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News - Tous les billets

Tarrafal-Santa-luzia  -  par Gayel

Tarrafal:

Mouillage qui comme le nom de la "ville" l'indique subit de grosses rafales à 30 nœuds, voire plus, mais la tenue est bonne.  Galaad s'y trouve et nous manquons François qui est parti avec Kiran la veille. Au cap vert, toutes les iles ou presque ont leur Tarrafal. Le notre est une ville qui compte plus d'habitant que Ribeira brave, la capitale de l'ile est qui comporte une jolie plage de sable noir  devant laquelle reposent les barques colorées des pêcheurs. Une autre plage plus à l'est est également belle, bien qu'exposée aux vagues.

On y trouve beaucoup de loja pour s'avitailler mais les prix sont chers.

Nous y retrouvons galaad avec qui nous prendrons un apéro et nous irons dans un ancien restau tenu par une bretonne dont le mari cap verdien vient de décéder. N'ayant fait aucune démarche administrative ou papier particulier, elle se retrouve ici sans ressource mais avec un billig. C'est l'occasion d'aller donc manger chez elle de bonnes crêpes complètes pour 2.5€ dans un petit patio entouré de verdure, devant le portrait peint au mur de Cesaria Evora.

   

Le lendemain, petit détour en aluguer collectif pour ribeira Brava, capitale donc, située au creux d'une vallée en altitude.

 Montagneuse, l’île est tailladée de profonds canyons. Le nord, soumis aux alizés, abrite des vallées agricoles qui offrent quelques très belles randonnées et nous observons au passage la multitude de papayers, bananier et caroubiers. Le parc naturel du Monte Gordo, à 1312 mètres, protège une végétation dont bon nombres d’espèces sont endémiques.

Ce voyage en taxi collectif nous offre de magnifiques paysages et des vues à couper le souffle sur les vallées, éclairées par les rayons de soleil perçant les nuages. Bref... ouh comme c'est jooli!

L'aluguer s'arrête à tous les hameaux et montent  tantôt des femmes parées de tous leurs plus beaux atours et bijoux, allant à la messe, tantôt des paysans chargés de leur récolte sur les épaules.

   

Nous arrivons devant la seule et unique cathédrale du cap vert, où, se déroule la célébration dominicale.

Petit tour dans la ville; Un beau parc avec des bancs et des fleurs pour se détendre sous les arbres ombragés est situé au cœur de Ribeira Brava et nous y croisons Anthony un français de 33 ans.

 Arrêt dans un petit bar, où la gentillesse des cap verdiens nous rattrape encore. La patronne du bar nous offre même 2 épis de mais vert à grignoter. Une grande procession monte alors vers le haut du village et passe devant nous, car aujourd'hui est un jour spécial. Malheureusement notre niveau de cap verdien n'est pas suffisant pour connaitre les détails de cette fête.

Les arachnophobes s'abstenir : en levant la tête nous apercevons de nombreuses araignées  énormes ayant tissé leur réseau entre les maison et les arbres... nous passons dessous depuis le début, sans presque nous en apercevoir. Elles ressemblent  à des argiopes et sont malgre tout tres belles!

Arrêt repas dans un mini restaurant où nous recroisons Anthony, qui nous explique qu'il est cap vert depuis 1 mois, qu'il a dormi la veille sur les cimes des montagnes, à la belle étoile, et qu'il est kiné mais aussi équipier sur les bateaux. Il souhaiterait traverser vers les Antilles. Nous lui proposons de faire un essai à notre bord. C'est aussi l'occasion de faire une séance de kinésithérapie pour la cheville de saskia (toujours un peu douloureuse suite à l'entorse de Madère).... sur le parvis de l'église.. Drôle de situation et de salle de soins!!

Nous quittons le jour suivant Sao nicolau, pour Santa Luzia, une île presque déserte, où seuls quelques pêcheurs résident de temps en temps dans des cahutes de fortune, en bord de plage.

Traversée rapide avec un bon vent. Santa Luzia est magnifique: une grande plage de sable blanc au pied de vallées arides, bordée d'eaux turquoise offrant une très bonne visibilité sous marine. Au programme : plongée et baignade donc. Gaël nous ramènera quelques garoupas pour le repas, ainsi qu'un mulet de mer, digne d'un bar tellement sa chair est ferme et gouteuse! Bien loin de nos mulets du pertuis d'Antioche.

Nous faisons une petite rando le jour suivant vers la plage du nord, dont Eric nous avait parlé. En fait ici se trouvent accumulés les plastiques et flotteurs rejetés par l'océans, sur l'ile et s'amoncelant au gré des vagues, des marées et du vent.... pas glamour mais tres instructif pour les enfants déjà bien sensibilisés à l'écologie et au respect de l'environnement.

Pour y aller, il doit y avoir 5km à parcourir entre reg et vallées arides, puis dans un désert de dunes.

Nous y trouverons parmi les déchets plastiques, quelques boules de mouillage mais surtout une énorme vertèbre et une cote de baleine, ainsi que le crane d'un dauphin.  Le caisses en plastique de la plage nous permettrons de ramener cela au bateau mais les 5 km de retour seront plus physiques!

Au 3éme jour, des grecs arrivent au mouillage et nous offrent un gros morceau du thon de 35kg qu'ils viennent de pêcher à la traine. Nous leur offrons une grande bouteille pour les remercier et nous empressons de préparer un tartare de thon, du thon à la tahitienne, des sushis, et de saler une partie de la viande restante. Un régal!

Plus tard,  nous voyions arriver Vagua et Korrigan, puis, en fin de journée Calico Jack! Grande joie de retrouver tout le monde, d'autant que des pécheurs locaux nous proposent des langoustes.

Repas collectif sur Vagua (dont le bateau, un.......... est le plus luxueux et spacieux de tous: tartare de thon et gratin de chayottes de Tsaëlou, acras et malaguette (sauce épicée) de Calicot, punch maracuja et carottes au cumin de Korrigan, ainsi que daurade coryphène et gratin pomme de terre, patate douces de Vagua.  Une excellente soirée.

Nous échafaudons déjà un planning collectif pour le lendemain, entre plongée pour les papas, plage pour les enfants, repas de langoustes grillées au barbecue mais les autorités viennent nous déloger en fin de matinée, et demander si nous avons une autorisation pour rester ici, réserve naturelle...Adieu veaux vaches cochons... nous partons  sous 30 nœuds de vents vers Mindelo.

Remontée difficile entre les île car un courant nous fait dériver. Il doit y avoir au moins 4 ou 5 nœuds car nous avançons péniblement malgré le vent soutenu. Au bout d'un moment nous nous apercevons que nous tirons des bords sur les mêmes traces que le passage précédent... donc le moteur s'impose pour faire un meilleur cap. Au passage, après avoir croisé une magnifique goélette et Calico, nous ramenons 1 corryphène à bord (après avoir loupé son mâle de peu, qui s'est décroché). Décidemment, Anthony ne devrait pas regretter son passage à bord, niveau culinaire! Nous le déposerons à Mindelo, après réflexion, et tenterons la traversée en famille (ce qui est plus simple coté fonctionnement interne de l'équipage et de l'avitaillement du bateau). 

Publié le 30/11/2015 20:17  - aucun commentaire -  |  |     |
Carrical sur Sao Nicolau  -  par Gayel

Samedi 14/11,

Aprés une nouvelle chasse aux langoustes, qui s'avère bredouille de ses dernières, une petite sieste pour préparer la navigation vers Sao Nicaulo...

Une grossière incompréhension sur la destination nous amènera à partir vers 17h pour Carrical, petit village de pêcheurs comptant 200 âmes.... (en fait Gaël avait calculé la route pour Tarrafal 20 miles plus loin). Une navigation sportive à 8 nœuds de moyenne nous fait arriver à 3h du mat à carrical, dans l'endroit le moins bien cartographié et balisé de notre périple... heureusement la lune est... complètement absente !!! Il n'y a pas une lumière à carical car les groupes electrognènes sont éteints et le phare du bout de la jetée n'a plus de batterie... Nous serons sauvés par une capture d'ecran de Google Earth super précise et placée judicieusement dans OpenCpn, notre logiciel de navigation.

La nuit est sombre et nous distinguons à peine les montagnes à moins d'un miles. Leur présence est uniquement  confirmée par le radar. Nous longeons la cote à distance d'un mile et plongeons vers ce mur noir.  Nos phares antibrouillard de voiture bricolés seront salvateurs; nous apercevons une, puis plusieurs barques dans le fond de la baie. Ce sera notre ligne de mire en essayant de rester bien dans l'axe face à 25/30 nœuds de vent en rafale. Nous mouillons 2 fois suite à un premier dérapage. Après un tour d'horizon dans les phares, nous découvrons les écueils qui déferlent de chaque coté de Tsaëlou.... un second mouillage en plomb de sonde sera posé pour nous rassurer et limiter l'évitage vers les écueils. Bref, trés impressionnant. Une arrivée digne de bleus, ou de fous....

  

Dimanche 15/11/15 (Bon Anniversaire roro !!)

Au réveil, quel ravissement de découvrir ce petit port de  pêche, au fond d'une vallée verte de palmiers et d'acacia qui plongent vers une jolie petite plage de sable noir bordée de cocotiers.

  

Nous débarquons après une bonne grasse matinée et les traditionnels devoirs des enfants. Le village est calme, les enfants jouent dehors. Manuel, un vieux pécheur enjoué nous aborde et nous souhaite la bienvenue à Carrical, 'mui tranquil...', nous lui demandons si Eric est là. Il nous conduit directement à un des 5 bars du coin, chez Reynaldo, également directeur de l'école. Ici se trouve  Eric, à l'apéro dominical avec les pécheurs locaux.

Nous avions aperçu rapidement sur le net en cherchant brièvement des infos sur Carrical dans la nuit de notre approche qu'un français Eric y vivait depuis 15 ans et avait fait beaucoup de chose pour le village.. c'est peu dire. En effet pendant 15 ans Eric à fait la navette entre Port Venvres et Carrical pour alimenter l'association qu'il a créée pour le village. Vélos, cahiers, crayons, fusils harpons, VHF, panneaux solaires, batteries, sont parmi les denrées qu'il a ramené. Il a également récolté les fonds et géré sur place la création du quai de débarquement pour les pécheurs, obtenu une ligne de crédit de l'ambassadeur de France pour l'alimentation en eau courante dans tout le village, dernièrement ils a fait ouvrir une école maternelle et les travaux d'électrification du village sont en cours. Bref vous comprendrez qu'il est connu comme le loup blanc et parfaitement intégré au village, ce dont il nous a merveilleusement fait profité. Retrouvez toutes les infos sur l'association d'Eric sur le site www.treguern.com . Il cherche toujours des parrains pour les enfant du village, dont la participation permet le passage en étude secondaire, à Ribeira Brava. 

Nous avons découvert ce village grâce à Eric et Sandrine qui nous ont tout de suite accueilli nous invitant  à partager  un super gratin dauphinois, avec quelques pécheurs, (Tosé, Jouan, Bog, Anna, et l'aïeule de village, ainsi qu'une flopée de marmaille !!) dans leur maison qui est également siège de l'asso et maison ouverte. Plus que convivial!

Nous passons de longues heures à regarder le débarquement du poisson de leur terrasse qui surplombe le quai et la petite baie (Le thon est à moins de 2€ le kilo..).

   

Le soir, grillades au bateau avec Eric et Sandrine. Lors du retour nocturne à terre, des milliers d'orphies, sautent dans le faisceau de la lampe frontale, elles tombent même dans l'annexe. Lors de l'accostage au quai il y en a des centaines entre l'annexe et ce dernier. Nous les ramassons à la main et en 2 min le sceau est plein !!

Lundi 16/11/15

Je pars à la chasse sous-marine avec Bog, pendant que les enfants iront suivre les cours à l'école du village.

Saskia et Sandrine s'occupent du linge, de préparer les orphies ramassées à la pelle la veille. Saskia découvre le "Chinchon", un jeu de cartes local et apprend aux enfants  du village à confectionner des mobiles avec des bois flottés et des coquillages (Peut-être le futur artisanat local de Carrical !!).

  

Nouveau repas merveilleux chez Eric, Sandrine et les pécheurs, avec les poissons fléchés le matin et les orphies.

Titou et Ewenn jouent avec leurs nouveaux camarades d'école. Course sur la plage, football, et essai des superbes jouets locaux (roue de vélo tenue avec un fer à béton courbé en forme de volant, Afrique quant tu nous tiens..). 

                          

Aprés-midi randonnée à travers la vallée vers les jardins et la source du village. Superbe balade de 6km qui grimpe bien, notre cabri de titou rivalise avec les gamins locaux...  Les paysages sont superbes, bien que détruits en partie par une grosse tempête fin Août, beaucoup d'arbres sont à terre, les jardins partiellement détruits et le réseau d'irrigation également. Ils attendent quelques aides européennes pour remettre en état. Au sommet de notre balade deux majestueux Baobab trônent, les pieds dans la source.

Eric nous apprend que sur la plage de Carrical naissent des tortues carreta carreta. C'est un lieu ancestral de ponte et depuis quelques années  les autorités locales emploient Sydney, un jeune sourd muet à aider l'éclosion des œufs. Sydney surveille et protège les nids de carrical et collecte les œufs dans les nids des autres plages peu sures. Ainsi le taux d'éclosion passe de 10-15% à prés de 90%, Sydney a sorti 1200 jeunes tortues cette année. Une éclosion a eu lieu 2 jours avant notre arrivée. Nous regardons bien évidement pendant tout notre séjour, mais hélas Sydney nous confirme que les prochains nids ne pourrons éclore avant quelques jours.

Mardi, nous allons nous promener en cata avec Eric, Sandrine et Bog à Praia Azul une magnifique baie de sable blanc à 4 miles à l'Est de Carrical.

Nous longeons des falaises calcaire mélangées aux orgues basaltiques, on dirait un 'Oreo' géant. Chasse sous-marine avec Bog au milieu des requins dormeurs, (ça fait tout de même bizarre la première fois en tombant nez à nez avec une bête de 2m au détour d'un rocher lors d'une apnée!!!)... Pendant ce temps là, la troupe pêche des rougets barbets à ligne au doigt à partir du bateau. Grillades, puis plage et collecte d'oursins par Saskia et Eric pour une bonne oursinade ce soir autour d'un verre de punch local.

  

Mercredi je pars à 6h30 avec Miguel, à bord de sa barque pour aller à la pèche au thon. Miguel est le meilleur pécheur local. Pendant le trajet j'ajoute de l'eau de mer en permanence dans le tonneau pour oxygéner au mieux les vifs péchés la veille. C'est d'ailleurs superbe de les observer la terrasse d'Eric en train de pécher ces vifs à l'aide de cannes de roseaux, d'un hameçon sans appât avec juste un plomb enroulé sur ce dernier.

    

Le stockage de ces vifs est fait dans de magnifiques petits viviers en forme de barques et perforés de trous, flottant au raz de la surface.  Nous longeons la côte jusqu'a praia Azul et nous écartons en direction de "Bache Grande" un haut font de 40m au milieu de fonds de plus de 200m. La pêche au thon à la capverdienne est assez simple. Un fil costaud, un hameçon simple et des vifs bien en forme. On accroche le vif par le dos, et on lance loin dans le sillage du bateau au mouillage. On "arrose" de vifs 'volants' pour habituer le thon à venir manger ici des poissons un peu groggys par le vol plané...  Nous n'avons eu qu'une touche et malheureusement aujourd'hui les 4 bateaux sur le banc sont rentrés bredouilles.... j'espère que ce n'est pas moi qui leur ai porté malchance, car les autres jours c'était 3/4 thon de 30/50kg par bateau..., mais en tout cas une superbe journée et des souvenirs plein la tête pour un rêve réalisé.

  

Nous quittons carical jeudi 19/11 avec quelques regrets. C'est évident pour nous que nous avons enfin goutté à l'essence même de notre voyage, en partageant un peu la vie des locaux et en sortant enfin des sentiers battus. Nous avons offert 2 de nos vélos qui ont fait des heureux. Ils sont déjà entièrement démontés et repeints. Fini pour eux les attaques destructrices de l'eau de mer sur le trampoline !!

Nous espérons revoir Sandrine et Eric à notre retour en France!

Publié le 20/11/2015 19:39  - aucun commentaire -  |  |     |

Départ lundi 09/11 (bon anniversaire Pitou !! smiley ) pour Boavista!

Un départ en milieu de journée, mais un peu plus tardif que prévu, nous fait arriver de nuit à notre mouillage en face de Sal rei, après une navigation bredouille niveau poissons. Le mouillage en question se situe à 0.7 miles de la ville, et l'on doit passer entre un ilot non éclairé et un haut fond, le banc des anglais. Rien n'est signalé et seuls les feux des barques de pêches ou des bateaux déjà au mouillage nous aident. Heureusement, Michel, capitaine du bateau Galad, veille à la vhf et nous aide en nous donnant de précieuses indications.

  

Au petit jour nous apercevons Sal rei, ville de 6000 habitants, où l'exploitation du sel, expliquant son actuel nom, a cessé depuis 1979. Une plage de sable blanc, bordée de dune est sur notre droite, tandis qu'à gauche, la petite île du même nom, nous offre une belle plage à priori sauvage. En fait, nous y débarquerons plus tard pour découvrir de nombreux déchets accumulés en bordure de plage gâchant cet espace magnifique. Un désastre de voir cet ilôt ainsi mal préservé. Les reste du fort de Branganca, érigé pour résister aux attaques des pirates au XIXème s'y trouvent encore. 

  

Boavista est l'île aux dunes et a son desert. Malheureusement les prix pour se rendre d'un point à l'autre de l'ile sont prohibitifs. 70€ (sans compter l'essence et le lavage du véhicule) pour une voiture de location. 120€ pour un aluguer privé (6h), 80€ la 1/2 journée. Pas de transport public. 15e pour aller à Rabil (5km max de là où nous nous trouvons..) Seul le scooter reste abordable à 30€ la journée.. mais avec les enfants, en sans connaitre cette île relativement abrupte, nous n'avons pas envie de jouer. On se contentera donc de la visite de Sal rei. Coryphène vendue au marché aux poissons  à 3.5€ le kilo et thon à 5€; En dehors de ces ressources... rien. Très peu de fruits et légumes, tous importés, chers et de mauvaise qualité. La visibilité dans l'eau au mouillage est trop mauvaise pour que les garçons puissent nous ramener du poisson. Même les épaves, nombreuses autour de l'île, n'offrent pas de bon spot de plongée car l'eau est trop trouble à cause de la houle de ces derniers jours. Ils se vengeront plus tard...

  

Nous mangerons une délicieuse préparation de cabri dans un restau local de la ville (ce qui n'arrangera en rien l'état de notre ventre déjà brassé!).

 

  

Nous choisirons donc de partir  (laissant Calico et Kiran à sal Rei) pour un mouillage au sud , histoire de voir la splendide plage de Santa Monica (plus belle que son homonyme aux états unis); un espace sauvage et naturel, où de gros rouleaux nous empêcherons de débarquer mais tenteront Gael et Titouan pour une (courte) cession surf. En route nous "péchons" / ramassons un sabre et péchons une bonite avec le nouveau bas de ligne fabriqué par Michel de Galaad.

 

En revanche, les eaux sont plus claires et Gael remontera sa 1ere langouste.. humm trop bon...

 

 

Calico nous rejoindra le jour suivant (Vendredi 13/11), histoire de partager un excellent repas de langoustes (péchées en arrivant par Henri) et de Cracas (ramassés par Gael sur une des épaves de Sal Rei). Ils continueront leur route pour les îles du sud tandis que nous choisirons Sao Nicolau. 

Nous apprendrons plus tard les horribles évènements parisiens simultannés à cette soirée. Toutes nos condoléances aux victimes. Nous plaçons notre drapeau en berne.

Publié le 20/11/2015 17:53  - aucun commentaire -  |  |     |
Mille bisous  -  par LESROZE

Coucou nos petits Ragondins préférés ! 
Je prends enfin le temps de vous envoyer un petit message d'amitié ! Je suis ravie de voir que vous profitez à fonds de cette aventure et que tout se passe bien, malgré quelques avaries. Vous nous faites rêver avec vos 30° ! Ici, il pleut et il vente à déprimer mais heureusement, votre site est plein de soleil et nous redonne le moral ! Nous allons tous bien, Nini s'éclate en Seconde et Alex termine sa dernière année en primaire et est pressé de retrouver les copains déjà partis au collège. Ludo est débordé au boulot, comme d'hab et moi, je termine ma mission à IMA en fin d'année (j'ai 6  j de repos à Noël donc on va pouvoir passer les fêtes de Noël avec ma mère dans le Gers normalement). Désolée d'avoir encore "râté" l'anniversaire de Gaël mais heureusement, nous le fêterons, entre autre, à votre retour. En attendant, bonne continuation, soyez prudents et profitez de toutes ses rencontres et aventures que vous avez la chance de vivre. Nous vous embrassons tous les 4 très très fort et il nous tarde de vous retrouver en pleine forme et tout bronzé !

Publié le 20/11/2015 11:21  - 1 commentaire -  |  |     |
Ile de Sal  -  par Gayel

 

Bem Venido a cabo verde!

Apres une traversée de 4j, et 18h plus que musclée, nous arrivons au Cap vert, ile de Sal,  mouillage de Palmeira.

4 jours   avec une houle atteignant parfois 4m et des vents établis à 30 nœuds (rafales à 35),  expérience sportive et hard... Coté casse, 3  chariots de grand voile,  vite réparés par mac Guyver,  une petite déchirure sur la voile et un enrouleur de génois  à refixer. Calico ont, quant à eux, abimé leur génois. François, qui a vécu cette traversée en solitaire, en ressort épuisé et avec le souhait de faire un break en France (qui ne se fera pas). Cela permettra cependant de battre le record de vitesse de Tsaëlou, à 17.8 nœuds!

Coté émotions fortes, nous avons évité une baleine de justesse... elle prenait un bain de soleil en plein sur la route que nous avions choisi et nous filions à 7 nœuds... Saskia l'a vue à une longueur de bateau, juste le temps d'éteindre le pilote et d'éviter la catastrophe. Niveau pêche, heureusement que la mer nous a offert 7 petits poissons volants, histoire de ne pas être bredouille. Nous en avons vu par ailleurs des milliers! Un bonheur pour les yeux!

  

Enfin, cela ne nous a pas empêché de se régaler avec une soupe de mérou safranée,  du poulet à la mangue verte et banane plantain, ou encore un couscous maison délicieux. Faut pas oublier que se sustenter reste un bon moyen de remonter le moral des troupes!!!

Premier contact donc avec le cap vert, qui marque notre première sortie de l'Europe. Climat encore plus chaud (30°) et aride. Rien n'a l'air de pousser sur Sal. En revanche la pêche est l'activité la plus importante.  Au large des côtes sénégalaises, le Cap-Vert, « Petit Pays », indépendant depuis 1975, conserve l’empreinte très forte des traditions portugaises, mais cela se mélange avec les influences d'Afrique et d'Amérique du Sud. Un métissage racial et culturel d’une grande richesse; La nature du Sal est brute et rude, mais les gens sont adorables et portent le soleil dans leurs yeux et leurs sourires.

    

A Palmeira, nous demandons  à l'école si les enfants pourraient assister à une matinée de cours.. malheureusement, la place dans les classes est plus que restreinte et certains enfants sont debout. Il y a une rotation des cours et les enfants n'ont école que le matin ou l'après midi. Nous leur donnerons des cahiers de vacance en français, langue enseignée également ici (un élève de 12 ans, lucas, servira d'ailleurs de traducteur à la directrice, qui ne parle pas français, mon portugais créole étant un peu juste!).

       

Visite pour les filles de la ville d'à coté, Espargos (nom provenant des petites asperges qui poussaient au Cap vert, mais que l'on ne trouve plus). Plein de petits commerces, pas de complexe touristique. On y va en aluguer (sorte de minibus collectif) pour 50cts.  Ici, le taux de change est  de 1€ pour 110 escudos cap verdiens. Le coût de la vie ici est cependant très cher, par rapport au niveau de vie général. On se croirait en France, alors que les salaires sont bien plus bas que notre Smic!

Apres midi wake pour Titouan, Henri, François et papa. Pour la plongée, on ne voit pas à 30 cm dans l'eau du mouillage qui est très brassée.

Dégustation de cachupa, plat local à base de haricots, de mais, de pois chiches et de porc, de chorizo etc... qui tient bien au corps. Dans un restaurant le 05/11 (veille des 35 ans de Gael) nous gouterons également les Cracas: coquillage de 8 cm de haut, que l'on trouve sur les coques des bateaux restés dans l'eau longtemps, mais qui atteignent ici de grandes dimensions. Iodé, et assez fin.

On mangera du lambi (je ne pensait pas en trouver avant les Antilles), du mérou toujours aussi délicieux, de la coryphène, et du carpaccio d'espadon, de thon, de marlin ou de encore "liche" (traduction?). Trop bon! Coté fiesta pour l'anniversaire du capitaine, on attendra d'être de retour pour fêter cela et plein d'autres choses avec vous!!!

Merci encore à François qui a remonté 2 coryphènes lors de sa traversée et nous les a donné!

 Nous rencontrons au mouillage d'autres bateaux avec des enfants: Korrigan, avec Olivier, Daphnée et leurs 2 filles de 5 et 9 ans, Elea et Phoebe; battant pavillon canadien.  Ewenn passera d'ailleurs un super après midi filles sur le bateau de ses nouvelles copines. Ils étaient venus nous rejoindre la veille dans la baie de Murdeira, où nous étions descendus à 10/12 nœuds afin de se plonger dans des fonds plus clairs que ceux du mouillage. Nous avions convié Kiran et calico à notre bord pour passer cette journée. Jolis fonds, bonne visibilité nous permettant de voir de multiples poissons chirurgiens, trompettes, demoiselles, mérous, rougets et poissons à queue jaune. Titouan s'exerçant à la pêche, au bord du bateau, remontera un sergent major, et des sares.

Rencontre également avec Vaga, venant de Sete, avec Laurent, Virginie, et leurs enfants Thomas, 9 ans et Janelle, 8 ans. Nous aurons le plaisir de les retrouver au fur et à mesure de notre avancée très certainement.

Le dimanche c'est soirée danse et musique au village avec le Funana. Alors, repas de brochettes vendues dans la rue, et de soupe de poissons locale. Très sympa (mais peut être non sans conséquences, vu que depuis, la tourista sévira dans nos rangs!!).

Coté coup de chance, une matinée moins brassé permettra à Saskia de trouver la camera de Gael ...... au fond de l'eau...En étendant le linge, pensant qu'il s'agissait d'une chaussette, elle pris le masque et tuba pour découvrir, 4 m sous le bateau l'actioncam en question, certainement tombée la veille de l'annexe au retour de la cession de wake avec titou qui se débrouille comme un chef !!!!

Départ lundi 09/11 (bon anniversaire Pitou) pour Boavista!

Quelques tortues croisées aussi...

Publié le 12/11/2015 21:49  - aucun commentaire -  |  |     |

Désolés pour les longs intervalles entre 2 articles... Internet n'est vraiment pas facile à avoir de façon correcte et permettant de mettre à jour le site....

22/10: traversée sous moteur (encore..). Le vent initialement annoncé pour mercredi est bien tombé. Nous quittons gran Canaria avec 5 nœuds de vent...Depart 8h30. Arrivée à 18h baya antequierra. Avons croisé de placides globicéphales, nageant en groupe de 10. Le mouillage est un peu houleux et nous sommes bien heureux d'être sur un catamaran.

Petite visite de la plage de sable noir qui s'étend devant nous, au pied de falaises aux multiples couleurs. Le lendemain est pluvieux mais le soleil arrive à percer entre les nuages, grâce à notre danse du soleil, effectuée sous la pluie, sur le bon de bon matin. La compagnie créole aidant, nous réussissons à faire chanter les soleil et chasser les nuages. Un peu de plongée/chasse pour Gael et henri, mais sans succes (idem pour le casier déposé plus tôt).

         

marina à Santa cruz le 24/10 : 26.9€ : travaux commençant à 7h45 du matin. Location voiture = 40€ au port des ferries. restau de tapas le soir avec soupe poisson, sèche, almogrote albondigas, tortilla. + t-shirts imprimés de Tenerife.

Visite de l'ile le 25/10 . C'est la plus grande des 7 iles des canaries et cela se sent! Notre route nous amènera au nord, via La Laguna,  puis par le parc magnifique du Teide. Au nord de l'île de Tenerife, San Cristóbal de La Laguna a été la première ville des Îles Canaries, et reste à ce jour la seule ville déclarée au Patrimoine de l'Humanité de l'UNESCO depuis 1999. Son architecture coloniale, le tracé linéaire de ses rues réalisé au XVe siècle sans murailles extérieures de protection et une grande zone commerciale piétonne donnent à cette ville universitaire annexe une véritable marque distinctive. Profiter de ses rues historiques est une expérience inoubliable.

Déclaré parc national en 1954, le Parque Nacional de las Cañadas del Teide abrite un énorme cratère volcanique de 48 km de circonférence, duquel s’érige le Mont Teide, avec ses 3 718 m d’altitude qui font de lui le pic le plus élevé d’Espagne.

          

Le parc en lui-même se trouve à environ 2 000 m au-dessus du niveau de la mer, et l'hiver, il peut être couvert de neige. En cette saison, les températures peuvent souvent descendre en dessous de zéro, et les mois d’été, elles dépassent souvent 40 °C.

Malheureusement, le périphérique permettant d'atteindre le sommet est fermé. Il faut dire qu'il pleut beaucoup depuis 2 jours et que ces intempéries empêchent la visite. Nous regretterons amèrement d'ailleurs ce temps car le parc est aussi étonnant que splendide.  

Chemin du retour, petit arrêt girolles, puisque nous avons croisé Henri et Géraldine au milieu du parc et qu'ils en avaient trouvé... pas autant de chance qu'à la pèche cette fois... et pas de girolles ni cèpes pour nous. Nous pourrons quand même en déguster le soir grâce à Callico.

La gomera:

L'île de La Gomera, presque circulaire, est la deuxième plus petite des Îles Canaries. Elle est située dans la province occidentale de Santa Cruz de Tenerife, et San Sebastián de La Gomera est sa capitale. Elle est également connue comme l'île colombienne, car elle a été le lieu d’approvisionnement de l'amiral Christophe Colomb lors de son voyage de découverte du Nouveau Monde. Elle a une population d'environ 24.000 habitants.

Arrivée à un petit mouillage tranquille à coté de Santiago, devant une plage de gros galets noirs, au pied de falaises' pour changer)... mais cette fois, ces falaises abritent une sorte de communauté et nous y apercevons 4 coules habitant (à priori de façon permanente) dans des grottes.

          

On change le lendemain et allons à  la playa de Santiago, devant un minuscule port. Beaucoup de houle et les brisants sur la plage de sable noir sont impressionnants. Malgré tout, nous louons une voiture et laissons Tsaëlou sous la garde de François qui reste sur  Kiran.

L'ile est superbe et assez verte. Journée cueillette au programme avec mangues, avocats, pommes, châtaignes etc.. Petites rando dans les entiers escarpés du parc et de la laurasilva (un peu similaire parfois à celle de Madère: une masse de végétation préhistorique caractéristique de la région qui couvrait les tropiques il y a des millions d'années et qui a été conservée sur les îles grâce au climat exceptionnel toujours tempéré). 

                            

Le Parc National de Garajonay, le joyau naturel des Canaries, a été déclaré Site du Patrimoine Mondial par l'UNESCO en 1986. Il possède l'un des secrets les mieux gardés des îles, la forêt de «El Cedro", une relique du Tertiaire et verger du monde dans la conservation de laurier. Grâce à l'action de la mer de nuages (pluie horizontale), la végétation est très épaisse et on peut trouver de la faille, de la bruyère, du laurier et de fougères. Il y plein de sentiers pour apprendre et connaître de très proche les subtilités de cette forêt ancienne.

Le Parc National de Garajonay doit son nom à la légende des amoureux Gara, la princesse de Gomera et Jonay de Tenerife qui face à la désapprobation de leur idylle par leur famille, ont décidé de s´enfoncer une lance en bois et de sauter du plus haut sommet de l'île, ou de se tuer en se transperçant sur une branche d'arbre... triste mais trop beau. 

Au nord, on voit tres bien le Teide.

Passage par le port de la vallée des rois. 

   

Visite aussi de céramistes locaux. 

 Retour au bateau où tout va bien malgré la fermeture des plages par la police et la houle toujours impressionnante. Nuit agitée et départ vers 4h du mat pour el Hierro.  Pêche d'une daurade coryphène mais plus petite cette fois.

Port à El hierro, la Restinga et départ le 30/10.

 

Le port se trouve au bord d'une réserve naturelle. Cela se sent et c'est avec magie que nous verrons des tortues et raies mantas nager à coté des bateaux...

       

La traversée devrait durer 6 jours... et internet au cap vert semble encore plus dur à trouver... donc on fait au plus vite pour la suite des nos aventures...

Prochaine destination :

Publié le 30/10/2015 16:24  - aucun commentaire -  |  |     |

Coucou les z'amis,Nous partons ce matin pour El Hierro dernière île de notre périple Canarien, car mouillage de la Gomera plus trop tenable à cause de la houle..Vendredi 30/10 nous décollerons en direction de l’île de Sal au CapVert arrivée prévue mercredi. 
Météo favorable prévue, 15/20 noeuds travers ou portant.

Publié le 29/10/2015 06:01  - aucun commentaire -  |  |     |
Gran Canaria  -  par Gayel

Départ, lundi pour Gran canaria avec un levé matinal (6h30) pour Gaël qui se colle à la navigation...début sous grain avec une pointe  à 9 nœuds puis moteur et petole. Dauphins vers 13h30 qui resteront 10 min avec nous. 

 Grande Canarie est parfois comparée à un continent en miniature en raison de la diversité de ses paysages et de ses climats. 

 Semaine sur Gran Canaria (du 13/10 au 20/10): Nous restons au mouillage  entre le port et la marina privée, assez prés de la plage. L'eau sent réellement mauvais et on y voit aussi bien que dans notre pertuis (si ce n'est qu'elle n'est pas marron mais verte)... bref, pour les bains tous les matins on repassera. Pour info, le mouillage est payant (le port envoie tous les matins une vedette de la police faire le tour des bateaux et relever leurs noms vers 8h) :3€ par jours mais cela donne accès à l'eau du port et au douches (moyennant une caution de 10€).

Surprise au mouillage, nous rencontrons une autre famille avec  3 enfants. Il s'agit de l'équipage du bateau BABA,  dont les capitaines sont Florence et Benoit, et les mouss Charlotte (12 ans), Thibaud (9 ans) et Arthur (6 ans).  Cette famille a fait le choix de vivre sur leur bateau depuis  7 ans et ont pas mal voyagé.  Coté scolaire, c'est le CNED qui les accompagne (et gratuitement... contrairement à nous, qui devions payer 700€ par enfant avec le CNED et la Vendée... vieille histoire ?!!??); Cette rencontre est encore un vrai plaisir... aussi bien pour les petits que les grands. Nous échangerons livres pour enfant,  recettes et idées, Florence faisant tout elle même, parfois comme une vraie chimiste (savons, pain dont elle moud la farine, dentifrice, produits en tout genre, etc..).  Grace à elle nous découvrirons le salmonejo (sorte de gaspacho plus épais, dont je mets la recette dans le coin des gourmands).

         

Petit condensé de la semaine: La location d'une voiture (22€, bon plan grâce à Benoit) nous permettra de visiter le centre et l'ouest de l'île. La route vers le centre monte peu à peu et la végétation est surprenante. Les dragonniers côtoient châtaigniers, figuiers, amandiers et citronniers...La petite récolte de châtaignes en plein mois d'octobre, comme à la maison, sera d'ailleurs bien sympathique.

De village en village on arrive, presque sans avoir l'impression de monter aussi haut, au roque Nublo (symbole de Gran canaria) et Bentayga (sommets de l'ile).

On pourrait presque se prendre pour des astronautes ayant traversé une mer de nuages avant de la surplomber. On essaiera un arrêt randonnée pour le 1er roc, un sommet basaltique de 80m  de haut, culminant à 1813m d'altitude, qui était autrefois, un lieu de culte pour les Guanches

 

Mais les nuages froids qui nous entourent auront raison de nous et de notre équipement inadapté. Apres avoir enfilé les seuls vêtements qui pouvaient nous apporter un peu de chaleur (les lycras de plongée que nous avions emmené, ne pensant pas avoir besoin de pulls...) nous ferons  1km avant de rebrousser chemin, transits.

  

Direction Tejeda (44km de Las palmas).  Nous passerons aussi devant Le Rocher Roque Bentayga, site naturel de grande particularité qui fut aussi un lieu sacré pour les aborigènes, qui y faisaient des offrandes et y rendaient culte aux dieux.

Tejeda est un joli petit village en hauteur, avec quelques restaurants, et une pâtisserie fameuse dans toute l'ile pour ses spécialités aux amandes. Le bienmesabe (sorte de marmelade à base d’amande) et les massepains en sont de bons exemples. Ces deux confiseries sont élaborées avec l’amande broyée et, dans le cas du bienmesabe, c’est devenu l’un des accompagnements traditionnels des desserts glacés.

Vue imprenable sur les alentours...

    

Nous essaierons de visiter le Complexe Archéologique d’Acusa, un des ensembles archéologiques les plus importants de la région, constitué de grottes servant d’habitations ou de grottes funéraires, une visite par les Grottes de Caballero, zone de refuge des bergers aborigènes, mais sans parvenir à le trouver malgre les explications de l'office de tourisme local. Etait ce fermé? Cette recherche nous amènera à un petit village (de 4 ou 5 maisons) au pied du rocher de Bentayga avec une grande pensée pour Pitou en voyant un four de potier local...

Repas à Artenara, où nous découvrirons, dans un restaurant tenu par 2 petites dames très gentilles, un ajo blanco à tomber!!! Il s'agit d'une sorte de crème un peu épaisse obtenue en battant de l'huile d'olive, du lait et des mandes, avec de l'ail.... un pur délice!

Retour vers un plancher plus bas, en prenant la route qui mène à Galdar. Détour pour aller à Agaete, où se trouvait un rocher nommé le Doigt de Dieu, tombé en 2005. Petite promenade sur le puerto de la nieves et au bord de la plage, avec vue imprenable sur les falaises, en direction du sud de l'ouest de l'île

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Direction Las Palmas, nous passerons par les piscines naturelles qui longent la côte nord, vers Galdar. Il nous sera impossible de visiter la fameuse cuvas pintada (traduite en cave de la pintade par Gael... lol) ni le Cenebio de Valeron, qui seront fermés. Aussi appelé monastère de las Cuevas, le cenobio est situé sur la côte nord de l'île de Grande Canarie. Sa construction  date de l'âge de pierre et il a été reconnu comme une des pièces architectoniques les plus importante de l'île.

En total, il y a plus de 298 grottes. D'où viennent ces grottes et ou sont-elles? Beaucoup de gens croient que le monastère était l'endroit où les jeunes filles se préparaient pour le mariage. En son intérieur, on y pratiquait des exercices spirituels...D'autres pensent que ces grottes étaient utilisées comme greniers. Dommage donc!

Idem coté piscines... drapeau rouge donc pas de baignade. Passage par arucas, qui a une magnifique église  de 1909,et une montagne, sur laquelle nous grimperons avant de rejoindre la plage nord de Las Palmas.

Repas au coucher de soleil, en cédant aux enfants.... qui réclament un Bruger king depuis très longtemps...

Nous retrouvons, le lendemain, Siminoe.

Pendant ce temps, Géraldine et Henri, ont fait la connaissance de Guiseppe, qui tient un restaurant en face du mouillage.. Plus de cuisinier dans le restau, alors le soir, nous cuisinerons... Excellent soirée dons, avec expérience en cuisine à rajouter à notre CV (au menu, tortilla pour les enfants et pasta al Vongole). Dégustation de (trop) nombreux vins....

    

 Visite le jour suivant de centre historique de Las palmas, avec la maison de Christophe Colomb, en compagnie de BABA.

    

Cet édifice est superbe, avec des portes décorées, de magnifiques balcons treillissés, de grandes cours et des plafonds en bois sculptés représentant les nombreux aspects de l’architecture de l’île. Ce palais fut la résidence du premier gouverneur de l’île, et on dit que Christophe Colomb y a séjourné en 1492, pendant qu’un de ses navires était en cours de réparation, d’où le nom de Casa de Colón (la Maison de Colomb).  Y Sont exposés des artefacts précolombiens, des maquettes de bateau, une réplique d'une cabine de La Niña, un navire de la flotte de Colomb, des instruments de navigation, des cartes et des graphiques nautiques, des peintures ainsi que de nombreux autres artefacts ayant trait aux voyages effectués par le célèbre navigateur, à l'histoire des Canaries et à leur relation avec les Amériques.

Voilà en bref pour Gran canaria. Départ demain, le 21/10 pour Tenerife...

Publié le 20/10/2015 10:42  - aucun commentaire -  |  |     |

Et en prime, le dernier d'Octobre.  Bonne lecture même si la fin de cet article n'est pas trés bien scanné.

Publié le 17/10/2015 14:21  - aucun commentaire -  |  |     |

Voici l'article  Ouest France du mois de Septembre sur les peripeties de Tsaelou... un peu en retard 

Publié le 17/10/2015 14:21  - aucun commentaire -  |  |     |