile d'en face après 3 paisibles journées. Il est temps car d'autres bateaux viennent mouiller pour la journée et le site est aussi beau que petit...
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